Ferdinand Lot De l’Institut



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En dépit de la date ancienne de plusieurs de ces travaux, ils demeurent indispensables.

En France, Charlemagne a été l’objet de monographies. Les seules qui comptent aujourd’hui sont celles de A. Kleinclausz (1934) et de J. Calmette (1945). Il y faut joindre les importantes Etudes critiques sur le règne de Charlemagne (1920) de Louis Halphen, qui vient de publier (1947) un ouvrage magistral, Charlemagne et l’Empire Carolingien.

Le règne de Charles le Chauve, sous forme annalistique, par F. Lot et L. Halphen, Le Règne de Charles le Chauve, 840-877 (1909), a été arrêté à l’année 851. H. Schrörs, Hinkmar Erschischof von Reims (Freiburg, 1884).

La diplomatie de ce souverain a été l’objet d’une étude pénétrante de J. Calmette, La Diplomatie Carolingienne du traité de Verdun à la mort de Charles le Chauve, 1901 (fasc. 135 de la Bibliothèque de l’école des Hautes Etudes).

Vues neuves de A. Lapôtre, L’Europe et le Saint-Siège à l’époque carolingienne ; t. I (seul paru) : Le pape Jean VIII : 872-882 (1895).

Après Charles le Chauve, les règnes des souverains de la France occidentale ont fait l’objet des monographies suivantes :



Eudes, par Edouard Favre, 1893 (Bibliothèque de l’Ecole des Hautes Etudes, fasc. 99).

Charles le Simple, par Auguste Eckel, 1899 (ibid., fasc. 124).

Robert et Raoul de Bourgogne, par Philippe Lauer, 1912 (ibid., fasc. 188).

Louis IV d’Outremer, par le même, 1900 (ibid., fasc. 127).

Les derniers Carolingiens : Lothaire, Louis V, Charles de Lorraine, par Ferdinand Lot, 1891 (ibid., fasc. 87).

Hugues Capet, par le même, 1903 (ibid., fasc. 147).

Robert II, par Christian Pfister, 1885.

L’histoire des souverains germaniques est encore si intimement liée à celle des souverains de France qu’il n’est pas inutile de rappeler les monographies qui leur ont été consacrées :



Henri Ier (918-936), par Waltz, 1885.

Otton le Grand (936-973), par Dümmler, 1876.

Otton II (973-983), et Otton III (983-1002), par Uhlirz, 1902.

Des parties de la Gaule ont été l’objet de monographies remarquables :

Robert Parisot, Le Royaume de Lorraine sous les Carolingiens : 843-923, 1899.

René Poupardin, Le Royaume de Provence sous les Carolingiens : 855-933, 1901 (fasc. 131 de la Bibliothèque de l’Ecole des Hautes Etudes).

Le Royaume de Bourgogne : 888-1038, 1907 (ibid., fasc. 163).

M. Chaume, Les Origines du duché de Bourgogne, 1925-27, 2 vol.

Enfin, l’énorme Histoire de Languedoc de dom Vaissète, entièrement refondue, publiée par la maison Privat de Toulouse en 14 vol., in-4° (1872-1891), surtout les t. II à VII.

Les t. II et III de l’Histoire de Bretagne de A. de la Borderie appellent les mêmes réserves que le t. I.

Léon Vanderkindere, La Formation territoriale des principautés belges au Moyen Age, Bruxelles, 1902, 2 vol.

H. Pirenne. Histoire de Belgique, t. I.

F.-L. Ganshof, La Flandre sous les premiers comtes (Coll. Notre Passé).

G. de Manteyer, La Provence du premier au douzième siècle, 1908.

J. Dhont, Naissance des principautés territoriales en France, IXe-Xe siècles. Bruges, 1948.
Les Normands.
Large vue d’ensemble par Charles Homer Haskins, The Normen in Europaen history, Boston-New-York, 1915.

Job. Steenstrup, Normannerne, Copenhague, 1876-82, 4 vol.

Alex. Bugge, Die Vikinger, 1906.

Allen Mawer, The Vikings (dans Cambridge Medieval history, t. III, 1922, pp. 309-339).

Ferdinand Lot, Les Scandinaves dans Les Invasions barbares, t. I, 1937, pp. 117-195.

Pour les invasions en France, Walter Vogel, Die Normannen und das fränkische Reich bis zur Gründung der Normandie : 799-911, Heidelberg, 1906.

Détail de quelques incursions : Ferdinand Lot, La Grande invasion normande de 856-862 (dans Bibliothèque de l’Ecole des Chartes, t. LXIV, année 1908).

— Id., La Loire, l’Aquitaine et la Seine, Robert le Fort (ibid., L. LXXVII, année 1916).

Sur les tributs payés aux Normands (ibid., t. LXXXV, 1924) et Einar Joransen, The Danegeld in France, Rock Island, 1923, pet. in-4°.

Sur la fondation du duché de Normandie, voir Henri Prentout, Essai sur les origines et la formation du duché de Normandie, Caen, 1911, publié à l’occasion du Millénaire de la fondation de la Normandie.

Sur l’apport scandinave dans la toponymie, Ch. Joret, Les noms de lieu d’origine non romane et de colonisation germanique et scandinave en Normandie dans le volume consacré au Millénaire normand (juin 1911).

Sur la signification ethnique de ces noms et la francisation des Normands, F. Lot dans la Romania, t. LIX, année 1933, pp. 234-246 et dans Les invasions barbares et le peuplement de l’Europe, 1939, t. I, pp. 14-158.


Les Idées Politiques du temps.
H. X. Arquillière, L’Augustinisme politique. Essai sur la formation des théories politiques du Moyen Age, 1934.

R. W. et A. J. Carlyle, op. cit.

L. Halphen, L’idée d’Etat sous les Carolingiens (dans Revue historique, t. CLXXXV, 1939).

W. Ohr, Der Karolingische Gattesstaat in Theorie und Praxis, 1902.

J. Reviron, Les idées politiques et religieuses d’un évêque du IXe siècle : Jonas d’Orléans et son De Institutione regia, 1930.

H. Osborn Taylor, The Mediaeval Mind, a History of the development of fought and emotion in the Middle Ages, Londres, 1911, 2 vol.


Les Institutions.
Mêmes traités que pour la période mérovingienne.

Les t. III et IV de la Deutsche Verfassungs Geschichte de G. Waitz, qui traitent de la période carolingienne, ont paru en 3e édition en 1886.

Les chapitres traitant de la décadence mérovingienne, de l’avènement de la nouvelle dynastie, du gouvernement des premiers Carolingiens, du début du régime vassalique étaient composés par Fustel de Coulanges quand la mort le surprit. Ils furent recueillis et publiés en 1892 par Camille Jullian, qui leur donna pour titre Les Transformations de la royauté pendant l’époque carolingienne. Ils demeurent le tableau le plus vigoureux de cette période jusqu’au milieu du IXe siècle.

Pour le détail des institutions on ne peut relever ici que quelques monographies sur l’organisation administrative et judiciaire.

Sur La Chancellerie : A. Giry, Manuel Diplomatique (1894), p. 913 ; Harry Besslau, Handbuch der Urkundenlehre, t. I, 2e éd., 1912.

Sur la Chapelle : W. Lüders, Capella, die Hof Kapell der Karolinger... dans Archiv. für Urkundenforschung, t. II, 1909.

Sur les Comtes du Palais : H. E. Meyer, Die Pfalzgrafen,... (dans Zeitschrift der Savigny-Stiftung, partie germanique, t. XVI, 1921).

Sur les finances publiques et leur ruine :

F. Lot, op. cit., et James Westfall Thompson, The dissolution of the Carolingian fisc in the ninth century, Berkeley (Californie), 1935.

Sur l’armée :

Ferdinand Lot, L’Art militaire et l’armée au Moyen Age, en Europe et dans le Proche-Orient, 1947, t. I ; avec renvoi aux travaux antérieurs.

Sur le droit privé, le droit criminel, la procédure, etc..., voir les ouvrages de Brissaud, Chénon, Declareuil, Esmein, Viollet, etc..., cités plus haut.

Avènement de Charlemagne à l’Empire : Conséquences entraînées par cet événement.

Innombrables travaux sur ce problème. Citons, entre autres :

A. Kleinclausz, L’Empire Carolingien, ses origines, ses transformations, 1902.

W. Ohr, Das Kaisertum, 1904.

Leclère (dans Mélanges Paul Frédéric, 1908).

K. Heldmann, Das Kaisertum Karls des Grossen, 1928.

F. L. Ganshof (dans Le Moyen Age, année 1930).

L. Levillain (dans Revue d’Histoire de l’Eglise de France, année 1932).

L. Halphen, Charlemagne et l’Empire Carolingien, 1947.

Alcuin a joué un rôle essentiel dans la préparation du couronnement selon F. L. Ganshof (dans Bibliothèque d’Humanisme et Renaissance, t. IX, 1947).

Sur le Capitulaire de Quierzy-sur-Oise :

Emile Bourgeois, Le Capitulaire de Kiersy (sic) sur Oise, 1885. Ouvrage manqué.

Fustel de Coulanges, Les articles de Kiersy (sic) 877 (dans Nouvelles recherches sur quelques problèmes d’histoire, 1891, pp. 415-479).

L. Halphen (dans Revue historique, t. CVI, 1911, pp. 286294).

L’ÉGLISE
Histoire de l’Eglise, publiée par A. Fliche et V. Martin, t. VI (1937) : L’Epoque Carolingienne, par Emile Amann, t. VII, 1940. L’Eglise au pouvoir des laïques : 888-1057, par Emile Amann et Auguste Dumas.

H.-X. Arquillière (dans Histoire du Moyen Age de la coll. G. Giotz, t. I, 2e édit., 1941, pp. 589-615).

L’Augustinisme politique (cité plus haut).

Albert Hauck, Kirchengeschichte Deutschlands, 4e éd., 1904, t. II.

Hans von Schubert, Geschichte der Christlichen Kirche im Frühmittelalter, 1921.

K. Vogt, Staat und Kirche von Konstantin dem Grossen bis zut Ende der Karolingerzeit, 1936.


Transformation de la Société. Avènement du régime vassalique.
Fustel de Coulanges, op. cit. Le titre du livre IV (p. 571), Le Triomphe de la Féodalité, est inexact (au lieu de Vassalité), et dû à Camille Jullian et non à l’auteur.

On trouvera une revue des principaux travaux sur le sujet, avec les vues personnelles de l’auteur, par F. Lot dans l’Histoire du Moyen Age de la collection Gustave Glotz, t. I, 2e éd., p. 687-700.

Id., Fidèles ou vassaux? Essai sur la nature juridique du lien qui unissait les grands vassaux à la royauté, depuis le milieu du IXe jusqu’à la fin du XIIe siècle, 1904.

Auguste Dumas, Le Serment de fidélité et la conception du pouvoir au Ier et au IXe siècle (dans la Revue historique de Droit, année 1931).

F. Lot, Le Serment de fidélité à l’époque franque dans Revue belge de philologie et d’histoire, t. XII, 1939. Réponse au mémoire précédent.

C. E. Odegaard, Carolingien oaths of fidelity (dans Speculum, a journal of Medieval Studies, juillet 1941, Cambridge, Mass.).

The Concepts of royal power in carolingian oaths of fidelity (ibid., juillet 1945).

H. Mitteis, Lehnrecht und Staatrecht, Weimar, 1933.

Der Staat des hohen Mittelalters, 2e édit., Weimar, 1944.

Excellent exposé de J. Calmette, La Société féodale, 1923.

Paul Guilhiermoz, Essai sur l’origine de la noblesse en France au Moyen Age, 1902, ouvrage capital.

F. L. Ganshof, Qu’est-ce que la Féodalité ? 2e éd., Bruxelles-Lausanne, 1947. C’est le plus clair exposé de la Féodalité proprement dite, au sens technique du terme. L’auteur est parfaitement an courant de tout ce qui a paru sur le sujet.

Sur la formation de la « Seigneurie », voir les travaux de Perrin et de Déléage cités plus loin.

Bien qu’il traite surtout d’une période postérieure à la nôtre, on aura grand profit à lire le magistral ouvrage dc Marc Bloch, La Société féodale, 1939-40, 2 vol. (forme les vol. 34 et 34 bis de la collection L’Evolution de l’Humanité dirigée par H. Berr).


La Papauté.
E. Caspar, Geschichte des Papestums, t. II, 193 :1.

G. Haller, Das Papsttum, Idee and Wirklichkeit, t. II, 1ere p., 1936.

L. Duchesne, Les premiers temps de l’Etat Pontifical, 3e éd., 1904.

L. Levillain, L’Avènement de la Dynastie carolingienne et les origines de l’Etat pontifical : 749-757 (dans Bibliothèque de l’Ecole des Chartes, t. XCIV, 1933).

P. Kehr, Die sogenanute Karolingische Schenkung von 774 (dans Historische Zeitschrift, t. XL, 1893).

Sur les Fausses Décrétales nombreux travaux exposés ci critiqués avec esse théorie nouvelle sur leur provenance : Ferdinand Lot, Textes Manceaux et Fausses Décrétales (dans Bibliothèque de l’Ecole des Chartes, t. CI et CII, 1940-1941).


Le Monachisme.
Ajouter à la bibliographie de la période précédente :

S. Duluy, La Règle de saint Benoît d’Aniane et la réforme monastique à l’époque carolingienne, Nancy, 1935.

G. de Valous, Le Monachisme clunisien des origines au XVe siècle, 1935, 3 vol.
Institutions ecclésiastiques.
Emile Lesne, La hiérarchie épiscopale en Gaule et en Germanie : 741-882, 1905.

Imbart de la Tour, Les Elections épiscopales dans l’Eglise de France du IXe au XIIe siècle, 1891.

H. Lévy-Bruhl, Etude sur les élections abbatiales en France jusqu’à la fin du règne de Charles le Chauve, 1913.

C. de Clercq, La Législation religieuse franque de Clovis à Charlemagne, Louvain-Paris, 1936.

P. Viard, Histoire de la dîme ecclésiastique, principalement en France, jusqu’au Décret de Gratien, Dijon, 1909.
Le temporel.
Emile Lesne, Histoire de la propriété ecclésiastique eu France, t. II, en 3 vol., 1922-28.

L’Origine des Menses dans le temporel des églises et monastères de France au IXe siècle, Lille-Paris, 1910.

M. Stutz, Geschichte des Kirchlichen Beneficialewesens, 1895.

LA CIVILISATION


La Vie économique.
Outre les ouvrages signalés dans la bibliographie de la période précédente, voir :

H. Pirenne, Mahomet et Charlemagne, 7e éd., Bruxelles, 1939.

La thèse de l’auteur est que la conquête musulmane ayant coupé les communications par la Méditerranée entre l’Europe Occidentale et l’Orient, la Gaule a été obligée de se replier sur elle-même en délaissant le grand trafic, alors que celui-ci subsistait encore aux VIe et VIIe siècles. Cette thèse, présentée de la manière la plus séduisante, commence à rencontrer de sérieuses objections. On trouve tout au moins le contraste trop accentué entre les deux périodes.

A. Dopsch, Wirtschaftsentwicklung dec Karolingerzeit vornehmlich in Deutschland, 2e éd., 1921-22, 2 vol. L’auteur voit dans la période carolingienne une ère de prospérité. Ses arguments sont des plus fragiles, comme l’a montré L. Halphen, Etudes critiques sur l’Histoire de Charlemagne, 1921, pp. 277-306.

Aperçu de F. Vercauteren, disciple de Pirenne, dans Histoire du Moyen Age (coll. Glotz), t. I, pp. 616-633.

James Westfall Thompson, The Commerce of France in the ninth century (dans The Journal of political economic, vol. XXII, 1915, pp. 857-887).

Em. Cooroaert, Des Confréries carolingiennes aux gildes marchandes (dans Annules d’Histoire économique et sociale, année 1942).

Henri Laurent, Aspects de la vie économique dans la Gaule franque : Marchands du Palais et marchands d’abbayes (dans Revue historique, t. CXXXIII, 1938). L’auteur met en lumière le prolongement du concept antique que le grand commerce est l’affaire des pouvoirs publics plutôt que des particuliers.

F. L. Ganshof, Medieval agrarian society in its prime : France, the Lows Countries, and Western Germany, 1947 (extr. de The Cambridge Economic history of Europe, I, 1942).

Les Ports de Provence du VIIIe au Xe siècle (dans Revue historique, t. CLXXIII, année 1938).

R. Latouche, L’Economie agraire et le peuplement des pays bocagers (dans Revue de Synthèse historique, 1939).

S. Loisel, Essai sur la législation économique des Carolingiens, 1904 (thèse de la Faculté de Droit de Caen).


La Monnaie.
Maurice Prou, Catalogue des monnaies carolingiennes de la Bibliothèque Nationale, Introduction, 1896, gr. in-8°.

A. Blanchet et A. Dieudonné, Manuel de Numismatique française, 1911-1936, 4 vol. Voir le tome I, le début du tome II et, pour le commencement des monnaies féodales, le tome IV.

F. Friedensberg, Münzkunde und Geldgeschichte der Einzel Staaten, Munich-Berlin, 1926.

Marc Bloch, Le problème de l’or au Moyen Age (dans Annales de l’histoire économique et sociale, t. V, 1933).

M. Lombard, L’Or musulman du VIIe au Xe siècle (ibid., 1947).
Régime de la Propriété.

Modes d’Exploitation.


Outre les ouvrages de Benjamin Guérard, de Fustel de Coulanges, de Marc Bloch, etc..., cités à la bibliographie de la période précédente, voir :

Henri Sée, Les Classes rurales et le régime domanial en France au Moyen Age, 1901.

F. L. Ganshof (voir Vie Economique).

Ch.-Edmond Perrin, Recherches sur la Seigneurie rurale en Lorraine d’après les plus anciens censiers : IXe-XlIe siècles, 1935.

André Déléage, La vie économique et sociale de la Bourgogne dans le Haut Moyen Age, Mâcon, 1941, 2 vole plus 2 vol. de cartes.
La Vie Urbaine.
F. Vercauteren, Etudes sur les Civitates de la Belgique seconde. Bruxelles, 1934. Cf. F. Lot dans le Journal des Savants, mars-avril 1935.

Ferdinand Lot, Recherches sur la population et la superficie des cités remontant à la période gallo-romaine. Première partie, 1945-47 (fasc. 287 de la Bibliothèque de l’Ecole des Hautes Etudes). Cette première partie traite des cités de la Viennoise, des Alpes-Maritimes, des deux Narbonnaises.


La Vie Artistique.
Ouvrages déjà cités de L. Bréhier et J. Hubert.

J. Hubert et R. Lantier, Origines de l’Art français (1947).

R. Rey, L’Art roman et ses origines (1947).

Sur la nouvelle écriture et les manuscrits à peinture, les recherches de L. Delisle, Lehman, Lindsay, Rand, Dobiach-Rojdestvensky, Lauer, etc..., sont résumées et appréciées avec des vues personnelles par Emile Lesne, Histoire de la Propriété ecclésiastique en France, t. IV : Les Livres, Scriptoria et Bibliothèques, du commencement du Ville à la fin du XIe siècle, Lille, 1938. Th. Gerold, La Musique au Moyen Age, 1932. H. Marrou, Saint Augustin et la fin de la culture antique (1938).


L’Enseignement et la Réforme du latin.
Les travaux consacrés à ce sujet sont exposés par Mgr Em. Lesne dans son Histoire de la Propriété ecclésiastique en France, au tome VI : Les Ecoles, de la fin du VIIIe siècle à la fin du XIIe, 1940.

Henry Osborn Taylor, The classical heritage of the middle ages, 3e éd., Londres, 1911.

Renaissance du latin classique et retour à l’orthographe latine antique :

F. L. Ganshof, A propos de la révision de la Bible par Alcuin (Bibliothèque d’Humanisme et Renaissance, 1947)

Ch. Beaulieux, Histoire de la formation de l’orthographe française, des origines au XVIe siècle, 1927.

Pour les changements dans la langue parlée, il suffit de renvoyer à un traité de philologie romane et à la magistrale Histoire de la langue française de Ferdinand Brunot, t I.


La Littérature Latine.
Outre la bibliographie de l’ère précédente voir :

J. de Ghellinck, Littérature latine au Moyen Age, II : De la Renaissance carolingienne jusqu’à saint Anselme, 1939.

Le chapitre sur la vie intellectuelle de dom Gabriel Théry dans l’Histoire du Moyen Age (coll. Glotz), t. I, 2e éd., pp. 634-653.

Emile Amann dans Histoire de l’Eglise (coll. A. Fliche et V. Martin), t. VI, chap. II, pp. 71-106, et pp. 303-319 ; t. VII, chap. II, PP 504-525 (pour le Xe siècle).

Reto R. Bezzola, Les Origines de la littérature courtoise en Occident, 1re partie : La Tradition impérialiste de la fin de l’Antiquité au XIe siècle, 1944 (Bibliothèque de l’Ecole des Hautes Etudes, fasc. 236), chap. V, pp. 86-224.

L’Histoire littéraire de la France de dom Rivet et autres Bénédictins, dont les t. IV à VI (1735-42) sont consacrés à la période carolingienne, n’est pas sans rendre encore des services.

L’Histoire littéraire de la France avant le XIIe siècle de J.-J. Ampère (1839-41, 3vol.) est très vieillie.

De même celle d’Adolph Ebert, Allgemeine Geschichte der Literatur des Mittelalters un Abendland, Leipzig, 1874-87, 3 vol., trad. française d’Aymeric et Condamine, Paris, 1883, 3 vol.

Au courant des travaux publiés jusqu’à 1910 est le Grundriss der lateinischen Literatur des Mittelalters de Max Manitus, dont le t. I va jusqu’au milieu du Xe siècle. Indispensable, l’ouvrage est, au fond, une bibliographie raisonnée.
La Pensée théologique et philosophique. La Science.
Dans les nombreux traités de théologie et de philosophie, en toutes langues, l’époque carolingienne tient une place modeste et à juste titre, vu son peu d’originalité. Il suffit de renvoyer aux travaux suivants :

G. Bruhnes, La Foi chrétienne et la philosophie au temps de la Renaissance carolingienne, 1903.

H.-X. Arquillière dans l’Histoire du Moyen Age (de la coll. Glotz, 2e édit., t. I, pp. 508-606, et, Gabriel Théry, ibid., pp. 630 à 653.

Emile Amann dans Histoire de l’Eglise de A. Fliche et V. Martin, t. VI, pp. 303

344 ; t. VII, pp. 504-522.

Etienne Gilson, La Philosophie au Moyen Age des origines patristiques à la fin du XIVe siècle, 2e éd., 1944.

L. W. Laistner, op. cit.

Le seul penseur qui semble original est l’Irlandais Jean (Johannes Scotus ou Erigena).Ses idées ont été remises sous leur vrai jour par dom Cappuyns, Jean Scot Erigène, sa vie, son œuvre, ses idées, 1933. Cf. Et. Gilson, op. cit., pp. 201-222.

Jean s’inspire des écrits du Pseudo-Denys l’Aréopagite. Le P. Gabriel Théry met en valeur cette influence, Scot Erigène, traducteur de saint Denys (dans le Bulletin du Cange, année 1931).

La méthode scolastique commence à poindre. Voir J. Ember, dans Philosophisches Jahrbuch, t. II, XXV, XXVI.

Dans le dernier tiers du Xe siècle, la physionomie la plus éclatante est celle du célèbre « écolâtre » (professeur) de l’église de Reims, Gerbert, le futur pape SilvestreII. Comme philosophe et mathématicien il est peu original, mais il a eu le mérite d’enseigner tout ce qu’on pouvait savoir de son temps. L’ouvrage de F. Picavet, Gerbert, pape philosophe (sic), d’après l’histoire et la légende (1897) est vieilli. Brève notice de F. Lot dans Fêtes du Millénaire de Gerbert à Aurillac, le 30 juillet 1938 (publiée par l’Académie des Inscriptions).

Les oeuvres mathématiques authentiques ont été éditées par le savant russe Nicolas Boubnov, Gerberti opera mathematica, Berlin, 1899.

LA SOCIÉTÉ
L’État moral.
Sur la cour et l’aristocratie, Bezzola, op. cit.

Sur le monde des clercs et des laïques et leurs rapports, Aug. Dumas dans Histoire de l’Eglise de A. Fliche et V. Martin, t. VII, pp. 452-503.


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