S’orienter aujourd’hui

3.4. L’influence du diplôme
Une valeur qui évolue, une importance qui demeure
Alors qu’il fait encore souvent figure, notamment en France, 
de point de repère, le diplôme n’est pas un invariant. Jusqu’à 
la fin des années 1960, un jeune sur deux pouvait devenir cadre 
ou profession intermédiaire grâce au bac ; de nos jours, un 
bac +2 s’avère parfois nécessaire pour prétendre à un emploi
d’ouvrier ou d’employé et un bac + 4 s’avère le minimum
attendu pour prétendre à un poste de cadre ou de fonction-
naire de catégorie A.
33 -
Boisson-Cohen Marine, Garner Hélène, Zamora Philippe, rapporteurs 
(2017), 
op. cit.
34 -
Meunier Olivier (2008), 
op. cit.
85 

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Ancienneté 
(années)
Quantité
(en %)
Non diplomés
Cap-Bep
Bac
Malgré cette évolution, le diplôme est encore un marqueur 
éloquent de la situation de l’emploi ; en 2016, le taux de chô-
mage des jeunes sortis de formation initiale depuis un à 
quatre ans s’élève à : 
●
●
52,4 % pour les peu ou pas diplômés
●
●
25,5 % pour les diplômés du secondaire
●
●
11 % pour les diplômés du supérieur.
35
L’absence de qualifications a une incidence non seulement 
sur la probabilité de changer de métier ou de domaine d’acti-
vité mais aussi sur la durée de cette période d’instabilité qui 
suit la sortie des études : tandis que les « diplômés » (CAP-
BEP ou baccalauréat) commencent à se stabiliser au bout de
la cinquième ou sixième année d’ancienneté, les mouvements 
perdurent à un niveau supérieur chez les non diplômés au 
moins jusqu’à la vingtième année
36
(cf. figure 18).