S’orienter aujourd’hui

 
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premier niveau : l’accueil individualisé et adapté 
au besoin de la personne. Objectifs : permettre au 
bénéficiaire d’analyser sa situation professionnelle, 
de décider de la poursuite ou non de ses démarches. 
Moyens : analyse de la situation du bénéficiaire et 
fourniture d’une information actualisée, territorialisée 
et adaptée.
 
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deuxième niveau : l’accompagnement 
personnalisé, qui regroupe les niveaux deux et trois
du précédent format.
Objectifs : permettre au bénéficiaire de définir 
ses priorités, de formaliser son projet d’évolution 
professionnelle et d’y assortir une stratégie puis de
co-construire un plan d’actions.
Moyens : travail sur le projet (en lien avec les 
aspirations), sur les ressources personnelles, sociales et 
environnementales et sur les opportunités accessibles ;
détermination des actions et des étapes, de l’ingénierie 
financière si besoin, etc.
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Au final, est-il possible d’estimer le nombre d’agents qui dé-
livrent de l’information, conseillent et accompagnent les indi-
vidus dans leur orientation ? Le Cnefop s’est livré à cet exer-
cice sans parvenir à disposer d’une exhaustivité de données. 
Les chiffres avancés à fin 2016 étaient de 16 996 équivalents 
temps plein pour les trois niveaux (plus environ 7 500 per-
sonnes des missions locales), dont 14 622 pour le niveau 1 
1
.
Au-delà des chiffres, reste la lettre. Et celle-ci n’est pas encore 
bien écrite. Ce qui a fait dire à Catherine Beauvois, alors se-
crétaire générale du Cnefop, que « le CEP est réputé accom-
pagner la « réalisation du projet », sans plus de précisions, ce 
qui entretient deux ambiguïtés majeures :
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●
s’agissant de l’accompagnement « formation », au-delà 
de l’accès/ingénierie financière/inscription, qu’est-il atten-
du du CEP pendant et après la formation ?
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●
pour les personnes sans emploi, jeunes ou demandeurs 
d’emploi, l’accompagnement à la mise en œuvre du projet 
d’évolution professionnelle va-t-il jusqu’à l’accès à l’emploi 
recherché ? »
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