97 ans de déni : ça suffit !



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DOSSIERS PERMANENTS


  • Observatoire du Négationnisme du Collectif VAN

  • Récapitulatif des principaux faits et articles négationnistes relevés depuis 2006.

  • http://www.collectifvan.org/article.php?id=21105



    Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)

    Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)

    La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).

    "Dossier Zarakolu" mis à jour sur le site du Collectif VAN



    1. Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Retrouvez sur le site du Collectif VAN toutes les informations sur le Dossier Ragip Zarakolu, éditeur, journaliste, militant des droits de l'homme en Turquie, arrêté à Istanbul le vendredi 28 octobre 2011 avec la sociologue Busra Ersanli, inculpé comme elle le mardi 1er novembre 2011 d'«appartenance à un groupe terroriste armé» et actuellement incarcéré dans la prison de haute sécurité de Metris. La Turquie détient le record du nombre de journalistes emprisonnés : près de 60. «Aucun pour leurs écrits, tous pour des dossiers de terrorisme», se justifie Egemen Bagis, le ministre des affaires européennes ! Le Collectif VAN vous invite expressément à signer les pétitions internationales de soutien aux intellectuels turcs et kurdes détenus arbitrairement en Turquie.

      Trouvez le Dossier Ragip Zarakolu en cliquant ici

    2. http://www.collectifvan.org/article.php?r=9&id=58378



    Le génocide arménien et la loi : que disent les candidats ?

    Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - En cette période d'élections présidentielles, il paraît intéressant de pouvoir relire les déclarations - récentes ou moins récentes - des principaux candidats, de leur parti, et des personnalités politiques - qu'elles soient ou non candidates, concernant le génocide arménien et la pénalisation de sa négation, la Turquie, la loi Gayssot, la loi sur les Harkis, etc. Un dossier préparé par le Collectif VAN et qui sera actualisé régulièrement, même au-delà des échéances d'avril et mai 2012.

    http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=63189

    Revue de Presse des dépêches AFP

    Le Collectif VAN répertorie sur cette page toutes les dépêches AFP en lien avec le génocide arménien et la Turquie.

    http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=60725
      1. SITES INTERESSANTS



    Visitez nos liens : http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7



      1. RASSEMBLEMENTS
        EXPOSITIONS-CONCERTS-SPECTACLES-PARUTIONS


    Agenda - CCAF-Paris : Manifestation contre la venue d’Ilham Aliev

    Agenda - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN relaye ici l'appel à manifester à Paris, diffusé par le CCAF.

    CCAF


    Manifestation le 18 septembre contre la venue d’Ilham Aliev à Paris

    12-09-2012

    Le dictateur azerbaïdjanais Ilham Aliev, qui vient d’honorer l’assassin Ramil Safarof pour avoir commis un crime particulièrement barbare contre un Arménien sera à Paris le 18 septembre afin d’assister à l’inauguration de l’exposition des Arts islamiques au Musée du Louvre. A cette occasion, il sera reçu par le président de la République, François Hollande.

    Cette visite, ainsi que cette réception, apparaissent comme particulièrement inacceptable dans le contexte d’opprobre international qui entoure aujourd’hui ce chef d’Etat. En effet, le 31 août dernier, Ilham Aliev a reçu comme un héros et élevé en grade cet officier azerbaïdjanais que le gouvernement hongrois de Viktor Orban avait transféré à Bakou pour qu’il y purge le restant de sa peine. La Hongrie avait condamné Safarov à la perpétuité en 2006 pour un crime particulièrement cruel : la décapitation à coups de hache, pendant son sommeil, du lieutenant arménien Kourken Markarian qui assistait avec lui à Budapest à un stage de l’Otan dans le cadre du partenariat pour la paix…

    La grâce et la promotion dont a bénéficié ce criminel de la pire espèce constituent un encouragement clair à la barbarie et à l’arménophobie. Ces passe-droits et ces privilèges procèdent de la logique génocidaire du régime azerbaïdjanais qui est en train de se surarmer pour accomplir son plan d’extermination des Arméniens du Haut Karabagh.

    Recevoir dans ces conditions Ilham Aliev, c’est favoriser la sauvagerie, c’est renforcer l’arménophobie, c’est ajouter le déshonneur au déshonneur.

    Ilham Aliev, qui tout en délivrant un terrible message de haine à la face du monde est en train de lancer un défi au droit international ne doit pas être reçu à l’Elysée.

    Ilham Aliev, dont le régime a procédé à la destruction de tout le patrimoine culturel arménien à sa portée, et en particulier les 4000 croix de pierre du site de Djulfa, n’a rien à faire au Musée du Louvre.

    Le CCAF appelle l’ensemble des démocrates et des défenseurs de droits de l’homme à exprimer leur indignation face à ce déni d’humanité en participant au grand rassemblement qui aura lieu le 18 septembre à 18h devant l’ambassade d’Azerbaïdjan 78 avenue d’Iéna.

    http://www.ccaf.info/item.php?r=0&id=569

    http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=67142

    Agenda - 23 septembre 2012 : ouverture du Mémorial de la Shoah, Drancy

    Agenda - 23 septembre 2012 : ouverture du Mémorial de la Shoah, Drancy - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - 70 ans après le début de la déportation des Juifs de France vers les camps d‘extermination nazis, le Mémorial de la Shoah inaugure à Drancy un nouveau lieu d’histoire et d’éducation situé face à la Cité de la Muette. Réalisé à l’initiative et grâce au soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, ce centre a pour vocation de présenter l’histoire du camp de Drancy.

    Crif


    Habitat collectif bâti dans les années 1930, mais jamais achevé, la Cité de la Muette devient en 1941 un camp d’internement, puis en 1942 le camp de regroupement des Juifs de France en vue de leur déportation vers les camps d’extermination. 67 000 des 75 000 Juifs déportés de France sont passés par Drancy entre l’été 1941 et l’été 1944. À nouveau habitée depuis 1948, la Cité de la Muette a vu se construire peu à peu la mémoire du camp de Drancy : pose de plaques commémoratives, érection d’un monument du souvenir, classement des bâtiments au titre des monuments historiques depuis 2001.

    Construit sur un terrain cédé gracieusement par la mairie de Drancy, ce mémorial a été conçu par l’architecte suisse Roger Diener comme un bâtiment sobre et digne. Respectueux du site et de l’environnement urbain, il offre au visiteur une vue panoramique sur la Cité de la Muette. Il s’articule sur 5 niveaux : une salle de conférence au sous-sol, des espaces d’accueil au rez-de-chaussée, des salles pédagogiques pour recevoir les groupes, un centre de documentation. Une exposition permanente à laquelle ont contribué le documentariste Patrick Rotman et la réalisatrice Delphine Gleize, retrace l’histoire et le fonctionnement du camp, ainsi que la vie quotidienne des internés.

    Complémentaire du Mémorial de la Shoah de Paris, le Mémorial de la Shoah à Drancy est un lieu de médiation entre le site de l’ancien camp et le public, un lieu d’histoire et de transmission. Il permettra au public scolaire comme au grand public de mieux connaître l’histoire de la Cité de la Muette et notamment le rôle central du camp de Drancy dans l’exclusion des Juifs de France pendant la Seconde Guerre mondiale et dans la mise en œuvre de la « Solution finale » par les nazis en France, avec la complicité du gouvernement de Vichy.

    Informations pratiques

    110-112 avenue Jean-Jaurès

    93700 Drancy

    contact@memorialdelashoah.org



    www.memorialdelashoah.org

    Ouvert du dimanche au jeudi, de 10h à 18h. Fermé certains jours fériés nationaux et certains jours de fêtes juives.

    http://www.crif.org/alireavoiraecouter/23-septembre-2012-ouverture-du-m%C3%A9morial-de-la-shoah-drancy/32458

    http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=66926

    Agenda - France 3/1er octobre : "Drancy 1941-1944, un camp aux portes de Paris"

    Agenda - 1er octobre : "Drancy 1941-1944, un camp aux portes de Paris" - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Un documentaire inédit écrit et réalisé par Philippe Saada. Historien co-auteur : Michel Laffitte. Avec la voix de Yvan Attal. Diffusion lundi 1 octobre 2012 à 23h30 sur France 3.

    CRIF


    Publié le 12 Septembre 2012

    (Communiqué de France 3)



    Serge Klarsfeld : « Drancy est le lieu le plus connu dans le monde entier de la mémoire de la Shoah en France : dans la crypte de Yad Vashem à Jérusalem, où sont gravés dans la pierre les lieux les plus notoires de concentration et d’extermination des Juifs, Drancy est le seul lieu de mémoire français à figurer. » Drancy, dont la mémoire dérange encore, s’apprête à ouvrir ses portes au public cet automne en lieu et place de l’ancien camp.

    Drancy : ville de la Seine Saint-Denis, située aux portes de Paris, à dix kilomètres à peine de la Gare de l’Est. En 1942, à trois quarts d’heure en bicyclette de la place de la République. Aujourd’hui à dix minutes à peine en transports en commun. La Cité de la Muette à Drancy fut le lieu de transit des Juifs arrêtés en France et déportés ensuite vers les camps de la mort. Pour plus de 65 000 Juifs de France, elle fut l’antichambre de l’extermination, gardée par des gendarmes français, soutenue par Vichy. Drancy, pour toujours, symbole de la déportation des Juifs de France.

    Ce documentaire inédit a pour vocation de raconter dans son intégralité l’histoire du camp, à l’aide des dernières découvertes d’archives menées par le Mémorial de la Shoah et grâce aux recherches récentes d’historiens, dont Michel Laffitte, spécialiste de Drancy et coauteur du film.

    De 1942 à 1944, près de la totalité des 76 000 Juifs déportés de France passèrent par Drancy. Certains n’y séjournèrent qu’un jour ou deux, avant de monter dans le train qui les emmenait à la mort, d’autres, la majeure partie, y restèrent quelques semaines voire quelques mois. Mais pour la quasi-totalité, l’échéance fut identique : la déportation vers les camps de Pologne pour y être assassinés.

    Comment ce grand ensemble moderniste, fleuron du logement social des années 30, est-il devenu le lieu d’internement et de transit des Juifs en France pendant la guerre ? Comment a-t-il pu fonctionner ? Quelle y fut la vie de ses internés ? Quelles responsabilités y endossèrent l’État français et l’occupant nazi ?

    Commandé par les Allemands et administré par les Français, le camp de Drancy, miroir des relations ambigües entre l’Allemagne et le régime de Vichy, est un concentré privilégié des politiques qui s’y sont succédées : alternances de zèle et de blocage ont eu raison du destin individuel et familial des Juifs internés à Drancy. De nombreux témoins directs, vivants et posthumes, de nombreuses archives jamais dévoilées (journaux intimes, correspondances clandestines, dessins…) forment un ensemble d’une grande émotion.

    « Drancy 1941-1944, un camp aux portes de Paris » dépasse le cadre commémoratif et apporte un nouvel éclairage sur le sort des Juifs en France entre 1941 et 1944 et le partage des responsabilités entre autorités nazies et administration française. Renouvelant le regard sur cette période noire de notre histoire, ce documentaire nous permet d’affronter notre passé, pour mieux le comprendre et le confronter pleinement à la mémoire collective.

    Un film de Philippe Saada

    Historien co-auteur : Michel Laffitte

    Avec la participation de France Télévisions et de Toute l’Histoire –AB Groupe,

    Avec le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, du Centre National du Cinéma et de l’Image Animée, de la PROCIREP – Société des Producteurs et de l’ANGOA, et en partenariat avec le Mémorial de la Shoah.



    http://www.crif.org/fr/alireavoiraecouter/france-3-drancy-1941-1944-un-camp-aux-portes-de-paris/32548

    http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=67093

    Agenda - Festival d’Ile de France "Diaspora, Musiques en partance"




    Agenda - Festival d’Ile de France "Diaspora, Musiques en partance" - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Festival d’Ile de France propose chaque année, aux mois de septembre et d’octobre, une trentaine de concerts dans des lieux du patrimoine francilien. Sa programmation variée présente des musiques classiques, de la Renaissance à la création contemporaine, des musiques du monde aux musiques actuelles, avec bien souvent des passerelles entre ces répertoires. L'édition 2012, 29 concerts dans 26 lieux, se tient du 8 septembre au 14 octobre. Elle est axée sur le thème "Diaspora, Musiques en partance" : "Hier comme aujourd’hui, des hommes, des peuples partent. Que le chemin soit celui du déracinement ou de la terre promise, de la fuite ou de la quête, la vie est devenue celle de l’exil, parcours d’une multitude ou d’un homme seul à la recherche d’une terre plus accueillante". A écouter : Claude Tchamitchian, le Choeur d'Arménie "ARMENIAN VOICES", le concert lecture L’Affiche Rouge, ODYSSEE, Création pour choeurs et orchestre, dirigée par Roland Hayrabedian, et bien d'autres événements à découvrir... En accompagnement de ces concerts, auront lieu des débats sur les diasporas ainsi que des master-classes. Komitas sera à l'honneur de l'une d'entre elles.


    Découvrez tout le programme ici

    Version simplifiée du pdf à télécharger en fin d'article, ci-dessous.

    Informations et réservations sur le site :

    http://www.festival-idf.fr/2012/blog/

    Voici une sélection de quelques concerts et événements :

    YOM - "D'Est en Ouest" - Concerts & déambulation


    Yom & the Wonder Rabbis - Création avec Yom, Farid D, Claude Tchamitchian, Bijan Chemirani - Fanfare Klezmer d'Ile-de-France & Orchestre d'Harmonie de La Courneuve
    • Vendredi 14 septembre 2012 à 20h
    La Dynamo de Banlieues Bleues + Le Cabaret Sauvage, Pantin / Paris (0)
    • Vendredi 14 septembre 2012 à 22h
    Le Cabaret Sauvage, Paris (75)

    Choeur d'Arménie

    ARMENIAN VOICES - Choeur d’hommes - Solistes du Hover Chamber Choir


    • Dimanche 16 septembre 2012 à 16h30
    Église Notre-Dame de Taverny, Taverny (95)

    L’Affiche Rouge - concert lecture

    Sylvain Kassap, clarinette - Jerôme Imard, lecture


    • Dimanche 16 septembre 2012 à 16h
    Fort du Trou d'Enfer, Forêt domaniale de Marly (78)
    • Vendredi 5 octobre 2012 à 20h45
    Le Comptoir, Fontenay-sous-Bois (94)

    L'Echo du Bosphore - Dialogue entre Orient et Occident

    Ensemble Doulce Memoire - Ensemble Kudsi Erguner - Dir. Denis Raisin Dadre


    • Samedi 22 septembre 2012 à 20h45
    Eglise de Saint-Sulpice-de-Favières, Saint-Sulpice-de-Favières (91)

    Les Voix du Rebétiko - Hommage à Roza Eskenazi

    Savina Yannatou, Grèce (Chants Sépharades) - Mehtap Demir, Turquie - Yota Nega, Grèce


    • Dimanche 23 septembre 2012 à 17h
    Le Cabaret Sauvage, Paris (75)

    "L’Appel du Levant" - Concert-lecture (Gibran, Chopin, Ravel, El Bacha)

    Abdel Rahman el Bacha, piano - Michael Lonsdale, lecture


    • Dimanche 23 septembre 2012 à 16h30
    Abbaye des Vaux de Cernay, Cernay-la-Ville (78)

    ODYSSEE - Création pour choeurs et orchestre

    Ensemble Musicatreize - 200 chanteurs d’Ile-de-France - Ensemble Itinéraire - Proxima Centauri - Oscar Strasnoy, composition - Roland Hayrabedian, direction


    • Dimanche 7 octobre 2012 à 16h30
    Pavillon Baltard, Nogent-sur-Marne (94)

    DIPTYQUES - Paris-BeyrouthZad Moultaka - Ensembles Mezwej, Accroche Note et C.Barré - Orchestre et choeur franco-libanais
    • Samedi 13 octobre 2012 à 20h30
    Institut du Monde Arabe, Paris (75)

    En accompagnement de ce programme :

    Débats


    MÉMOIRES DE DIASPORAS,
    ENTRE EFFACEMENT ET TRANSMISSION

    Lundi 17 septembre à 20h

    Grand auditorium du Collège
    des Bernardins, Paris 5e
    Table ronde avec Alexis Nouss,
    professeur à la School of European Studies
    de l’Université de Cardiff (Royaume-Uni),
    fondateur et directeur du groupe
    de recherche montréalais POexil, Michel Bruneau,
    géographe, directeur de recherche émérite
    au CNRS, auteur notamment de Les Grecs
    Pontiques: diaspora, identité, territoires,
    1998, CNRS-Editions, Paul Alerini,
    psychanalyste, et Zad Moultaka, compositeur.
    Animée par Virginie Symaniec, chercheur
    et traductrice, docteur en Études théâtrales
    en 2000 de l’Université Paris III, et
    Alexandra Galitzine-Loumpet, anthropologue,
    docteur de l’Université Paris I.
    En partenariat avec le Collège des Bernardins
    et en collaboration avec les rencontres
    Non-lieux de l’exil (Réseau Asie, CNRS/FMSH)

    DIASPORAS, UNE HISTOIRE EN DEVENIR :
    VERS UN MONDE TRANSNATIONAL ?

    Mardi 2 octobre à 18h30

    Auditorium du Pôle des langues
    et civilisations, Paris 13e
    Table ronde avec Stéphane Dufoix,
    maître de conférences HDR
    en sociologie (Université Paris
    Ouest Nanterre, laboratoire Sophiapol)
    et membre de l’Institut universitaire de France,
    auteur notamment de La Dispersion.
    Une histoire des usages du mot diaspora,
    Paris, Amsterdam, 2012, Dominique Schnapper,
    directrice d’études à l’EHESS,
    El Mouhoub Mouhoud, professeur
    d’économie à Université Paris IX-Dauphine.
    Animée par François Durpaire, historien.
    En partenariat avec la Bibliothèque
    universitaire des langues et civilisations
    (BULAC). Dans le cadre du cycle
    de conférences Les Mardis de la BULAC.
    Réservations au 01 58 71 01 01
    ou au 01 81 69 18 38.

    MASTERCLASS

    CONÇU SPÉCIFIQUEMENT POUR DES ENSEMBLES


    D’INSTRUMENTISTES OU DE CHANTEURS AMATEURS
    AFIN QU’ILS PUISSENT EXPLORER LES CULTURES MUSICALES
    PRÉSENTÉES LORS DES CONCERTS :

    LE RÉPERTOIRE SACRÉ ET PROFANE DE KOMITAS

    (Arménie)


    Masterclass de Sona Hovhanisyan,
    chef du Hover Chamber Choir, auprès
    du choeur La Chapelle du Prince de Conti,
    dirigé par Matthieu Boutet
    (L’Isle-Adam, 95).


    TÉLÉCHARGER :
     Le programme du Festival d’Ile de France http://collectifvan.org/pdf/10-42-51-19-07-12.pdf

    http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=65758

    Agenda - 3 octobre : «Poètes arméniens disparus»

    Agenda - 3 octobre : «Poètes arméniens disparus» - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Palais Littéraire et Musical vous prie d'honorer de votre présence la soirée du mercredi 3 octobre 2012 à 20h45

    Auditorium Louis-Edmond Pettiti • Maison du Barreau • 2 rue de Harlay, 75001 Paris

    présidée par

    Madame Christiane Féral-Schuhl
    bâtonnier de l’Ordre

    au cours de laquelle



    Monsieur Vincent Nioré
    Avocat au barreau de Paris, ancien Secrétaire de la Conférence, ancien Membre du Conseil de l’Ordre et

    Monsieur Sévag Torossian
    Avocat au barreau de Paris, écrivain

    évoqueront les :



    «Poètes arméniens disparus»


    TÉLÉCHARGER :
     Invitation

    http://collectifvan.org/pdf/10-49-42-12-09-12.pdf

    Agenda - "Concrete Tears" : Exposition de Melik Ohanian




    Agenda - "Concrete Tears" : Exposition de Melik Ohanian - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org

    Musées Nationaux du XXe Siècle des Alpes-Maritimes



    Exposition organisée par les musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes et la Réunion des musées nationaux – Grand-Palais dans le cadre de la manifestation en trois volets

    Exils


    Réminiscences et Nouveaux Mondes

    24 juin – 8 octobre 2012

    Musée national Marc Chagall

    Musée national Fernand Léger

    Musée national Pablo Picasso La Guerre et la Paix

    Melik Ohanian

    Concrete Tears, 3451
    2006/2012

    Dans le cadre de l'exposition Exils, les musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes et la Réunion des musées nationaux-Grand palais ont proposé à Melik Ohanian de réfléchir à un projet qui pourrait prendre place dans la magnifique nef romane du musée national Pablo Picasso La Guerre et la Paix à Vallauris. L'artiste a choisi de présenter dans sa version complète une installation partiellement réalisée en 2006 à l'Institut d'art contemporain de Villeurbanne dans le cadre de l'exposition monographique « Let's Turn or Turn Around ». Intitulée Concrete Tears,3451, elle porte donc une double date (2006/2012) et signifie en français « larmes de béton ».

    Composées d'un mélange de ciment et de résine, 3451 larmes de béton sont suspendues grâce à des fils d'acier. L'ensemble est maintenu en lévitation grâce à une structure ajourée en inox miroitant. Le motif décoratif découpé en creux dans le métal évoque ceux des céramiques orientales et sera décliné dans d'autres matériaux lors de la production de nouvelles oeuvres (Datcha project), telle une histoire formelle du monde en perpétuelle réécriture. Une simulation virtuelle a permis à l'artiste d'adapter sa « dentelle » de larmes à l'édifice ancien en pierres de taille. Plongée dans une pénombre relative, la perception de l'installation varie en fonction du déplacement des visiteurs et de l'incidence de la lumière naturelle. D'environ 3 m3, l'ensemble fonctionne comme une projection volumétrique dans l'espace de ce motif décoratif en deux dimensions.

    « Il ne fait pas très clair dans cette chapelle » déclarait Picasso à Claude Roy « et je voudrais qu'on ne l'éclaire pas, que les visiteurs aient des bougies à la main, qu'ils se promènent le long des murs comme dans des grottes préhistoriques, découvrant les figures, que la lumière bouge sur ce que j'ai peint, une petite lumière de chandelle ». Outre une même puissance dans leur posture respective d'artiste et une apparente fragilité dans la rencontre avec leurs oeuvres, Pablo Picasso et Melik Ohanian partagent un rapport critique à l'Histoire. Pour l'artiste, « l'architecture du drame » qu'incarne le cube diaphane de Concrete Tears, 3451 révèle une émouvante pensée plastique face au réel contrasté de notre époque. Elle matérialise la physicalité de l'espace entre Paris et Erevan, un écart constitué par les 3451 kilomètres évoquant symboliquement le déplacement des survivants arméniens en 1915 et décrit par l'artiste comme une « topographie imaginaire ». Comme souvent dans son travail, l'oeuvre est un scénario sans narration, une image incarnée qui connecte chacun d'entre nous avec l'Histoire. De quelle mémoire sommes-nous dépositaires ? Comment traduire l'écart entre le passé (familial et/ou universel) dont nous héritons et le présent qui nous construit ? Poursuivant le message éthique porté par l'oeuvre de Pablo Picasso dans ses panneaux La Guerre et la Paix, Melik Ohanian modifie les représentations du monde en proposant des chemins de traverse qui élargissent notre territoire mental vers d'autres destinées, celle de l'identité de l'Autre. Car l'exil induit pour celui qui part comme pour sa descendance une représentation métaphorique de la géographie, symbolisée par Concrete Tears, 3451 : une tension entre des temporalités a priori inconciliables et un héritage complexe pour les générations qui se succèdent. De la question identitaire que chacun peut vivre ou partager naît l'universalité : une re-connaissance de la différence.

    Melik Ohanian (né à Lyon 1969, habite entre New York et Paris) est diplômé des écoles supérieures d'art de Montpellier et de Lyon. Il explore le monde depuis plusieurs années. Son oeuvre interroge principalement les notions de territoire et de temps, comme en témoigne son dernier film DAYS, I See what I Saw and what I will See (2011). L'artiste a également recours à d'autres techniques d'expression, telle la photographie. Initiée en 2000, la série des Selected Recordings s'enrichit régulièrement à l'occasion de ses nombreux déplacements. De grandes images à tirage unique nous projettent dans des espaces naturels ou construits, vides de toute présence humaine et ne portant aucune indication de lieu ou de date. Le questionnement sur la notion d'identité est au coeur de nombreux projets tel You are mY destinY (2003) qui l'entraîna dans un périple depuis l'Europe jusqu'à l'Amérique sur les traces de trois inconnus portant le même nom que lui. Depuis 2005, il poursuit le projet Datcha Project - ou « zone de non-production » - qui accueille en Arménie des personnes de cultures différentes.

    De l'Islande à l'Arménie, de l'Amérique latine aux déserts mexicain et californien, de Tokyo à Vallauris, le monde constitue selon Melik Ohanian un espace dont le centre est introuvable. Grâce à ses images à la fois simples et très étudiées, le réel s'offre à nous par le biais de fragments décalés et interstitiels. L'artiste cherche à éclairer la complexité de notre rapport au temps, à nous-mêmes et aux autres, interrogeant l'intime et le collectif. Dans la chapelle peinte par Pablo Picasso, la démarche conceptuelle qui sous-tend la matérialisation de 3451 larmes par Melik Ohanian invite ainsi à une réflexion sur l'existence, renvoyant notre mémoire individuelle à une Histoire universelle.

    Diana Gay
    Conservatrice du patrimoine
    Musée national Fernand Léger

    Exils Entretien Concrete Tears 3541 6 juillet 2012

    contact presse : Florence Le Moing, florence.lemoing@rmngp.fr

    communiqué de presse français CP Exils


    http://www.musees-nationaux-alpesmaritimes.fr/library/exils/CP%202%20Exils%203%20janvier%202012.pdf


    TÉLÉCHARGER :
     Entretien avec Melik Ohanian http://www.collectifvan.org/pdf/02-13-54-10-09-12.pdf

    http://www.musees-nationaux-alpesmaritimes.fr/picasso/expositions/en-cours/

    http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=66983

    Agenda - Paris : Conférence et exposition sur Fritdjof Nansen

    Agenda - Paris : Conférence et exposition sur Fritdjof Nansen - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Une conférence et une exposition sont consacrées à l’explorateur et humaniste norvégien Fridtjof Nansen, le 10 octobre 2012 à 19h à la Maison de Norvège à la Cité Internationale Universitaire de Paris. Cet événement sera suivi d’une exposition et de deux conférences à la Maison des Etudiants Arméniens, également, à la Cité Internationale Universitaire de Paris, le 17 octobre et l’exposition sera inaugurée le même jour.


    Une conférence et une exposition sur Fridtjof Nansen

    Fridtjof Nansen (né le 10 octobre 1861), explorateur, homme de science et humaniste a reçu le Prix Nobel de la Paix en 1922 pour son travail humanitaire.

    La conférence sera donnée par Mme Anne Rief, spécialiste de la biographie de Fridtjof Nansen et suivie du vernissage de l’exposition « Nansen humaniste et homme de science ».

    Le mercredi 10 octobre 2012 à 19h

    à la Maison de Norvège, Cité Internationale Universitaire de Paris, 7 bd Jourdan, 75014 Paris

    (RER B : Cité universitaire, Tramway T3 : Cité Universitaire)
    Invitation valable pour 2 personnes, dans la limite des places disponibles. Réservation avant le 28 septembre: accueil.norvege@ciup.fr

    La manifestation est organisée en coopération avec


    la Maison des Etudiants Arméniens.

    http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=67251

    Exposition du 26 juin au 27 octobre: Hommage aux enfants de la Shoah

    Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à lire cette annonce publiée sur le site officiel de la Mairie de Paris le 13 juin 2012.

    Paris.fr

    [13/06/2012]

    Hommage aux enfants de la Shoah

    Juillet 1942, près de 14 000 Parisiens sont arrêtés par la police française et rassemblés au Vélodrome d’hiver. Parmi eux de nombreux enfants. Au travers de l'exposition "C'étaient des enfants" la Mairie de Paris honore leur souvenir et celui des milliers de leurs camarades qui ont survécu à la Shoah en présentant aux visiteurs lettres, photographies, dessins et documents officiels. Salon d'accueil de l'Hôtel de Ville. Du 26 juin au 27 octobre - Gratuit.

    Dans l’ensemble de l’Europe, 1 500 000 enfants juifs ont été tués. Parmi eux, 11 400, dont 2 000 qui n’avaient pas six ans ont été déportés depuis la France ou ont trouvé la mort dans l’un des camps d’internement installés sur le territoire. La majorité de ces jeunes victimes étaient de petits Parisiens. Deux-cents seulement sont revenus vivants.

    « Survivants », « enfants cachés » ou encore « rescapés », les termes pour désigner ces enfants qui ont échappé aux déportations sont nombreux, et invitent à s’interroger : survivre et après ?

    L'exposition "C'étaient des enfants" apporte un éclairage sur cette période de notre histoire, en présentant de nombreux documents inédits, issus de collections particulières, comme ce journal tenu en juillet 1942 par une adolescente juive parisienne, membre des Éclaireurs israélites, qui parcourt Paris le jour de la rafle du Vel’d’Hiv’ afin de porter secours à des enfants laissés seuls.

    Voir aussi le reportage sur "La médaille des Justes" qui distingue ceux qui ont secouru des Juifs pendant la seconde guerre mondiale. Cet article est extrait d' "à Paris+" le supplément numérique du magazine "à Paris", trimestriel de la Ville de Paris.


    Infos pratiques

    Du 26 juin au 27 octobre


    Salon d'accueil de la Mairie de Paris
    29, rue de Rivoli. 75004 Paris

    Ouvert tous les jours sauf dimanche et jours fériés de 10h à 19h.


    Gratuit

    Métro

    ligne(s) 1,11 - Hôtel de Ville


    ligne(s) 1,4,7,11,14 - Châtelet
    ligne 4 - Cité
    ligne 4 - Saint-Michel - Notre-Dame

    Catalogue - Sarah Gensburger
    C’étaient des enfants. Déportation et sauvetage des enfants juifs à Paris.
    24,90 € - 128 pages

    ***************************************************************



    Pour ne jamais oublier

    La population Juive à Paris en 1940

    A cette époque, la population juive de France est estimée à 320 000 membres. Trés diverse, un tiers de ses membres sont nés en France, l'autre partie sont des immigrés. Ces hommes et ces femmes ont quitté leurs pays pour fuir les persécutions antisémites mais aussi afin d'améliorer leurs conditions de vie. On trouve quelques familles aisées, professions libérales ou cadres, mais surtout une majorité de ménages très modestes qui travaillent dans l’artisanat ou le commerce.

    À l’arrivée des soldats allemands en juin 1940, près de 200 000 Juifs vivent dans la capitale française : de Belleville à l’ouest parisien, en passant par la rue de la Roquette. Cette population juive parisienne est jeune, sur les 140 000 Juifs qui résident encore dans le département de la Seine, un quart ont moins de 15 ans.



    Identification et exclusion

    L’armistice du 22 juin 1940 divise la France en deux et dès septembre les autorités occupantes et le gouvernement de Vichy y organisent la stigmatisation des Juifs. La plupart de ces mesures concernent également les enfants.

    L'ordonnance allemande du 27 septembre 1940 ordonne aux juifs de zone occupée de se déclarer. Les chefs de famille ont jusqu’au 20 octobre pour faire état de leur identité. C'est sur la base de ce recensement que la préfecture de police de Paris crée finalement un fichier des enfants juifs. Le tampon « Juif » est porté sur leurs papiers d’identité, les enfants âgés de plus de 6 ans doivent porter l’étoile jaune. C'est à partir de la loi française du 3 octobre « portant statut des juifs », que leurs parents sont exclus de nombreuses professions.

    L’ordonnance allemande du 8 juillet 1942 interdit aux juifs l’accès aux lieux publics. L'image des petits juifs parisiens est alors utilisée par la propagande antisémite pour dénoncer le « péril » que représentent les juifs, et ce, dès leur plus jeune âge.



    L’École républicaine : entre continuité et rupture

    La Révolution nationale promue par le gouvernement de Vichy entend s’attaquer à l’école. Il s’agit de protéger la jeunesse française de « l’influence juive ». Les élèves juifs restent cependant admis dans les écoles élémentaires et les lycées où ils sont soumis au port de l’étoile jaune. Lorsque la police française arrête en juillet 1942 des enfants juifs, elle arrête d’abord des écoliers.

    Au total, plus de 6 100 enfants ont été arrêtés à Paris durant la Shoah , la plupart d’entre eux ont été déportés au camp d’Auschwitz en Pologne où ils furent exterminés à leur arrivée.

    En 1941 ont lieu les premières rafles parisiennes, elles conduisent à l’arrestation de près de 8 200 personnes, exclusivement des hommes et presque tous étrangers. L’internement de ces pères de famille plonge leur femme et enfants dans des difficultés matérielles et psychologiques supplémentaires. Il signifie parfois que les enfants sont brutalement laissés seuls.



    Le Vel’ d’Hiv’ : un « camp d’enfants »

    La grande rafle parisienne des 16 et 17 juillet 1942 est la première à concerner les enfants de plus de deux ans. Une triple épidémie de diphtérie, de scarlatine et de rougeole touche 300 enfants dont plusieurs mourront dans les jours qui suivent.

    En juillet 1942, le camp de Beaune-la-Rolande compte 300 petits Parisiens de 2 à 5 ans, près de 500 de 6 à 10 ans et 600 de 10 à 15 ans. Pour remplir au plus vite les convois de déportation, il est décidé de séparer les familles. À partir du 15 août 1942, les enfants du Vél’ d’Hiv’ encore vivants sont progressivement transférés à Drancy pour y être déportés en compagnie d’adultes et maintenir ainsi l’illusion que ces déportations visent à organiser des peuplements juifs à l’est de l’Europe.

    Aucun statut particulier n’est prévu pour ces jeunes internés et c'est entre le 14 et le 31 août 1942, que plus de 3 000 enfants sont ainsi déportés pour Auschwitz, la plupart y sont exterminés à leur arrivée. Seulement 200 des quelques 11 000 enfants juifs déportés de France sont revenus des camps d’extermination.



    Les Parisiens se mobilisent

    C’est à Paris que s’est joué le sort de la majorité des enfants juifs déportés. Les Parisiens qui constatent la disparition d’hommes, de femmes et surtout d’enfants décident de les sauver. Les réactions à la rafle du Vél’ d’Hiv’ sont en effet nombreuses. Ce sont des voisins, des amis ou encore des camarades de classe qui portent secours aux enfants juifs parisiens.

    Dès sa création en 1941, l’Union générale des Israélites de France (UGIF), assure la gestion de plusieurs centres d’accueil pour enfants à Paris. Plus de 3 000 enfants séjournent dans l’une de ces maisons entre juillet 1942 et août 1944. Plusieurs rafles y sont conduites jusqu’à la dernière où, durant la nuit du 20 juillet 1944, 125 petits pensionnaires sont arrêtés à Paris puis déportés à Auschwitz par le dernier convoi à quitter Drancy. Dès 1942, des réseaux interconfessionnels ou laïcs, redoutent cette issue et débutent l’évacuation clandestine et progressive des maisons de l’UGIF. Ils sauvent ainsi plusieurs centaines d’enfants.

    Survivre et grandir

    À Paris comme dans l’ensemble de la France, environ 80 % des enfants juifs ont survécu à la guerre. Du fait de leurs prises en charge par des réseaux juifs de sauvetage, épaulés par des non-juifs. Il est toutefois difficile d’établir un chiffre définitif, comme il est encore plus délicat de faire une estimation des gestes de solidarité de tel ou tel voisin, ami ou camarade. En tous les cas, la considération exclusive du sauvetage physique des enfants méconnaît les conditions de leur survie. Etre « caché » suppose souvent d’accepter d’être séparé de sa famille, de changer d’identité, parfois être baptisé dans la religion catholique, de quitter Paris enfin de se faire accepter par un nouvel entourage, entre quasi-adoption et maltraitance.

    Afin d'atténuer la séparation et lorsue cela est possible,les enfants écrivent à leurs parents. Lorsque ceux-çi sont « introuvables », ils leur font des dessins, préparent des cadeaux dans l’attente de les revoir, attente qui s’avèrera souvent vaine.

    En 1945, on dénombre en effet 10 000 orphelins juifs en France. D’autres retrouvent des parents affaiblis, sans ressources et souvent sans logement. Les oeuvres juives ouvrent alors des maisons pour accueillir temporairement et parfois élever une large part des enfants qu’elles ont contribué à sauver. La vie en collectivité dans ces maisons marque une nouvelle épreuve pour les enfants. Elle signifie qu’ils ne reverront jamais leurs parents.



    L’après-guerre

    Dans l’immédiat après-guerre, le vécu de ces enfants n’a pas sa place : ils ont eu la « chance » de survivre. À la fin des années 70, c’est d’abord comme orphelins que certains prennent publiquement la parole. Il faut attendre encore dix ans pour que ces mêmes personnes parlent d’elles. Les années 90 voient alors la multiplication des associations « d’ enfants cachés » et « d'anciens ». Ces enfants devenus grands-parents prennent souvent conscience de la dette qu’ils ont envers tel résistant juif comme envers ces non juifs qu’ils décident, parfois, de faire reconnaître comme « Juste parmi les nations » par l’État d’Israël.



    Autour de l'exposition

    - Exposition temporaire - Mémorial de la Shoah


    "Au coeur du génocide - Les enfants dans la shoah 1933-1945"
    Du 19 juin au 30 décembre

    - « Je pars demain… » Été 42 : les dernières lettres - CERCIL d'Orléans


    Exposition du 16 mai au 30 septembre

    En juin-juillet 1942, des milliers de Juifs étrangers sont déportés à partir des camps de Pithiviers et Beaune-la-Rolande où ils ont été internés pendant plus d’un an. Avant le départ, ils vont écrire une lettre à leurs proches « nous partons pour une destination inconnue ». Écrites le dernier jour dans le camp, parfois même dans le train, elles seront les « dernières lettres »…

    - Exposition "Sauver les enfants, 1938-1945"- Archives nationales
    Du 2 octobre au 27 novembre

    - Exposition-atelier "Sur les traces d’une photo. Dix histoires d’enfants sauvés"-


    Bibliothèque Marguerite Audoux
    Du 28 juin au 31 juillet

    - « Nous qui sommes encore vivants » – Résister dans les camps nazis.


    Musée de la Résistance nationale à Champigny-sur-Marne
    Jusqu’au 31 août

    http://www.paris.fr/accueil/culture/c-etaient-des-enfants-une-expo-sur-les-enfants-de-la-shoah-a-l-hotel-de-ville/rub_9652_actu_115847_port_24330

    http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=64882

    Agenda - 26 oct.- 30 nov. 2012: Le livre arménien s'expose (75006)

    Agenda - 26 oct.- 30 nov. 2012: Le livre arménien s'expose (75006) - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org

    BibliObs

    Créé le 23-08-2012 à 12h28 - Mis à jour à 16h52

    Par BibliObs



    L'imprimerie arménienne a 500 ans. La Bibliothèque Mazarine fête ça.

    La Bibliothèque Mazarine expose un ensemble méconnu de livres arméniens rares et précieux. Comme l'indique son titre, «Le livre arménien de la Renaissance aux Lumières: une culture en diaspora», l’exposition promet de rendre compte de la géographie à la fois large et éclatée de l’imprimerie arménienne des premiers siècles, et des conditions souvent difficiles dans lesquelles ont travaillé les hommes du livre de la diaspora arménienne.

    Une attention particulière est portée aux répertoires privilégiés de l’édition ancienne, à ses particularités ornementales, aux reliures. Au cœur des rivalités entre l’Eglise arménienne et Rome, le livre arménien apporte un éclairage fascinant sur les échanges intellectuels et techniques, politiques et commerciaux, entre l’Europe et l’Orient de la Renaissance aux Lumières.

    Bibliothèque Mazarine, 23 quai de Conti, 75006, Paris.

    Du lundi au vendredi de 10h à 18h, entrée libre.



    http://bibliobs.nouvelobs.com/agenda/20120823.OBS0252/26-octobre-30-novembre-2012-le-livre-armenien-de-la-renaissance-aux-lumieres-une-culture-en-diaspora-exposition-a-la-bibliotheque-mazarine.html

    http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=66733

    Agenda - Parution sur l'élaboration d'un héritage traumatique

    Agenda - Parution sur l'élaboration d'un héritage traumatique - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Parution le 30 Mai 2012 de l’ouvrage de Janine Altounian : De la cure à l'écriture. L'élaboration d'un héritage traumatique. « Dans ce livre sur la transmission, l’auteur illustre par des exemples personnels le rapport existant entre le travail de la cure et celui de l’écriture lors de l’élaboration d’un héritage traumatique. (…) Le parcours analytique esquissé ici cherche à témoigner de ce qui s’est transmis aux descendants des survivants, tous disparus à présent, du génocide arménien de 1915, nié par l’État turc. Aboutissant à la réappropriation et à l’amour de cette transmission, il peut être lu comme un cas clinique intéressant les psychanalystes et les héritiers de diverses catastrophes historiques. » 27€ • 240 pages – Paru aux PUF.

    TÉLÉCHARGER :
     Parution sur l'élaboration d'un héritage traumatique

    http://collectifvan.org/pdf/11-02-19-30-05-12.pdf

    http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=64291

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