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Circulaires des 17-01 et 29-06-1876



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1876




Circulaires des 17-01 et 29-06-1876


[1] Le 17 janvier la 3e circulaire sur l'apparition de Pontmain ou l'esprit de prière fut adressée aux Frères. Le Révérend était intarissable sur ce sujet. Elle annonçait le départ des Frères Sigismond, Papinien et Aristoeus pour le Cap.
[2] La circulaire contenait une instruction sur un nouveau chemin de croix composé par le Révérend lui-même, une autre sur la manière de réciter l'office, une troisième sur la manière de visiter et d'adorer N.S. au Saint-Sacrement, enfin un assez grand nombre d'avis divers.
[3] Les circulaires du R. Frère étaient prodigues de ces sortes d'avis. La plupart étaient répétés chaque année mais, faute de sanction, ils ne produisaient pas le résultat qu'il en attendait: quelques rappels à l'ordre eussent mieux réussi.
[4] La 2e circulaire fut datée du 29 juin. Elle parlait des adieux faits aux Frères Antonio, Audry et Antonino, partant pour la Nouvelle-Calédonie. Elle contenait une magnifique adresse et un superbe dessin renfermant l'arbre symbolique de l'Institut lesquels étaient envoyés au Révérend par les novices de Sydney; une réponse de 6 pages à ces novices; des considérations sur les desseins miséricordieux du ciel à l'égard de l'Institut et des communautés religieuses en général; les époques pour l'ouverture des retraites; l'annonce de la 2e session du Chapitre général pour la seconde quinzaine du mois d'août.
[5] La circulaire contenait aussi une longue liste des divers points que l'on voulait soumettre au Chapitre et sur lesquels on demandait l'avis des Frères profès. Nous la résumons ainsi:

1 — Sortie des classes à 10 heures et à 3 h.;

2 — Attributions des chefs de districts;

3 — Frères maîtres des novices;

4 — Le déjeuner à 7 h. et 1/2 et l'entrée en classe à 8 h.;

5 — Exceptions à faire à la règle pour les écoles de certaines communes rurales;

6 — Voyages de familles;

7 — Livres pour les matières facultatives;

8 et 9 — Malles, montres personnelles;

10 — Visites des parents des Frères dans les postes;

11 — Ne pas élever sans autorisation le programme de l'enseignement;

12 — Uniformité dans les coutumiers des noviciats;

13 — Fixation du versement à la Procure;

14 — Ne pas manger chez les fournisseurs;

15 — Pas de livres personnels pour les sciences;

16 — Suffrages pour les défunts;

17 — Abus des dépêches télégraphiques;

18 — Règlement des pensionnats;

19 — N'avoir qu'une seule caisse par maison, pas de pécule;

20 — Organisation de l'Œuvre du denier de St Pierre;

21 — Attributions et règlement des Frères économes;

22 — Obligation de l'inscription sur la liste pour les vœux et avis des profès sur les aspirants, examens;

23 — Brevet obligatoire, nécessité des écoles spéciales et de l'école supérieure;

24 — Vocations, les encourager, abus à éviter, juvénats;



25 et 26 — Emploi des tapisseries et usage du café.

Informations diverses


[6] Une loi hostile sur l'enseignement primaire étant alors en projet dans les chambres, le R. Frère invitait les Frères directeurs à le renseigner sur les résultats obtenus par eux dans les concours aux chefs-lieux de cantons, d'arrondissements et de départements; idem pour les cours d'adultes; idem dans les expositions d'écriture ou dessin; sur les récompenses honorifiques gagnées par les Frères; sur le nombre, les notes et les dates des certificats d'études obtenus par les élèves des Frères, etc. Le Révérend voulait envoyer tous ces renseignements à quelques députés bien pensants pour les aider à soutenir les intérêts des congréganistes dans la discussion de ladite loi, mais cette discussion fut renvoyée à 5 ans plus tard.
[7] La 2e session du 6e Chapitre général fut close le 25 août par l'élection de deux nouveaux Assistants, l'annaliste, élu par 36 voix sur 40 pour la nouvelle Province du Bourbonnais et le C.F. Norbert, par 31 voix, pour la Province du Nord, en remplacement du C.F. Théophane qui allait succéder au C.F. Euthyme, démissionnaire, dans la Province de l'Hermitage. Le Ch.F. Euthyme resta chargé du contentieux de tout l'Institut.
[8] Le Révérend parla aux Frères des décisions du Chapitre et de l'élection des Assistants susdits dans les diverses retraites où il apparut comme à l'ordinaire. Il communiqua officiellement les mêmes choses à toute la Congrégation par sa circulaire du 23 octobre.
[9] Les nouveaux élus y figuraient sous ce titre: Assistants lettrés! C'était une coquille de l'imprimeur à laquelle on n'avait pas pris garde, mais les Frères s'en amusèrent beaucoup.

Décisions du Chapitre


[10] Une supplique avait été adressée au Saint-Père le 8 décembre 1875, pour en obtenir la confirmation de l'élection du C.F. Procope en 1873, pour la Province des Iles, la création d'une nouvelle Province et d'un 7e Assistant pour la diriger et l'addition d'un 8e Assistant, pour le contentieux. Le Saint-Père avait bénignement autorisé ces diverses créations et élections le 28 janvier 1876.
[11] Sa Sainteté avait aussi octroyé une prorogation de 5 ans, pour l'essai de nos Constitutions, le 12 mai 1876. Le Chapitre autorisa le Régime à coordonner nos anciennes Constitutions avec les articles présentés à Rome et à les faire réimprimer, s'il en était besoin.
[12] Le Saint-Père avait aussi exaucé les suppliques demandant l'approbation des noviciats de Sydney et de Dumfries et l'autorisation de faire mémoire de Saint Joseph à l'office, pendant l'octave de sa fête et celle du Patronage.
[13] Le Chapitre général avait voté la création des juvénats et laissé le droit au Révérend de répartir les novices qui en sortiraient, selon les besoins des diverses Provinces; la création de vicaires provinciaux pour aider les Frères Assistants et leur nomination par les membres du Régime au scrutin secret.
[14] Il avait décidé en outre, que le F. Procureur général et le F. Secrétaire général, nommés de la même manière, seraient membres-nés des Chapitres généraux à venir. Enfin, il avait approuvé la plupart des points sur lesquels le R. Frère avait précédemment consulté les profès et que nous avons relatés ci-devant.
[15] Les retraites eurent lieu comme à l'ordinaire.

Province du Bourbonnais


[16] Les Provinces de Saint-Genis et de l'Hermitage, étant trop nombreuses pour un seul Assistant et un seul Visiteur, le conseil du Régime avait décidé d'en créer une 3e devant comprendre une partie de chacune des deux autres, c'est-à-dire: les diocèses d'Autun, de Clermont, de Moulins, de Bourges, de Nevers, de Limoges, etc. Elle n'était décrétée que sur le papier. On lui avait attribué 59 maisons. Elle n'avait que 289 Frères ou novices.
[17] Les maisons de Beaune, de La Machine et de Mainsat furent fondées cette année-là, après la formation de la Province.
[18] Quelques mois plus tard, les 62 maisons comptaient 198 classes et 10.197 élèves dont 787 internes ou besaciens, 9.018 externes et 392 adultes; sur ces nombres 5.825 étaient gratuits.
[19] La Province n'avait point de noviciat. Celle de Saint-Genis ne lui laissait aucun Frère libre. Celle de l'Hermitage ne laissait que 3 novices et une quinzaine de postulants plus ou moins sûrs. Ces enfants durent être réunis avec ceux de Saint-Genis en attendant mieux, ce qui gênait les deux Assistants et amenait souvent des tiraillements désagréables.
[20] Il manquait plusieurs Frères dans les maisons de la nouvelle Province, dont l'Assistant s'aperçut vite que la mendicité à laquelle il était condamné, ne lui procurait guère que de minus habens. On avait projeté de la nommer Province d'Auvergne, mais la plupart de ses membres s'étant récriés, on la nomma Province du Bourbonnais.

Regrets et félicitations


[21] La correspondance continua d'être volumineuse en 1876.
[22] Les Pères Maristes dirigèrent le grand séminaire de Saint-Brieuc. De concert avec la soeur du R.P. de Lalande, ils demandèrent la création d'un noviciat dans ce diocèse. Le Révérend le refusa à regret, faute de sujets et pour ne pas contrarier les Frères de Ploërmel.
[23] Mgr. Lequette ayant été nommé à l'archevêché de Lyon, le Révérend s'empressa de le féliciter, mais Sa Grandeur refusa le fardeau. Mgr. Caverot, évêque de Saint-Dié, l'accepta et notre Révérend n'eut qu'à lui adresser une copie de la lettre écrite à Mgr. Lequette laquelle était chaleureuse.
[24] M. le baron Chaurand n'ayant pu accrocher un siège au Sénat, se démit de la mairie de Saint-Genis et disparut du pays. M. Kuppenhein, un Juif, son successeur, s'empressa d'adresser une lettre fort aimable au R. Frère et lui annonça qu'il accorderait les permis d'inhumation sans difficulté. Le Révérend le remercia chaleureusement.
[25] M. l'abbé Bonnet, vicaire général de Périgueux, ayant été nommé évêque de Viviers, le Révérend se hâta de lui envoyer de très flatteuses félicitations. Sa Grandeur s'est montrée depuis très dévouée à notre Institut, surtout aux nombreux Frères employés dans son diocèse.
[26] Mgr. Caverot, nouvel archevêque de Lyon, honora la maison-mère de sa 1re visite pendant la 1re retraite générale. Sa Grandeur adressa une exhortation à tous les retraitants et appuya sur la nécessité pour chacun d'eux d'une entière ouverture de coeur au supérieur.
[27] Le Révérend l'en remercia d'autant plus chaudement que cette ouverture avait été blâmée, les années précédentes, par plusieurs Pères Maristes et que quelques-uns paraissaient encore indécis sur ce point.
[28] Ayant une communication à faire au Révérend un peu plus tard, Sa Grandeur arriva à Saint-Genis, incognito pendant l'office du soir et ne rencontra d'abord personne. Apercevant ensuite le F. Frémen, Elle lui cria: "Il n'y a donc personne dans cette maison?" Z'y suis bien, moi, Mgr." reprit le bon Frère et il courut avertir les supérieurs.

Les Vicaires Provinciaux


[29] Le Chapitre général avait voté la création d'un nouvel emploi dans l'Institut, celui des vicaires provinciaux. Ces nouveaux dignitaires devaient soulager les chers Frères Assistants et les aider dans la surveillance et la formation des Frères. Leur règle et leurs attributions furent les mêmes que celles des Frères Visiteurs, ou à peu de chose près.
[30] Aussi avions-nous demandé qu'au lieu de ce nouvel emploi, on donna le titre de vicaire provincial au F. Visiteur252, puisqu'il en remplissait les fonctions, moins celle d'aider à la correspondance du C.F. Assistant dans chaque province. On n'avait pas jugé à propos d'accepter notre opinion et l'on avait décidé que le titre de Provincial serait donné aux directeurs des maisons chefs-lieu de Province.
[31] On ne tarda guère à reconnaître que les fonctions de Provincial étaient peu compatibles avec celles de directeur de maisons nombreuses et que les Provinciaux soulageaient peu les Chers Frères Assistants.
[32] Sept ans plus tard, le titre de vicaire provincial fut donc donné à un Frère spécial, s'occupant exclusivement de la formation religieuse des Frères, de leurs études et de la surveillance générale des maisons de la Province. Les Frères Visiteurs furent conservés, mais un peu en sous-ordre, tout en gardant leurs anciennes fonctions et il fut décidé que les maisons seraient visitées 2 fois par an dans chaque Province, sans y comprendre les visites des Chers Frères Assistants.
[33] Dans les Provinces du Bourbonnais, d'Aubenas, du Nord et de l'Ouest, ainsi que dans celle des Iles, le même Frère remplit les deux fonctions et porte le titre de vicaire provincial ou simplement Provincial. Le titre de vicaire offusque le clergé en certaines contrées.

Croissance et adaptation


[34] Les retraites de la maison-mère furent prêchées par les Pères Goyet et Touche.
[35] Le F. Citinus nous remplaça comme Visiteur dans la Province de Saint-Genis, le F. Ethelbert fut nommé pour visiter celle du Bourbonnais et le F. Marie-Junien, celle de l'Hermitage. Les Visiteurs des autres Provinces furent conservés en 1876.
[36] Seize vêtures dont deux à Dumfries, noviciat fondé l'année précédente, augmentèrent l'Institut de 236 novices en 1876. A Dumfries et à Sydney, les vêtures furent prêchées et présidées par des évêques ou des archevêques, ailleurs par des aumôniers ou par des curés voisins.
[37] Cette même année, 52 novices émirent les voeux perpétuels après les retraites de leurs Provinces respectives. Voici leurs noms: Frères Ambrose, Stanislaus, Ambrosius, Angilbertus, Bonifacius, Marie-Cassien, Chrysanthe, Cyprianus, Emans, Israël, Jude, Raphaël, Désidératus, Léon-Noël, Symphronius, Eméricus, Céleste, Marie-Victoric, Nivard, Marie-Philomène, Agéricus, Arsène, Blanchard, Côme, Cyrinus, Gavin, Gombert, Hippolyte, Marie-Darius, Nolasque, Rufinien, Vénéré, Victor, Wenceslas, Jean-Louis, Pétrus, Donnis, Florence, Hilarius, Marcius, Papius, Vénutien, Chrysologue, Eligius, Géminien, Marie-Robert, Quintien, Affre, Aynard, Gabriel, Nathanaël et Jonas.
[38] Il n'y eut point de stable cette année-là.

Les défunts de l'année


[39] La mort continua de multiplier ses coups sous lesquels tombèrent 43 victimes de l'Institut en 1876. Voici leurs noms: Reynier, Tardy, postulants; les Frères Ismaël, Zozimus, Evellius, Nicéphorus, Hervée, Marie-Frédéric, Joseph-Cantien, Grégoire-de-Nazianze, Bernardin, Macédo, Magne, Antoine, Donatus, novices; Dionysius, Polycarpus, Modestin, Photius, Marie-Augustin, Aristonique, Marie-Conzague, obéissants; Marie-Amateur, Marcellien, Aurélianus, Anselme, Barnaby, Gondulphe, Athénodore, Roméo, Adalbony, Marie-Philomène, Eugénius, Fulgence, Silvérius, Métellus, Abonde, Félix, Louis-Abel, Eusèbe, profès et Marie, stable.
[40] F. Athénodore avait été notre second à Bougé en 1845. Se promenant un jour au milieu des enfants pendant la récréation, il laissa tomber un papier. Un élève le trouva ensuite et nous l'apporta. C'était le brouillon d'une lettre dans lequel nous lûmes ces mots: "En résumé je n'ai rien trouvé d'irrégulier depuis ma dernière lettre, dans la conduite du F. Directeur, mais je doute que ses intentions soient bonnes!" Le reste était à l'avenant.
[41] Nous mîmes ce brouillon soUs enveloppe et nous l'adressâmes au C.F. François avec ces mots: "Un enfant a trouvé ce papier sur le lieu de la récréation et me l'a apporté. Pensant qu'il pouvait vous être utile, je vous l'envoie..." Le F. Athénodore reçut un galop pour sa maladresse et le C.F. François ne jugea pas à propos de nous parler du brouillon susdit.
[42] Le F. Marie avait fait un noviciat chez les Pères Maristes à Belley. Il entra ensuite à l'Hermitage. C'était un rude religieux, un des meilleurs types des anciens Frères. Grand ami de la pauvreté, il la pratiqua jusqu'à négliger les réparations nécessaires au local de Millery où il fut directeur pendant un assez grand nombre d'années.
[43] Pour débarrasser la maison-mère pendant les retraites, on avait envoyé les novices à Millery en 1859 et en 1860. Chacun d'eux en était revenu avec un chapelet de punaises qu'il avait enfilées à l'aide d'une aiguille. Le F. Materne succéda au F. Marie et fit disparaître ces vilains insectes.
[44] En dernier lieu, F. Marie fut économe à la maison-mère et il le fut dans la force du mot, n'accordant jamais à personne aucun objet de vestiaire s'il ne lui était pas dû d'après la Règle. Il obligeait ainsi chacun à soigner tous les objets à son usage.

Nouvelles fondations


[45] L'horizon commençant à s'assombrir, on comprit qu'il fallait se réduire un peu et l'on se contenta de 14 fondations cette année-là: Beaune, les Mages, Salles-de-Gagnières, Chamborigaud, Kanala, Wellington, Jarrow-en-Tyne, Eclose, Beaurepaire, Verdelais, Montfort-l'Amaury, Marquise, Mainsat et La Machine.
[46] Les Mages, Kanala et Marquise ont dû être fermés.
[47] Mme des Mazis fonda Beaune comme école libre et gratuite. L'évêque de Moulins faisait préparer ce poste pour les Frères des Ecoles Chrétiennes. La fondatrice tenait aux nôtres qu'elle connaissait. Le curé, ayant été leur élève, y tenait aussi mais il craignit son évêque. Trois tentatives auprès de notre Révérend avaient déjà échoué. Devant être chargé de la nouvelle Province du Bourbonnais, nous voulûmes voir ce poste et les conditions étant bonnes, nous le prîmes au vol, ce dont Mgr. ne fut pas enchanté. La fondatrice faisait de généreuses promesses, non encore tenues, pour le futur noviciat de la Province.
[48] Nous avons déjà dit que les Frères des Ecoles chrétiennes avaient battu la grosse caisse à Beaurepaire, 25 ans avant l'arrivée des nôtres et que l'Institut paya l'installation de ceux-ci.
[49] Les Frères du B. de la Salle occupaient La Machine. Peu satisfait d'eux, le représentant du Creusot leur tenait l'épée dans les reins. Ils se retirèrent brusquement et sans rien dire. A force d'insistances, M. Henri Schneider, gérant de la Compagnie du Creusot, appuyé par le clergé, obtint enfin 6 des nôtres pour les remplacer à d'excellentes conditions. Le nombre des Frères monta vite à 10 et celui des élèves à 550.


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