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Les finances et l'obéissance



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1874




Les finances et l'obéissance


[1] Le 9 janvier le Révérend adressa une requête au président de l'Œuvre de la Propagation de la Foi dans laquelle nous relevons ce passage: "Etabli en Angleterre depuis 21 ans, l'Institut compte aujourd'hui, tant dans les missions anglaises que dans les missions étrangères, avec 20 postulants, 77 Frères, dirigeant 22 écoles réparties en 13 établissements et donnant l'instruction chrétienne à plus de 5.000 enfants, non compris ceux des 3 nouvelles écoles récemment fondées: l'une à Apia (Ile de Samoa), les deux autres à Nouméa et à St Louis (Nouvelle Calédonie).
[2] Nous avons le projet de créer un noviciat à Dumfries, en Ecosse, mais il nous faut au moins 60.000 fr. pour cela et notre Institut est chargé de dettes. Ce noviciat étant dans l'intérêt des missions, je prends la liberté de m'adresser à l'Association charitable dont vous êtes le président..." La réponse du Président donna quelque espoir.
[3] Le 23 dudit, le Révérend adressa ses condoléances au C.F. Callixte, à l'occasion de la mort du T.H.F. Philippe et lui fit part des prières qu'il avait demandées à tous nos Frères pour le repos de son âme.
[4] Le C.F. Procope, Assistant des Iles depuis quelques mois, adressa une supplique à la Grande-Chartreuse pour l'intéresser à la création du noviciat projeté de Dumfries. Acquis sous le nom d'un particulier, le terrain avait coûté 40.000 fr. Les protestants offraient à l'acquéreur un bénéfice de 25.000 fr. pour empêcher ledit noviciat. Le Révérend Père Abbé fit envoyer 200 fr. que l'on put joindre aux 12.000 alloués par le conseil de la Propagation de la Foi, en 4 annuités.
[5] Le 17 février, le Révérend annonça à Mgr. Vitte que les Frères Candide, Raymond et Aristarque partiraient le 20 avec les Pères Lecouteur et Levavasseur pour la Nouvelle-Calédonie.
[6] Le bon F. Jean-Marie, directeur à Gonfaron, ayant acquis l'hôtel Colbert-au-Luc, pour y installer les Frères de cette localité, moyennant 58.000 fr. sans autorisation aucune, le Révérend lui adressa, le 30 mars, une sévère réprimande par la plume du F. Chrysogone. Une des fondatrices de l'école du Luc et le Rév. Père Prieur des Dominicains de Marseille ayant écrit en faveur du C.F. Jean-Marie et du F. Xénophon, directeur au Luc, le Révérend leur développa les considérations d'après lesquelles il ne pouvait tolérer que, même avec d'excellentes intentions on manqua aussi gravement à nos Règles que l'avaient fait ces 2 Frères.
[7] Le bon F. Jean-Marie avait agi sans assez de réflexion et fut extrêmement peiné de la sévère mercuriale qu'il avait reçue et des réponses qui étaient adressées à ses intercesseurs.

Tributaire de la politique


[8] La préfecture du Rhône, le ministre de l'Intérieur et une décision du Conseil d'Etat, étant favorables au maintien de notre cimetière, le Révérend pria le baron Chaurand, député, de vouloir bien intervenir pour faire trancher définitivement cette question. Le député poltron refusa de s'occuper de cette affaire pour ne pas compromettre sa situation politique. Ce pauvre homme vota ensuite la République, parce qu'on lui promettait de le nommer membre inamovible du Sénat futur. Sa triste ambition fut déçue comme celle de plusieurs autres prétendus conservateurs.
[9] Le Maréchal Mac-Mahon qui avait été élu Président de la République en remplacement du petit Thiers, ne fut pas mieux inspiré. Une simple démarche de sa part aurait suffit pour placer le comte de Chambord sur le trône de ses ancêtres. Il la refusa lâchement, bien qu'il pût constater qu'une grande majorité dans l'Assemblée nationale désirait vivement l'élection de ce prince.

Circulaires 13-03 et 06-06-1874


[10] La première circulaire de 1874 donna aux Frères les différentes mesures prises par le Chapitre général l'année précédente, avec les avis ordinaires.
[11] La 2e, datée du 6 juin, fut consacrée toute entière à la prière à propos de l'apparition de la Sainte Vierge à Pontmain. Elle fixa les retraites comme il suit: celle du Régime, du 9 au 16 juillet; celle de Dumfries, du 23 au 30 juillet; celle de Syrie, dans la première quinzaine du mois d'août; celle de Saint-Genis, pour la Province, du 1 au 8 septembre; celle de Saint-Genis, pour la Province de l'Hermitage, du 8 au 15 du même mois; celle de La Bégude, du 13 au 20 dudit; celle de Saint-Paul, du 20 au 27 septembre; celle d'Azérat, du 24 septembre au 1er octobre; celles du Cap, de Sydney et de la Nouvelle-Calédonie, dans une semaine au choix, de mi-décembre à mi-janvier.
[12] Avec les avis donnés chaque année, la circulaire contenait divers renseignements sur les établissements de l'Océanie, sur les demandes des évêques de l'Australie, sur le noviciat de Syndey qui avait déjà donné l'habit religieux à 6 jeunes gens. Elle annonçait aussi que Mgr. Redwood, Mariste, successeur de Mgr. Viard, en Nouvelle-Zélande, faisait espérer une visite à la maison-mère, à l'une des deux retraites.
[13] Enfin, elle indiquait les prières des neuvaines pour la préparation à la fête de l'Assomption et aux retraites.

Lettres de bienséance


[14] Le 5 juin, le Révérend adressa des condoléances au T.H.F. Jean Olympe, nouveau Général des Frères des Ecoles Chrétiennes, à l'occasion de la mort du C.F. Callixte, son 1er Assistant, avec lequel il avait été souvent en rapport et dont il lui fit un brillant éloge. Le généralat du F. Jean Olympe fut de courte durée.
[15] M. Pater, recteur des chapelains de Fourvière, ayant demandé des Frères pour le service de cet antique Sanctuaire, le Révérend lui fit répondre négativement par un de ses Assistants et lui écrivit ensuite que l'œuvre des sacristies n'était jamais entrée dans les vues de notre Institut et que le vénéré Fondateur avait refusé lui-même des Frères à N.D. de Fourvière. M. Pater voulait remplacer les Frères de Vourles par les nôtres.
[16] Le 4 novembre, le Révérend félicita Mgr. Dupanloup de la magnifique lettre qu'il venait de publier en faveur de la souveraineté temporelle du Souverain Pontife. Sa Grandeur rachetait ainsi ses manœuvres contre l'Infaillibilité, 4 ans auparavant.

Retraites et engagements


[17] Les aumôniers de Saint-Genis étaient encore les Pères Matricon, de Lalande et Blamon, aîné. Les retraites furent prêchées par les RR. PP. Racurt et Durand, Maristes. La clôture de la 2e fut présidée par Mgr. Redwood, sacré évêque in partibus pour une partie de son île natale.
[18] Ce prélat était d'origine irlandaise, mais était né en Nouvelle-Zélande. Sa pieuse mère avait consenti à se priver de sa présence pendant ses études dont il vint faire une grande partie au collège de Saint-Chamond des Pères Maristes. Très aimable, ce pieux évêque s'est toujours montré très attaché aux Frères Maristes des écoles et il les a multipliés en Nouvelle-Zélande autant qu'il a pu.
[19] Dix-sept vêtures dont 2 à Sydney donnèrent 299 nouveaux Frères à l'Institut en 1874.
[20] A l'issue des diverses retraites, les vœux perpétuels furent prononcés par 78 novices. Voici leurs noms: Frères Loman Oswald, Abondance, Adjuteur, Amand, Antonelli, Arthémis, Avellino, Clarent, Epaphrodite, Fernandez, Fidélis, Joannès, Paulien, Pinien, Rosius, Théophanus, Walbert, Epipoix, Amplias, Callistrate, Céréalis, Clinius, Eparque, Eugène, Jean-Etienne, Marie-Abraham, Marie-Albert, Marie-Saturnin, Novatus, Pothinus, Roméo, Vérus, Alfridus, Ansbert-Joseph, Hugolin, Marie-Léon, Marie-Vincent, Népomucène, Rhodien, Rosaire, Sélèze, Zénon, Alcibiade, Avertin, Claver, Christin, Evremond, Floribert, Geoffroy, Gonthier, Hélène, Hériberty, Hugues, Illide, Libanius, Marianus, Maris, Papien, Reginaldo, Rubien, Victor, Austin, Guérin, Patrick, Philip, Front, Laurent, Adauque, Céranus, Césarée, Cloman, Ernestus, François-Xavier, Théogone, Vérand et Vérule.
[21] Il n'y eut que deux stables cette année-là: les Frères John, depuis Provincial de l'Océanie, et Tatianus à Dumfries. Bien que l'anglais soit sa langue maternelle, l'excellent F. John s'exprime très bien en français et choisit merveilleusement les mots pour rendre sa pensée. C'est d'autant plus remarquable qu'il parle rarement notre langue.
Nos défunts

[22] Il y eut 22 décès seulement dans l'Institut en 1874 au lieu des 40 et plus de 1871. Voici leurs noms: les frères Hégisippe, Illuminée, Gérardus, Amicus et Macédo, novices; Euphrosin, André-Avellin, Aymond, Orience, Libérien et Marie-Sérapion, obéissants; Marie-Nizier, Arator, Sophrone, Théotime, Benedict, Titien, Gaudiose, Pierre — d'Aubenas —, Nazianze et Léon, profès; Privat, stable.


[23] Le F. Aymond mourut à Santenay, victime de son imprudence. Ayant pris des mesures pour que les deux autres ne sussent pas ce qu'il voulait faire, il était allé se rafraîchir dans la Dheule: il y resta.
[24] Le F. Nazianze mourut à Allevard dont il avait dirigé l'école communale pendant de longues années, en luttant contre un instituteur garibaldien et contre l'abrutissement des crétins encore nombreux à Allevard. Il était d'une telle régularité en ce qui concernait les classes que la petite cloche de la maison se faisait toujours entendre en même temps que l'heure au clocher paroissial. Il n'y avait d'exception que lorsque nous étions dans l'établissement. "Nous possédons l'époux, disait-il alors, il faut nous en réjouir, c'est lui qui doit gouverner." N'entendant pas sonner à l'heure ces jours-là, les habitants se disaient entre eux: "Il paraît que les Frères ont leur Visiteur."
[25] F. Nazianze fut victime de sa charité. Le gendre de M. Charrière, principal bienfaiteur de l'école, étant malade, il le veilla pendant un assez grand nombre de nuits. Sachant qu'il aimait à fumer, les parents ne lui ménagèrent ni le tabac ni les gouttes. Pour se tenir éveillé il en usa copieusement. Il en résulta une péritonite qui conduisit rapidement ce bon Frère au tombeau. Il fut très regretté. On lui fit de pompeuses funérailles en présence d'une immense foule. Ses anciens élèves se cotisèrent pour lui faire élever un mausolée modeste, mais très convenable.
[26] F. Léon était un sujet d'avenir. Son énergie, sa cordialité l'avaient fait chérir dans tous les postes où il avait exercé, des frères, des élèves et des parents, soit comme professeur, soit comme directeur. Chez lui, la lame avait vite usé le fourreau. Il mourut tout jeune à Miribel. Comme le F. Nazianze à Allevard, il eut de pompeuses obsèques et les jeunes gens se cotisèrent pour orner son tombeau d'un modeste mausolée. C'était un des rares sujets né à Génas.
[27] Le F. Privat était l'aîné de deux frères dont l'un était déjà mort, directeur à Nérondes, l'autre dirige encore l'établissement de Montagny. C'était un excellent religieux, sachant se dévouer sans sonner de la trompette.

Fr. Marie-Nizier Delorme


[28] Le R.P. Poupinel, visiteur des Pères en Océanie, avait promis d'écrire la biographie du F. Marie-Nizier qu'il connaissait bien. La mort l'en ayant empêché et ses nombreuses notes sur ce Frère ayant été confisqués par ses confrères, au risque de nous répéter nous plaçons ici les quelques renseignements qui nous restent.
[29] Jean-Marie Delorme naquit le 26 août 1816 à Saint-Laurent d'Agny, près Mornant. Il entra au noviciat de l'Hermitage en novembre 1833. Avec l'habit religieux, il y reçut le nom de F. Marie-Nizier.
[30] Doué d'un heureux caractère et de beaucoup d'intelligence, il fit de rapides progrès dans la science et dans la vertu. Il se distingua par sa vertu, sa dévotion à la Sainte Vierge et manifesta un grand zèle pour le salut des âmes.
[31] Le pieux Fondateur l'admit à la profession en 1836 et sur ses instances, l'adjoignit, ainsi que le F. Michel à Mgr. Pompallier et aux Pères qui partaient pour les missions de l'Océanie que Sa Sainteté Grégoire XVI venait de confier au zèle des RR. PP. Maristes.
[32] Ce premier départ eut lieu en décembre 1836. Le voyage dura 6 mois. L'Ile de Futuna échut en partage au Bx. P. Chanel et au F. Marie-Nizier lequel avait écrit deux lettres de Paris et du Havre au vénéré Père pour lui témoigner son bonheur d'avoir été choisi pour ces missions lointaines.
[33] Tout manquait dans cette île, hormis les dangers et les privations de toutes sortes. Il fallut apprendre l'idiome des naturels, les apprivoiser, les amener à couvrir un peu leur nudité, à se défaire de leurs mœurs sanguinaires et de leur malpropreté. Le dévoué F. Marie-Nizier se fit maçon, charpentier, serrurier, tailleur, jardinier, cuisinier, catéchiste, etc. Le P. Poupinel l'estimait beaucoup et exaltait son savoir-faire, ses vertus et les nombreux services qu'il avait rendus aux Pères Chanel, Chevron, Grégel et à la mission.
[34] A notre avis, F. Marie-Nizier a rempli une triple mission: il a été le zélé coopérateur du Bx. P. Chanel et des autres, le consolateur et l'appui de ses confrères, l'œil et le correspondant de nos supérieurs. Le R.P. Poupinel a exalté son zèle et son dévouement sous le premier rapport, et nous regrettons de n'avoir pas ses notes. Ses confrères en Océanie, se sont applaudi et ont largement profité de ses bons conseils et de ses encouragements. Nos supérieurs ont pu le féliciter de ses excellents rapports avec eux et des services qu'il rendait à ses confrères de vive voix ou par écrit.
[35] La Providence ne permit pas qu'il partageât le martyre du B.P. Chanel. Le 28 avril 1841, les persécuteurs profitèrent de son absence pendant qu'il était allé baptiser dans un village assez éloigné, pour massacrer le P. Chanel, ainsi qu'on put le voir dans sa vie. L'un d'eux alla ensuite avertir le Frère de ce qui s'était passé et du danger qu'il courait.

F. Marie-Nizier dut donc user de prudence pour se mettre au courant de tout et profiter du mouillage d'un navire américain qui le transporta dans l'île de Wallis, auprès du P. Chevron qu'il instruisit de ce qui était arrivé à Futuna. Il en instruisit aussi Mgr. Pompallier, seconda le P. Chevron de son mieux et repassa ensuite à Futuna avec le P. Grégel.


[36] Il travailla auprès de ce dernier, comme il avait travaillé avec le B.P. Chanel, pendant 12 ans. Il fut témoin de la tragique mort du plus ardent persécuteur du B. martyr, de la fin prématurée du roi qui avait inspiré le massacre et de l'heureuse conversion de presque tous les Futuniens.
[37] Les infirmités que ses privations et ses labeurs lui avaient procurées, obligèrent les Pères à le retirer dans leur Procure de Sydney. Il continua de leur rendre tous les services possibles.
[38] Il contribua à faire comprendre au R.P. Favre et à nos supérieurs que les Frères feraient un plus grand bien dans les missions de l'Océanie avec des établissements organisés comme en France qu'en restant isolés au service des Pères.
[39] Il eut le plaisir de voir les heureux résultats de cette nouvelle organisation avant de quitter Sydney, ce que ses infirmités croissantes et l'avis des médecins l'obligèrent de faire, à son grand regret, vers la fin de 1873, alors que le pensionnat et le noviciat de Sydney s'organisaient. Son mal ayant empiré pendant la traversée, il ne put revoir la France et dût s'arrêter chez les Pères Maristes à Londres. Il y mourut le 3 février 1874, environné des Pères de cette maison et de nos Frères établis dans cette ville.
[40] Après avoir partagé les rudes labeurs et les grandes privations du B.P. Chanel à Futuna, il partage sans doute sa félicité dans la céleste patrie quoique le Saint-Siège ne l'ait pas déclaré bienheureux.

Nouvelles fondations


[41] Soit qu'il fut trop friand de fondations nouvelles, soit qu'il compta trop sur le gouvernement que l'on appelait: de l'ordre moral, le Révérend accepta encore 20 maison en 1874: La Roche-Chalais, Mazenay, Champeix, Rochefort-Montagne, Vic-le-Comte, Viverols, Auroux, Duerne, Vernaison, Balbigny, Cuinzier, Saint-Romain-la-Mothe, Tiranges, la Beaume, Saint-Florent, Bessèges - mine, Aubois, Saint-Trophime, Le Martinet et Rinxent.
[42] De ces 20 postes, 8 n'ont pas pu continuer. 4 étaient en Auvergne et mal assis:
[43] Viverols dont la 1re installation fut inextricable. Les habitants se dévouèrent ensuite pour avoir mieux. Ils fournirent des fonds, des matériaux ou des journées pour bâtir une assez vaste maison qui s'écroula sur elle-même avant d'être habitée, les travaux ayant été faits par des cordonniers, des tailleurs sans ouvrage, par un entrepreneur ruiné, pilier de café que personne n'avait sérieusement surveillé. Cet accident et le retrait des Frères furent malheureux pour ces braves gens.
[44] A Champeix, le Frère Procureur signa un bail très onéreux qui s'est même aggravé depuis, pour un local dans lequel les Frères et leurs internes sont assez mal, n'ayant qu'un jardin à l'écart et point de cour.
[45] La position des Frères est précaire à Rochefort. Leur logement est bien, mais loin de l'église et ils n'ont d'autre traitement que les rétributions de leurs externes et les petits bénéfices sur des demi-pensionnaires que les établissements d'alentour leur convoitent.
[46] Nous avons parlé de Vic-le-Comte en réglant la question financière.
[47] Se figurant faussement que l'Auvergne était une pépinière de bonnes vocations, on crut faire merveille en chargeant l'Institut de ces 4 maisons et de 3 autres qu'on a dû fermer ensuite, savoir: Saint-Just, Verrière et Bertignac.
[48] M. le curé de Champeix avait promis de payer les 1.000 fr. de loyer annuel pour le local dont nous venons de parler, mais le C.F. Procureur ayant signé lui-même le bail, sans exiger que M. le curé le signa aussi, ce brave homme oublia vite sa promesse et les 1.000 fr. restèrent à la charge des Frères. De plus, la maison si chèrement louée devint vite insuffisante, attendu que le propriétaire s'y était réservé son logement. Il avait loué une maison toute semblable et presque attenante à l'Etat pour la gendarmerie. Refusant ensuite de payer des réparations indispensables, les gendarmes avaient abandonné cette maison et le propriétaire n'en retirait plus rien. Pour se mettre un peu au large, les Frères eurent la simplicité, plus tard, d'offrir un loyer de 700 fr. pour cette maison abandonnée et d'élever ainsi le prix de leurs logements à 1700 fr. par an. Le pensionnat ayant forcément diminué ensuite, le propriétaire a enfin consenti à une réduction de 400 fr. Mgr. et le nouveau curé ont promis de fournir 500 fr. par an: on attend la fin du bail.


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