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1875




Circulaire du 02-02-1875


[1] La circulaire du 2 février contenait la réponse aux souhaits des Frères à l'occasion du premier de l'an. Une instruction sur la croix et l'esprit de sacrifice, un mot sur la plupart des saints dont la fête est fixée au mois de janvier, l'annonce de 132 méditations du C.F. Jean Baptiste faisant suite aux 111 sur la Passion et des nouvelles des Frères de l'Océanie, ainsi que le départ des Frères Mie-Clarent, Bérardus et Libertus pour la Nouvelle-Calédonie, à la demande du ministre de la Marine.
[2] Le Révérend réclamait des fonds pour payer les 255.000 fr. encore dûs sur les 300.000 empruntés à la Banque Coste de Lyon, 5 ans auparavant.

Nouvelle visite au Pape


[3] Le 18 juillet, à l'occasion du 84e anniversaire de la naissance de Sa Sainteté Pie IX, le Révérend et le C.F. Euthyme lui présentèrent une nouvelle offrande de 13.000 fr. provenant, savoir: de la Congrégation 7.118 fr., des dons personnels des Frères 2.500 fr., des dons des élèves 1.632 fr., de l'école du Cap 1.750 fr.
[4] Ils y joignirent un très bel album richement relié et orné comme celui de 1869. Il contenait l'état détaillé de l'Institut et de ses oeuvres. Le résumé comprenait: 86 stables, 1.352 profès, 614 obéissants, 634 novices et 179 postulants, soit 2.865 membres répartis en 4 Provinces, subdivisées en sections ou districts. Le Saint-Siège n'avait encore approuvé que 4 Assistants pour autant de Provinces. 2.217 Frères enseignant 73.842 élèves, dans 498 écoles réparties en 39 diocèses ou vicariats apostoliques, figuraient dans cet album.
[5] Comme en 1869, le Saint-Père sourit en ouvrant l'écrin contenant les 13.000 fr. en or, donna un coup d'oeil sur l'album, sur le résumé surtout, et se montra d'une grande amabilité envers le Révérend et son compagnon, malgré son grand âge. Nos fortunés voyageurs ne devaient plus le revoir.
[6] A notre grand étonnement, le Révérend ne rendit compte aux Frères de cette dernière visite à Sa Sainteté que le 21 novembre. Il est vrai qu'il leur en avait parlé pendant les retraites.
[7] Sa circulaire de ce jour contient les paroles du Saint-Père: "Mes Frères, faites tout le bien possible, faites le plus de bien possible à vos nombreux enfants, enseignez à tous, avec beaucoup de zèle, la vérité catholique." Elle contient aussi la supplique qui va suivre que le Révérend avait présentée à Sa Sainteté:
[8] "Très Saint-Père, le Supérieur général des Petits Frères de Marie des Ecoles, dévotement prosterné aux pieds de Votre Sainteté, pour exciter de plus en plus dans le coeur des Frères et des enfants qu'ils instruisent, dans le coeur des novices et des postulants, la piété envers Dieu, la dévotion envers la Bienheureuse Vierge Marie et l'amour envers le Souverain-Pontife,

Demande très humblement qu'il plaise à votre bénignité apostolique lui accorder:


[9] Une indulgence plénière pour tous les Frères, élèves et pieux fidèles présents, au jour désigné par M. le curé de la paroisse, soit par M. l'aumônier de la maison, pourvu que s'étant confessés et fortifiés par la sacrée communion, ils prient aux intentions de Votre Sainteté. (Ecrit ici de la main du Saint-Père: In forma ecclesiae consueta).
[10] Une indulgence de 7 ans et de 7 quarantaines à tous les Frères qui se confessant chaque semaine recevront dévotement, le samedi, la sacrée communion et prieront aux intentions du Souverain-Pontife, et, de plus, aux mêmes Frères, une indulgence plénière, le 1er samedi de chaque mois: (ici encore de la main du Saint-Père: pro gratia).
[11] Une indulgence de 100 jours pour tous les membres de l'Institut: Frères, novices et postulants, ainsi que pour les élèves de nos écoles, à la prière de l'heure consistant en un Gloria Patri, un Ave Maria et l'invocation: Jésus, Marie, Joseph, ayez pitié de nous. Que Dieu, etc. (Ecrit en latin de la main du Saint-Père)
[12] Die 18 julie 1875 pro gratia Pius PP. IX

Le jour du 18 juillet 1875, par faveur, Pie IX, Pape.



Circulaire 24-05-1875


[13] Les retraites de cette année avaient été annoncées par une 2e circulaire dans laquelle le Révérend était revenu et s'était longuement étendu sur l'apparition de Pontmain ou l'esprit de prière.
[14] Comme toujours, cette circulaire renfermait un certain nombre d'avis sur l'arrivée des Frères aux maisons provinciales, l'ordre à garder dans les retraites, le règlement des comptes, les rapports des Frères Visiteurs, un mot sur l'esprit sérieux en spiritualité et en comptabilité et la nouvelle de la mort de M. Merle, l'aumônier très regretté de Saint-Paul-3-Châteaux.
[15] L'ouverture des diverses retraites se fit à peu près aux mêmes époques que les années précédentes.
[16] Continuant de quêter par écrit, le Révérend demanda des ornements pour la chapelle du nouveau noviciat de Dumfries contenant déjà une vingtaine de postulants, à Mlle Duchène, présidente de l'Oeuvre des Missions à Paris. Il quêta aussi des secours pour le même noviciat auprès du Président de l'Oeuvre de la Ste Enfance. Comme on le voit, le Révérend allait frapper à toutes les portes pour qu'on l'aidât à éteindre les dettes de la Congrégation et à supporter les frais des nouvelles fondations en faveur des missions.

Lettres de félicitation et de refus


[17] Nous l'avons dit, Mgr. Redwood était né en Nouvelle-Zélande. Il avait fait ses études au collège des Pères Maristes à Saint-Chamond. Nommé évêque dans son île natale et y étant arrivé, il avait écrit au Révérend pour lui donner de ses nouvelles, le remercier de la chaleureuse réception qu'on lui avait faite à la maison-mère et lui demander des Frères pour un nouveau poste.
[18] Le Révérend le félicita sur son heureuse arrivée dans son diocèse, sur sa bienveillance envers les Frères, sur la brillante réception qu'il avait reçue de ses compatriotes et sur l'immense joie qu'avait éprouvée sa vieille mère en le voyant revenir évêque dans son propre pays. Il fixait à 50 livres sterling le traitement annuel de chaque Frère demandé, y compris les mois d'école, plus les frais du voyage et d'un mobilier suffisant.
[19] M. l'abbé Cotton, ancien curé d'Allevard où nos Frères le regrettaient encore, puis curé de la cathédrale, y ayant été nommé et sacré évêque de Valence, le R. Frère lui fit présenter ses hommages par le C.F. Nestor, Assistant de la Province de Saint-Paul, laquelle n'eut ensuite qu'à se féliciter de la bienveillance de ce prélat.
[20] Le diocèse de Grenoble fournit largement son contingent à l'épiscopat. A Mgr. Hugonin, évêque en Bretagne, né à Marcilloles, se joignait Mgr. Cotton, né à Saint-Siméon, puis Mgr. Servonnet, né à Saint-Pierre-de-Bressieux, évêque de Digne.
[21] Le 12 avril, le Révérend avertit le R.P. Provincial des Jésuites à Lyon que la pénurie des sujets et la position trop exceptionnelle de ceux de Syrie, l'obligeait à les retirer au mois d'août suivant, malgré les soins que les RR. PP. leur avaient prodigués à Beyrouth et à Ghazir.
[22] Le 26 dudit, le Révérend adressa les félicitations de tous les membres de l'Institut à Mgr. Thibaudier, ancien élève de nos Frères à Millery et qui venait d'être sacré évêque auxiliaire de Lyon.
[23] Le 16 juin, on eut le regret de refuser les Frères demandés par le supérieur des Missions Etrangères pour le Japon, faute de sujets: si l'on eût été prophète, on se serait mis en quatre pour accepter cette mission qui nous rendrait service aujourd'hui en nous aidant à soustraire nos jeunes Frères à la caserne.

L'aumônier de Digoin


[24] M. l'abbé Barbier, du diocèse de Saint-Dié, avait été condamné par son évêque à se retirer à la Trappe de Sept-Fonds. N'ayant pas d'aumônier, le F. directeur de Digoin en demanda un au Père Abbé de cette trappe lequel lui conseilla d'essayer l'abbé Barbier. Tout alla d'abord bien, mais cet abbé ne brillait pas par le jugement.
[25] Il se plaignit bientôt et alla jusqu'à attaquer assez gravement le F. directeur dans ses prônes. Celui-ci lui fit interdire la prédication par l'évêché d'Autun. Les cartes se brouillèrent tout à fait. Son traitement était minime et il vivait à la maison. Il s'adressa aux supérieurs pour en obtenir une amélioration matérielle. On lui répondit le 18 août 1875 que l'on ne pouvait faire mieux.
[26] Laissant tout ouvert dans sa chambre, un domestique lui prit 800 fr. et disparut. L'aumônier voulut se les faire rendre. Le F. Lothier n'y consentant pas, des altercations eurent lieu. L'abbé alla jusqu'à accuser le F. directeur de l'avoir menacé, un révolver à la main. Après ces scènes, il dit à qui voulait l'entendre: "On va me mettre dehors, mais j'achèterai un peu de bois et une casserole avec lesquels je viendrai faire ma soupe à la porte, tous les matins: on sera bien obligé de me garder."
[27] Le F. Lothier finit par se débarrasser de ce pauvre homme en le casant du côté de Poitiers.

A Saint-Genis-Laval


[28] On refusa des Frères à Mgr. d'Angoulème pour l'enseignement secondaire au supérieur du petit séminaire de Paris pour des classes de français, à Mgr. l'évêque de Gibraltar pour une école dans sa ville épiscopale.
[29] Du reste, la correspondance officielle exigea au moins 430 missives cette année-là, ce qui ne laissait guère de répit au R. Frère.
[30] M. Merle fut remplacé à Saint-Paul par deux Pères Maristes.
[31] Nous avons dit qu'un essai de juvénat avait été fait à l'Hermitage en 1868 et que la guerre y avait mis un terme en 1870. A l'instar de la plupart des congrégations d'hommes, cette institution fut reprise chez nous en 1875. Comme toutes les oeuvres de Dieu, elle commença bien humblement. Sous la direction du C.F. Abel, assez occupé déjà dans son noviciat, le F. Frédéricus, aujourd'hui directeur à Johannesburg en Afrique, fut chargé du juvénat. Dès que les curés de Lyon connurent cette création, ils se hâtèrent de présenter ceux de leurs petits paroissiens qui leur tombaient sur les bras, par suite de la pauvreté ou de l'absence de leurs parents. Il ne leur fut pas difficile de gagner le bon F. Abel. Aussi le juvénat de Saint-Genis ne fut-il d'abord qu'une sorte de ramassis d'enfants peu faits pour la vie religieuse et pour celle d'instituteur. Quelques-uns seulement s'y fixèrent. Cela dura 3 ans.
[32] Il y eut une exposition à Saint-Genis. Le F. Marie-Amédée y conduisit ses plus belles bêtes et le F. Marie-Rodolphe les meilleurs produits de l'enclos. Ils ne reçurent rien ni l'un ni l'autre.
[33] Dans le courant de cette même année, Mgr. Elloy, évêque mariste, honora la maison-mère de sa visite. Sa Grandeur fut reçue avec le respect et les honneurs que nos seigneurs les évêques ont toujours trouvés chez nous. Mgr. était accompagné d'un jeune Océanien qui fut attentivement toisé de la tête aux pieds par les juvénistes, les postulants et les novices.

Retraites et engagements


[34] La première retraite fut prêchée par le R.P. Goutron. Mgr. Thibaudier, nouvellement évêque auxiliaire de Lyon, en présida la clôture, le matin et le soir: le F. Théodose pouvait être fier de son élève. Le nom du prédicateur de la 2e retraite nous est sorti de la mémoire.
[35] 269 postulants se dépouillèrent des nippes qu'ils avaient apportées du monde et furent revêtus de l'habit religieux en 1875.
[36] 57 novices se lièrent à leur vocation par les 3 voeux: Les Frères Anselme, Antoine-Régis, Arcade, Arcontius, Bénédictus, Classicus, Florentinus German, Hermogène, Jean-de-la-Croix, Jérémias, Laurentinus, Marie-Alexandre, Marie-Théophile, Rogat, Vulsin, Alfridéus, Antoine-de-Padoue, Avellinus, Barsimée, Castullus, D'Assise, Digne, Ennemond, Fernand, Jean-Gualbert, Marie-Constant, Mathurin, Olivier, Stéphanus, Amé, Anschaire, Eusée, Hyacinthe, Théodemir, Adolphe, Dotton, Edèse, Elisée, Fructule, Guislin, Laurent-Joseph, Lézin, Pontique, Renovat, Vincent-Ferrier, Asaph, Colombinus, Firmilien, Flovis, Marie-Célien, Réginald, Romuald, Adelphère, Arétas, Andrew et Edmund.
[37] Deux profès seulement firent le voeu de stabilité en 1875: les Frères Jules et Epagathe à Saint-Paul-3-Châteaux.

Nos défunts


[38] Ayant aiguisé sa faux, la mort se remit à multiplier de nouveau ses victimes en 1875. Elle en faucha 34 dont voici les noms: Drevet et Gires, postulants; les Frères Célestius, Marie-Elisée, Germano, Bénédime, novices; Any, Florianus, Dosithée-Antoine, Styriaque, Claudien, Edbert, Vulfran, Joathas, Ferréolus, Jean-de-Dieu, Métran, obéissants; Diogène, Rubien, Parménas, Adélard, Xavérius, Marcellin, Révocat, Luithprand, Adalbert, Ammon, Romano, Jean-Paul, Lézin, Lawrence, Orence et Arthème, profès.
[39] Nous avons parlé ailleurs du F. Marcellin successeur du F. Jean-Joseph comme réglementaire et, ainsi que lui, d'une exactitude mathématique pendant 30 ans au moins.
[40] Nous avons dit un mot aussi du F. Adalbert en parlant de la vigne du P. Ruf en 1858. Il fut ensuite aide-linger à la maison-mère. Lorsqu'il pouvait saisir un journal, eût-il 6 mois de date, il allait s'enfermer quelque part et le lisait depuis le commencement jusqu'au dernier mot de la 4e page. Etant faible d'esprit il n'y comprenait rien, mais c'était un plaisir pour lui, quand même.
[41] Il avait souvent bougonné auprès du C.F. Jean-Baptiste pour en obtenir la permission d'un voyage de famille. Ennuyé de ses importunités, le C.F. lui donna un jour un billet portant ces mots: "Permis au F. Adalbert d'aller se pendre." Ne regardant que la signature, le F. Procureur donna l'argent pour le voyage c'est-à-dire pour Saint-Désirat.
[42] Là, f. Adalbert se fit remettre une partie de ses revenus et partit pour Marseille. Il n'avait pas lu son billet. Arrivé dans cette ville, il fut se promener seul sur le vieux port, admirant niaisement les nombreux bâtiments qui y stationnaient. Le prenant pour un espion, deux agents de la police l'abordèrent et lui demandèrent son passe-port: "Gne, gne, dit-il, voilà! - Qu'est-ce que ce chiffre? - Obédience, gne, gne, obédience. - Nous ne connaissons pas ça. — Gne, gne, Jean-Baptiste, gne, gne. — Qui est-ce Jean-Baptiste? - Assistant, gne, gne, Assistant. - Où est-il? - Saint-Genis, gne, gne, Saint- Genis." L'un des agents dit à l'autre: "Ce Frère est toqué, l'empire n'a pas à le redouter. Menons-le chez les Frères."
[43] Heureusement pour le linger, le directeur des Ecoles Chrétiennes, chez lequel on le conduisit, connaissait le F. Jean-Baptiste et son écriture. L'obédience du F. Adalbert le fit rire. Il fit manger notre homme, le fit coucher, le mena à la gare le lendemain et l'embarqua pour Lyon.

Nouvelles fondations


[44] Voulant sans doute vérifier le proverbe: "L'appétit vient en mangeant", l'Institut accepta encore 22 maisons en 1875: Valleraugues, Montpeyroux, Aups, Chatillon-en-Diois, Peigner, La Blancarde, Bourg-de-Péage (Externat), Sydney (St. Benedict), Sydney-Parramata, Bourail, Païba, Saint-Louis en [Nouvelle-]Calédonie, Demigny, Saint-Amand-Montrond, Busset, Bertignat, Saint-Georges-en-Couzan, Pont-de-Vaux, Saint-Igny-de-Vers, Saint-Barthélemy-le-Plein, Rochessadoule-Bessèges et Villefranche-de-Belvès.
[45] 7 de ces nouveaux postes ne purent tenir, parmi lesquels Pont-de-Vaux. M. le curé Renoud, ancien vicaire de Thoissey, où il était très bien avec nos Frères, en appela à Pont-de-Vaux, dès qu'il y fut installé comme curé-archiprêtre. Un malheureux scandale fit ensuite un grand mal dans le pays, ferma le poste au bout de 7 ans et fit condamner son auteur aux galères. Sa conduite avait été exemplaire jusque-là.


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