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CHAPITRE 2

Sommaire: Correspondances — Circulaires — Introduction de la cause du pieux Fondateur — Divers aumônier.


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Correspondances


[1] Nous avons vu que le R.F. Nestor avait écrit à Sa Sainteté et aux Généraux des diverses congrégations enseignantes d'hommes pour leur faire part de son élection et pour solliciter le secours de leurs prières dont il disait avoir un besoin absolu pour ne pas trébucher sous le lourd fardeau que le Chapitre général venait de lui imposer. Si le R.F. Théophane jugea à propos d'en faire autant, on n'a pas conservé le double de ses lettres. Celui qui est chargé de ce soin nous assure qu'il n'y en eut point et il serait peu délicat, même inconvenant, d'interroger le Révérend sur ce point.
[2] Les correspondances officielles avec nosseigneurs les évêques, avec MM. les curés, avec les gouvernants et les administrations républicaines, y compris les inspecteurs et les maires, avec les fondateurs et les bienfaiteurs de nos écoles libres, ont continué pendant la période qui nous occupe. Elles se sont même multipliées, mais notre esquisse perdrait ce nom en reproduisant, même en analysant, ces correspondances.
[3] Quant à celles des supérieurs avec les Frères, nous ne les mentionnons que pour indiquer qu'elles deviennent de plus en plus multiples, indispensables et parfois fatigantes.

Circulaires


[4] Comme ses prédécesseurs, le nouveau Révérend a adressé plusieurs circulaires aux Frères chaque année. N'ayant pas à les reproduire ici, nous n'en donnerons que les grands traits.
[5] Celle du 29 juin 1883, fixa les époques des diverses retraites, donna tardivement les noms des membres du Chapitre précédent, les élections faites par ce Chapitre et les décisions qu'il avait prises, savoir: un satisfecit donné au compte de la Procure, des fonctions de Provincial données à des Frères spéciaux, la consécration de l'Institut au Sacré-Cœur, une communion spéciale le premier vendredi de chaque mois, l'affiliation à l'Apostolat de la prière, les mesures à prendre pour assurer l'enseignement chrétien dans nos écoles, l'autorisation aux supérieurs de faire réimprimer les Règles Communes en y intercalant les articles approuvés par le Saint-Siège. Elle donna aussi la liste des défunts et une courte biographie du R.F. Nestor.
[6] La circulaire du 18 janvier 1884 donnait des extraits des lettres des Frères Vicaires provinciaux, l'humilité comme le cachet de l'Institut, les pièces relatives à notre autorisation par le Saint-Siège, la manière de recruter les vocations, les départs des Frères missionnaires et les nouvelles des missions, la liste des défunts et de très courtes notices sur 13 d'entre eux, l'érection de la statue du Sacré-Coeur dans l'enclos de la maison-mère et divers avis.
[7] Voici le sommaire de celle du 29 juin 1884: ordre, but et fruits des retraites, juvénats et noviciats, examens, retraite préparatoire à la profession, défunts, notices biographiques, avis divers, ouvrages classiques, engagement décennal.
[8] La première de 1885 [18 janvier] contenait: l'annonce de la réimpression des quatre circulaires du R.F. François sur l'esprit de foi, l'encyclique de Sa Sainteté Léon XIII sur les dangers des sociétés secrètes, la dévotion à la Sainte Vierge recommandée par les nombreux actes du Saint-Siège, un mot sur les dernières retraites, les demandes de nouveaux Frères pour les missions, le récit de la visite de Mgr. de Viviers à la maison-mère, la création du juvénat de Digoin, des nouvelles des Seychelles, les noms des défunts et des notices biographiques.
[9] La circulaire du mois de juillet, même année [11.07.85], pouvait être résumée ainsi: ordre des 14 retraites, soins à donner à l'enseignement religieux, visite du T.H.F. Joseph, de Mgr. Gonindard, évêque de Verdun et de Mgr. Redwood, Mariste, à la maison-mère, nom des défunts de l'année et notices sur plusieurs d'entre eux, avis divers.
[10] Celle du 2 février 1886 annonçait le projet d'introduire la cause du vénéré Fondateur auprès du Saint-Siège. Elle donnait différents avis aux Frères relativement à ce projet, ajoutant qu'il y aurait exposition et bénédiction du Saint Sacrement dans les chapelles des maisons provinciales dans ce but.
[11] 22 jours après, [24.02.86], une autre circulaire annonça le jubilé ordonné par Sa Sainteté Léon XIII pour fêter sa cinquantième année de sacerdoce. Elle donna une instruction sur la dévotion au Sacré-Cœur, sur l'Apostolat de la prière et sur les résultats des grandes retraites de l'année précédente.
[12] Le Révérend y inséra une lettre du R.P. Combaluzier dans laquelle nous relevons ce qui suit: "Si je voulais vous entretenir du bien que j'ai remarqué dans vos religieux, je n'en finirais vraiment pas. Leur esprit de famille et leur tendre charité, leur zèle et leur dévouement dans leurs différents emplois, leur piété et leur dévotion surtout envers la T. Ste Vierge, leur humilité, leur simplicité, leur confiance, leur facilité à ouvrir leur âme, tout cela et bien d'autres choses, ont été pour moi un sujet de continuelle et profonde édification..."
[13] Le R.P. avait prêché une retraite à une cinquantaine de Frères directeurs, à Bourg-de-Péage, l'année précédente. Sa lettre indiquait ensuite les points sur lesquels la vertu de ces Frères pouvait être perfectionnée.
[14] La même circulaire donnait des nouvelles des missions, des Frères récemment établis au Canada et des divers établissements de France. Comme toujours, elle contenait plusieurs avis sur les juvénats, sur nos livres classiques, sur l'impôt Brisson, sur les obédiences des chemins de fer, sur la direction à donner aux études, sur le programme des brevets, etc.
[15] Le 16 mai [1886], le Révérend entretint les Frères par écrit du voyage qu'il venait de faire à Rome, avec les CC. FF. Euthyme et Bérillus, le 31 mars. Après avoir dit un mot des beaux coups-d'œil aperçus pendant le voyage, des monuments de Rome et de l'ineffable bonté de Léon XIII, le Révérend ajoutait:
[16] "Mais ce que nous ne pouvons assez redire et publier, c'est l'affectueuse bonté du Saint-Père pour nous. Il nous a écoutés avec bienveillance, il nous a bénis avec une effusion dont nous sommes encore émus. En outre, il m'a confié la douce et honorable mission de transmettre sa bénédiction à tout l'Institut et à tous les enfants de nos écoles. Il m'a chargé de vous faire connaître tous les vœux que son cœur de père forme pour vous et de vous redire ses sentiments pleins d'affection.
[17] Le Saint-Père est véritablement père, il en a la tendresse dans le cœur, le langage sur les lèvres et les traits dans le visage. Mais on sent en même temps qu'il est roi et ce titre de roi se confond avec celui de père..."
[18] A la supplique que le Révérend avait lu à Léon XIII, Sa Sainteté avait répondu:

"Oui je vous remercie d'être venus me voir. Je vous remercie surtout du bien que vous faites aux 81.000 enfants que vous instruisez dans vos écoles. Je vois avec plaisir que vous n'êtes pas des ouvriers oisifs dans l'Eglise. Continuez à donner l'enseignement chrétien à ce grand nombre d'enfants. Encouragez tous vos Frères à redoubler de zèle et de dévouement pour la bonne éducation de la jeunesse.


[19] Vous m'avez parlé de la France. Oh! la France croit encore à la nécessité de la religion, en dépit de quelques hommes qui ont des yeux et ne voient pas. Ne voudraient-ils pas la faire disparaître de l'esprit et du cœur des enfants, comme un obstacle à leurs plans de rénovation? Ils laïcisent, comme l'on dit, les écoles... Que deviendront les pauvres enfants avec l'enseignement sans Dieu? Ils ne pourront faire que des sauvages, oui de vrais sauvages... C'est l'Eglise, c'est nous qui donnons la vraie civilisation par l'éducation chrétienne et catholique..."
[20] La circulaire du 25 janvier 1887 contenait: la réponse du Révérend aux souhaits de bonne année des Frères, des considérations sur le bienfait de la foi, sur la protection de la Providence dans l'Institut et sur ce que doit être une école chrétienne. Elle parlait ensuite des nouvelles fondations et des missions.
[21] On y lisait la lettre que l'évêque de Saint-Hyacinthe venait d'adresser au Révérend. Après une visite à Saint-Genis, Sa Grandeur avait vu les maisons de l'Hermitage, de Valbenoîte et de Paris d'où elle écrivait. Elle se félicitait de la cordiale réception qu'elle avait reçue partout et de l'excellent esprit de tous les Frères qu'Elle avait vue, promettant d'en réjouir ceux du Canada.
[22] La même circulaire parlait de la bonne visite que Mgr. Bonnet venait de faire à Saint-Paul et de la mort du cardinal Caverot, un des bienfaiteurs insignes de l'Institut qui lui devait surtout un fort appui pour le juvénat de Saint-Genis. L'office des morts à 9 leçons, une messe et une communion étaient ordonnés pour le repos de l'âme de son Eminence, ainsi que pour Mgr. Rigg, premier évêque de Dunkeld (Ecosse), qui avait appelé nos Frères à Edimbourg, créé un juvénat à Dundee et qui venait de mourir aussi.
[23] Les circulaires postérieures ont entre[te]nu les Frères de l'action de la Providence sur l'Institut, ainsi que de la protection de la Ste Vierge, à l'étranger comme en France, malgré les mauvais desseins des ennemis des congrégations, des fondations à l'étranger. Elles ont fixé les époques pour les diverses retraites, donné les noms des Frères défunts avec des biographies sur quelques-uns et les avis ordinaires.
[24] L'une d'elle [25.02.1889] a publié l'encyclique de Sa Sainteté à propos de ses noces d'or et une circulaire de Mgr. Foulon, nouvel archevêque de Lyon, sur l'enseignement du catéchisme.
[25] La première de 1890 [15.01] contient des détails sur la cérémonie de l'exhumation des ossements du pieux Fondateur qui avait eu lieu précédemment, en octobre 1889, en présence des 3 membres de la commission nommée par l'archevêque pour s'occuper de la cause du bien-aimé Père.
[26] Elle parlait aussi du 2e voyage du R. Frère à Rome en compagnie du C.F. Gérald, à l'occasion de la béatification du B. Pierre Chanel, ainsi que de la bénédiction de l'établissement neuf de nos Frères dans cette ville, par le Cardinal Vicaire. Le C.F. Gérald avait été si émerveillé des magnifiques choses qu'il avait vues durant le voyage ou dans la ville éternelle, surtout dans la vaste basilique de Saint-Pierre, pendant la cérémonie de la béatification qu'il n'en tarissait pas après son retour.

Introduction de la cause du P. Champagnat


[27] Nous devons ajouter que l'idée d'introduire la cause du pieux Fondateur, en vue d'obtenir sa béatification, avait été donnée par Sa Sainteté Léon XIII pendant la préparation du procès concernant la béatification du B. Pierre Chanel. Ce fut par suite de cette auguste idée que le Révérend annonça le projet d'introduire cette cause dans sa circulaire du 2 février 1886.
[28] Mgr. l'archevêque, devenu cardinal depuis, nomma une commission pour préparer juridiquement cette introduction, pour entendre les témoins, prêtres, Frères ou laïques, ayant connu le vénéré Père ou entendu parler de lui, pour collectionner ses écrits et tous les documents pouvant servir à la cause.
[29] Cette commission est composée de MM.:

Claude Nicollet, Mariste, Postulateur

Benoît Forestier, Mariste, Vice-Postulateur

Claude Comte, chanoine, Promoteur fiscal

Adolphe Jeannerot, vicaire général, Juge

Augustin Bounardet, Juge

Paul Coupat, chanoine, curé de Saint-Genis, Juge

Floride Deville, professeur aux Chartreux, Juge

Antoine Coste, Juge

Robert Ardaine, curé de Sainte-Croix, Juge

Paul Pagnon, chanoine, Notaire actuaire;

Sébastien Buy, Notaire actuaire

Etienne Vindry, curé de Sainte-Blandine, Notaire actuaire.

Romain Point, Curseur député.

Frères Marie-Liguori, François-Augustin, Polycarpus et Emilianus, secrétaires députés et assermentés.
[30] Le P. Nicollet reproduisit la vie du vénéré Père écrite par le C.F. Jean-Baptiste, dans la forme voulue par la cour romaine et la divisa en 275 articles.
[31] Les premiers témoins furent interrogés et l'un des notaires de la commission écrivit leurs réponses sur chacun de ces articles, ce qui prit un temps considérable, c'est-à-dire 9 heures ou 3 séances pour le premier témoin, 12 heures pour le second, etc. L'annaliste donna son témoignage par écrit d'une façon complète et n'eut qu'à garantir la véracité de chaque article, à mesure que l'un des notaires les lui lisait: ce fut l'affaire d'une séance. Les témoins qui vinrent ensuite firent de même. La commission ne tenait qu'une séance par semaine, même avec des intervalles. La plupart des séances furent tenues dans l'antique chapelle de Mgr.
[32] Chaque témoin dut prêter serment sur le livre des Evangiles et en présence du Saint Sacrement, avant sa déposition en ces termes:
[33] "Moi soussigné, touchant les saints Evangiles de Dieu placés devant moi, je jure et je promets de dire la vérité, tant sur les interrogations que sur les articles sur lesquels je serai examiné dans la cause de béatification et de la canonisation du serviteur de Dieu MARCELLIN JOSEPH BENOIT CHAMPAGNAT. Egalement je jure et je promets de garder religieusement le secret et de ne rien absolument révéler à personne, tant des choses contenues dans lesdits interrogatoires que des réponses et des dépositions qui seront faites par moi, sur ces mêmes interrogatoires et sur les articles, de ne parler de toutes ces choses avec personne autre que l'illustrissime et révérendissime seigneur archevêque de Lyon, vous M. le Juge député et Messieurs les Juges adjoints, le Révérend Promoteur fiscal et le Notaire actuaire, député pour la cause. Et ce, sous peine de parjure et d'excommunication encourue par le seul fait et dont seul le Souverain Pontife, à l'exclusion même du Grand Pénitencier, pourra m'absoudre, sauf à l'article de la mort.

Ainsi je promet et je jure et que Dieu et ses Saints Evangiles me viennent en aide..."



[34] L'audition des témoins étant terminée, trois membres de la commission allèrent présider l'exhumation des ossements dont le Révérend nous a parlé, en présence de deux médecins assermentés, les firent transporter processionnellement dans un appartement de la maison et vérifier par les médecins. Chacun des os occupait encore sa place naturelle, même les osselets des mains croisées sur l'endroit de la poitrine. Une des jambes avait encore un bas presque entier, l'autre n'en avait qu'une partie.
[35] Mis dans une caisse préparée pour cela, ces ossements reposent aujourd'hui sous le pavé de la chapelle dans la partie livrée au public contre le mur extérieur.

Aumôniers de la maison-mère


[36] Venons aux aumôniers de la maison-mère. Le R.P. de Lalande est encore en fonction malgré ses 80 ans et fait plus d'ouvrage que les autres, bien qu'il ne reçoive aucun traitement, étant sensé retraité. Il est surtout plus complaisant.
[37] Le P. Grenot fut remplacé par le P. Favier en avril 1884. Celui-ci venait de Saint-Chamond, avait la vue très basse et lisait néanmoins ses sujets de méditation, à l'aide d'une lampe en hiver.
[38] Le P. Durant fut remplacé par le P. Plassard qui venait de Saint-Paul en octobre 1886. Il fonctionne encore, malgré son asthme, mais il saisit tous les prétextes pour supprimer le diacre et le sous-diacre aux obsèques des Frères profès, même aux grandes fêtes. Il ne fraye guère plus avec les Frères que son prédécesseur. Celui-ci mourut peu après son remplacement, dans la force de l'âge.
[39] Depuis 7bre 1889, le P. Hiléreau, ancien missionnaire en Océanie, remplace le P. Favier que des chagrins de famille conduisirent au tombeau peu après son départ.
[40] Les aumôniers actuels sont donc les Pères Plassard, de Lalande, Hiléreau et Mayery: celui-ci est toujours pour le pensionnat.
[41] Deux Pères Maristes font l'aumônerie de l'Hermitage, 2 autres celle de Saint-Paul-3-Châteaux aux conditions de ceux de la maison-mère, et un seul sert d'aumônier pour le noviciat et pour le pensionnat de Sydney, avec un traitement plus élevé. M. l'abbé Benoît, bien qu'il soit vieux et entièrement sourd, remplit toujours les fonctions d'aumônier dans le noviciat d'Aubenas et M. l'abbé Deschanel, celles du pensionnat avec un traitement de 1.500 fr. chacun. Ils occupent les beaux logements séparés qui ont coûté 15.000 fr. et dont nous avons parlé.
[42] Le noviciat, le juvénat et le pensionnat de Beaucamps sont très bien desservis par un seul prêtre du diocèse. Le noviciat et le juvénat de La Cabane, par un excellent prêtre également du diocèse. Le noviciat et le pensionnat de Dumfries ont pour aumônier un ecclésiastique venant du dehors, l'évêque n'ayant pu en fournir un. Sa Grandeur préside les vêtures, la clôture des retraites et prêche Elle-même celles des pensionnaires pendant 3 jours, 4 fois par jour.
[43] Bien que très chargé, M. l'aumônier de Beaucamps, outre les fonctions ordinaires, fait des instructions chaque semaine au noviciat, au juvénat et au pensionnat.
[44] Le pensionnat de Neuville est desservi par deux prêtres séculiers dont l'un, M. Courjut, occupe le poste depuis 29 ans. Il s'est toujours contenté d'une chambre, de l'ordinaire de la maison et d'un traitement de 500 fr., que les mendiants, plus ou moins consciencieux, lui ont enlevé jusqu'au dernier sou. Il est sensé retraité et ne reçoit plus que le logement, la nourriture, le chauffage, l'éclairage et l'habillement au besoin.
[45] L'autre est logé à part, à nos frais et reçoit 1.800 fr. par an, ainsi que ceux de Valbenoîte, de Charlieu et de La Côte. Celui de Paris ne pourrait se contenter des mêmes conditions. Celui de Saint-Didier reçoit 1.600 fr. et un beau logement. Ceux de Bourg-de-Péage et de Le Luc, également séculiers, ont des conditions raisonnables. Les pensionnats de Saint-Pourçain, de Decize, de Chagny, de Saint-Amand, du Péage-de-Roussillon, de Beaujeu, de Thizy, de Largentière, etc., sont desservis par le clergé paroissial à des prix réduits, même nuls. Celui de Lille, Sainte-Marie, l'est par un Jésuite, payé 1.200 fr.


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