S’orienter aujourd’hui

8 -
Forestier Christian (2016), 
op. cit.
9 -
Bodin Dominique, Javerlhiac Sophie (2016), « Échouer aux concours 
et rebondir ? », 
in Baslé Maurice et al., coord. (2016), « Les transitions 
professionnelles tout au long de la vie nouveaux regards, nouveaux sens, 
nouvelles temporalités ? 23
es
journées d’étude sur les données longitudinales 
dans l’analyse du marché du travail Rennes, 8 et 9 décembre 2016 CREM – 
Université de Rennes 1 », 
Céreq échanges.
10 - 
Haut Conseil de l’éducation (2008), 
op. cit.
11 - 
Ibid.
Quand tu as échoué, 
personne ne s’occupe 
plus de toi. 
Propos recueillis
par Dominique Bodin
et Sophie Javerlhiac, 
sociologues
Des taux de 
pression très variés
Qu’est-ce que le « taux
de pression » ? C’est
le rapport entre
le nombre de premiers
vœux exprimés pour
la formation et le nombre 
de places disponibles.
Ainsi, en juin 2015, les 
taux de pression dans 
l’académie de Strasbourg 
allaient de 0,38 pour 
la spécialité « Métiers 
de la blanchisserie » 
ou 0,58 pour le CAP 
« Constructeur bois » 
à 2,73 pour un CAP 
« Coiffure », 4 pour un 
CAP « Cuisine », 4,63 
pour le baccalauréat 
professionnel « Artisanat 
et métiers d’art option 
communication visuelle 
plurimédia » et 7,5 pour 
un CAP « Mécanique 
automobile ».
Kennel Guy-Dominique (2016), 
op. cit.)
51 

---

Ce qui fait dire à la Cour des comptes que « du fait de son iner-
tie, la carte des formations disponibles dans une académie ne 
correspond pas nécessairement aux demandes des élèves ni 
aux besoins exprimés par les branches professionnelles ni a 
fortiori aux objectifs du système éducatif. »
12
Si l’on prend un peu de recul se pose la question de l’adéqua-
tion de l’offre de formation avec l’évolution des besoins du 
secteur économique. Elle recouvre :
●
●
le contenu des programmes, qui se fondent davantage 
sur la maîtrise de savoirs que de compétences, et de compé-
tences « dures » que de compétences « douces ». Comment 
articuler l’obtention d’un diplôme, l’acquisition de compé-
tences à la durée de vie de plus en plus réduite et celle de 
compétences transversales plus durables ?
●
●
la carte des formations, qui ne correspond pas nécessai-
rement à celle des débouchés. Dans quelle mesure faut-il 
essayer de les superposer ? Ne faut-il pas également es-
sayer de combattre des « déterminismes géographiques » ?