L'orient et l'occident Le Regard de Lyncée Résumé



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Pas les bonnes chausses

La première besogne des pjs serait théoriquement d'identifier l'empereur d'or et d'argent et de dénicher son trésor. A moins qu'ils n'aient peu apprécié la plaisanterie, et qu'ils espèrent plutôt trouver Habacuq directement. Dans tous les cas, il va leur falloir tirer un pan de la tapisserie, pour observer les intrigues cachées de la ville. Cela implique de trouver des acteurs occultes, et les lieux où ils se réunissent.

Pietro possède un logis à lui, où ne sont pas allé les gardes. Mais la famille Orio tient à ses secrets commerciaux, et ce manoir discret, situé non loin du Forum de Constantin sur la seconde colline, est défendu par quelques mercenaires bulgares. La bibliothèque personnelle de Pietro, cachée derrière un passage secret, est riche d'enseignements ésotériques généralistes et accessibles aux peu initiés (avec peut-être un focus ou deux). Mais moins loquace sur ce qui concerne le quotidien occulte de la ville. C'est le bon endroit pour faire remarquer aux pjs qu'ils sont suivis par le Temple, s'ils ont permis à Thoros de s'échapper. Interroger un manteau noir aurait au moins le mérite de pointer quelques lieux occultes, et une salle d'entrainement des Héliophores aux pjs.

Cependant, il existe beaucoup d'autres façons pour les pjs de nouer des liens avec la strate surnaturelle de la ville.



  • la magie : violente, mais efficace, la recherche des sites magiques avec des sorts est une façon purement holistique de faire du tourisme, avec de fortes probabilités de tomber sur des indésirables, comme d'autres Templiers, un leurre des R+C (ou un très vieux piège myste), une porte d'akasha gardée par une famille de mortels initiés au Diable, un lieu chargé protégé par un spectre de l'arcane sans nom et hautement surveillé, un sort lancé par un néphilim adopté d'un arcane majeur sur un secret sensible...

  • les signes : toutes les factions possèdent des symboles qui trahissent leur présence par analogie, sur les murs, les mosaïques, les bas-reliefs, dans les noms des villas ou des familles, les blasons, dans les habits, les comportements... Encore faut-ils que ce soient des signes contemporains, et pas des reliques du passé.

  • les relations : en faisant jouer des contacts de leur arcane majeur, de leur maître, ou de leurs frères de ka, ils vont sans doute pouvoir obtenir un rendez-vous avec quelqu'un qui sait.

Trois lieux disponibles où les pjs peuvent faire escale. Et découvrir des choses. Toutes sortes de choses. Trop de choses, en fait.
La Citerne d'Aetius

Un des plus grands réservoirs d'eau de la ville, il est situé entre la sixième et la cinquième colline dans le quartier du Deuteron, loin de l'agitation du centre ville. C'est un endroit calme et sinistre la nuit, similaire à une immense piscine en partie ensablée, dont les rebords sont décorés d'arches romaines vétustes et couvertes de lierre. Sous certaines de ces arches, le bord de la citerne est creusé de canaux d'alimentation, qui partent sous terre. Ces couloirs sont autant d'issues pour des individus recherchés qui n'aiment pas la célébrité. Par magie des salles souterraines sont reliées à cette citerne, mais tellement anciennes qu'elles sont parfois inondées, ou protégées par des rituels mystes ou templiers. C'est un territoire livré au plus fort, aussi le milieu criminel y sévit sans égard pour la faiblesse. On peut donc y apprendre toutes sortes de secrets, en jouant du couteau.

Celui qui paie (ou qui est très persuasif), pourra obtenir la clef mystique d'une salle appartenant aux gypsies, dont la caravane bohémienne s'arrête souvent sur les rives de la Mer de Marmara. Pour y parvenir, il faut suivre un canal de plus en plus profond, et passer sous une grille engloutie, ou bien payer un passeur contrebandier dans le port abandonné du Prosphorion, qui ne voyage que de nuit, dans la brume. Leur camp souterrain, enfumé, est organisé autour d'une fontaine romaine, dans une pièce ornée de mosaïques illustrant des scènes de la vie marchande, ancienne cave d'un patrice mort depuis plus de 8 siècles. Seuls les néphilims et leurs affiliés ont droit de venir dans cette cave, mais les déchus y descendent très rarement. On y trouve surtout une faune mortelle peu initiée, égarée : hérétiques disciples du Bateleur ; riches mais ignares pions de l'Empereur ; fous recherchés par l'Impératrice ; conspirationnistes néo-platoniciens certains de sentir ceux qui sont possédés ; savants apothicaires à la recherche d'ingrédients fantastiques ; drogué haut rêvant complètement amnésique, mais connaissant une porte d'akasha ; mendiant ivrogne adopté du Jugement ; poète maudit ayant perdu sa muse ; pseudo-philosophes en quête de vérités ; désespérés cherchant un remède, ou une solution à une situation inextricable ; espions étrangers et tueurs à vendre... Régulièrement, de la musique s'élève de la fontaine, et des éclats de rires d'enfants. Il s'agit de la narcose d'un fossegrim, qui se nourrit des pensées de tous les fous et les sages venus chercher la sapience dans cette cave. Dans ce pandémonium, les seuls à fournir des informations sures sont les gypsies, contre une somme coquette, et ils affirment se crever le cœur de baisser autant leurs tarifs, mais pour un compagnon de Tsell, que ne feraient-ils pas ?
Le Monastère de Secundus

Au fond d'une allée encaissée, dans le quartier de Xerolophos, non loin du Forum d'Arcadius, entre un atelier de fonderie abandonné, une ferme et des vergers, se trouve le modeste monastère de Secundus, en piteux état. Le clocher, qui figure la tour de l'arcane, est le lieu où se partagent les confidences, souvent entouré de brume ou de fumée opaque. C'est exactement ainsi que le souhaite son mécène, un ange phalangiste de la Maison dieu, spécialisé dans l'Ostracon, les techniques de désinformation. Il se nomme Chairoum, et est incarné dans l'higoumène du monastère, un vieil homme à la barbe frisée. Ses yeux dorés sont cachés par une capuche, ce qui est inhabituel (au lieu d'un skafia, d'un kalimavkion, ou même d'un klobuk), et la cape permet de gommer la bosse formée par ses ailes vestigiales. Le véritable saint auquel est dédié ce monastère n'existe pas, il s'agit en réalité d'un philosophe athénien, Secundos, qui a conseillé l'empereur Hadrien, sur des questions morales. Ayant fait vœu de silence, le philosophe a résisté longtemps aux tentatives d'Hadrien pour obtenir sa sagesse. La règle dans ce monastère est le silence, non seulement pour les moines, mais aussi pour les visiteurs. Les moines ont l'air strictement identique, la faute à l'obscurité et à leur robe noire, mais surtout à des sorts lancés par Chairoum, et ils sont effectivement muets.

Par ailleurs, sauf dans le clocher, le silence magique empêche quiconque de parler (sauf bien entendu ceux qui portent de l'orichalque). Cela assure au moins qu'aucune magie, ni kabbale ne sera utilisée. En ce sens, c'est un endroit d'une neutralité affichée, qui permet en théorie à des immortels de factions opposées de négocier en toute quiétude... Tant qu'ils acceptent le prix à payer. En effet, la Maison dieu exige de pouvoir entendre la discussion, et les seuls à pouvoir ignorer ce fait sont les mortels impliqués dans la conversation. Malgré leur dédain, voire leur haine envers les mortels, les phalangistes de la fraternité du Silence divin n'hésitent pas à proposer leur monastère, comme lieu protégé contre l'espionnage, pour des mortels inquiets des forces, occultes ou non, qui les surveilleraient. Chairoum et ses élèves sont donc en possessions de toutes sortes de secrets. Et s'ils sont intéressés par une personnalité profane, ils n'ont aucun remord à provoquer puis entretenir sa paranoïa pour obtenir le droit de la protéger. Les rares accidents sont couverts par la Justice.

Chairoum est le principal agent de liaison de Glykas, un sluagh adopté de la Papesse, mais vendu à la Maison dieu, qui gagne son existence en remplissant son herméthèque de faux documents, qui innocentent la Maison dieu et accusent les mortels de tous les maux. La faiblesse de Chairoum est sa haine de la lune noire, à laquelle il est très sensible. Chairoum a été lié pendant des siècles à un frère de ka, Sordes, un fuath. Mais celui-ci a fini par renoncer à lutter contre l'orichalque, pour rejoindre les rangs des sélénims. Et comme il se sentait un peu seul, Sordes a capturé Chairoum l'immaculé, dont il savait qu'il refuserait de considérer sa proposition, pour le changer en sélénim à son tour. Sauf que Chairoum s'est libéré avant que Sordes ne parvienne à ses fins, et qu'il a renversé la situation. Chairoum a enchaîné Sordes dans les caves de son monastère, et depuis, loin de vouloir le soigner, il cherche à lui faire payer son audace, et ses crimes précédents. Sordes a longuement été tourmenté. Tous les sans repos au service de Sordes ont été amenés devant ses yeux, pour être longuement torturés, alors que leur maître enchaîné ne pouvait rien. Puis leur famille. Et comme l'assouvissement de Sordes s'effectue sur la torture, Chairoum a jugé bon de capturer tous les tortionnaires qui prenaient du plaisir à leur tâche, pour les amener devant le sélénim, et les torturer à leur tour, pour leur faire comprendre à quel point "tu ne feras pas ce que tu ne souhaites pas que l'on te fasse" est une bonne directive. Malheureusement, Chairoum ne comprend pas bien comment marche l'assouvissement. En somme, il nourrit son ancien frère de ka, jusqu'à temps que Sordes puisse se libérer lui-même. Et comme il est un adopté de l'arcane sans nom, dont le siège est à Constantinople, l'obsession de Chairoum risque de coûter cher à la Maison dieu.


La loge de Judicius

Les Jeux olympiques sont interdits depuis plusieurs siècles, et l'église considère tout ce qui se rapprocherait des jeux du Cirque comme peu chrétien. Mais Apollon, le brillant, l'adopté du Pape le plus puissant depuis la disparition du Roi de l'orage et celle du Père des loups, est une figure très influente de Constantinople. Et les courses de l'Hippodrome sont un moyen pratique pour l'empereur (et l'Empereur) de rappeler où se trouve la richesse et le pouvoir. De ce fait, des courses de chevaux, et parfois même de chars, se déroulent encore dans l'hippodrome impérial, entre deux parades militaires. Le palais impérial antique surplombe l'hippodrome, auquel il est d'ailleurs relié par la galerie de la Kathisma. Mais il est très rare qu'Alexis fasse le déplacement, lui qui vit surtout aux Blachernes, au nord ouest de la ville. Par contre, ses courtisans, sa famille, les nobles de vieille maison, les sénateurs, tous ceux persuadés de conserver encore du pouvoir, ou essayant de le rappeler malgré les réformes entamées par Alexis, aiment à s'afficher dans des galeries en ruine couvertes de chapiteaux, aux riches tentures, alors que la plèbe se contente des marches érodées. Ce n'est pas le genre d'endroit où l'on va pouvoir trouver de jeunes et talentueux militaires ambitieux, plutôt de vieilles rombières cancanières. Mais ce genre de rumeurs peut servir à des néphilims sociaux, aimant la vie profane plutôt que les schèmes ésotériques compliqués. C'est notamment le cas des adoptés de l'Impératrice ou de l'Amoureux.

Un lieu en particulier est préféré par ces initiés faisant semblant d'être mortels : la loge de Judicius. Ce patrice est un kritès de l'hippodrome, autrement dit un fonctionnaire impérial chargé d'étudier les cas qui lui sont proposé à l'hippodrome, avant de trancher, ou de plaider devant un fonctionnaire plus gradé, ou même l'empereur. Sa loge est donc un espace entre de vieilles colonnes dans une antique galerie abritée par un chapiteau. Cependant, Judicius, même s'il est connu, reste de faible autorité : pour les cas qui touchent la noblesse de grande influence, il faut directement s'adresser aux juges du Vélin (autrement dit, du "voile"), le tissu qui ferme les entrées de la Kathisma et des loges autour, où siègent les fonctionnaires les plus influents (certains dotés de véritables pouvoirs, d'ailleurs, comme des agents du Denier qui peuvent annuler un sort de premier ou second cercle d'un claquement de doigt, ou des Templiers porteurs d'assez d'orichalque pour faire peur à n'importe quelle créature de kabbale). Si Judicius est connu, c'est parce que c'est un vétéran de la justice. Doté de la dignité de spathaire très tôt par ses parents, et ayant acheté la fonction de juge de l'hippodrome dans la foulée, il a jugé en une vingtaine d'années un nombre d'affaires pléthorique. Et son âge s'en est ressenti, et avec les années, sa sagesse. Judicius est toujours juge, mais cacochyme, sourd comme un pot, et incapable de trahir un quelconque secret, alors justement que sa mémoire en contenait autant. La caution occulte, et morale, qui valide l'importance de sa loge, est la présence de Métaphraste, une nixe adoptée de la Justice. Métaphraste (le censeur) est une élève de Catékhésis, obsédée par l'idée de l'impartialité. Afin d'obtenir cet état élémentaire, Métaphraste cherche à rester neutre en toute occasion. Mais c'est impossible, ne serait-ce que parce que les conjonctions opposées infligent à son pentacle des influences qui la privent d'un contrôle objectif. Aussi, plutôt que de se couper de toute ingérence comme le fait son maître, elle préfère chercher obsessionnellement à équilibrer ses actes, moralement. Pour elle, la balance cosmique doit avantager le bien ou le mal selon l'éphéméride, mais toujours être compensé par un acte contraire. Et pour conserver un entourage fréquentable et éviter les ennuis, Métaphraste est plutôt douce et favorable aux faibles pendant la journée. La nuit, après avoir changé de forme, elle devient une pourriture, qui avantage les rufians et égorge les pauvres gratuitement.

Mais son comportement reste négligé par ses pairs, et n'empêche pas aristocrates lettrés, riches occultistes et juristes antiques d'assister aux jeux en sa compagnie. Comme Métaphraste est une adoptée accessible de la Justice, et qu'elle est l'élève de Catékhésis, l'ange qui sert de confesseur au Monarque voilé, elle attire beaucoup de flagorneurs, mais aussi d'individus moins recommandables, comme des manteaux noirs des Héliophores, un théoricien adepte des idées du Denier, un amphisbène fasciné par son ambivalence, ou autres. Son comportement erratique en fait un exemple pour les Mystères du midi, qui adorent en secret Minos/Osiris/Dieu et Thésée/Orphée/Jésus dans les souterrains de la ville.


Ces lieux riches en secrets plus ou moins accessibles/coûteux permettent aux pjs de comprendre un peu mieux leur mission, et le monde occulte byzantin. L'empereur d'or et d'argent n'est autre que Chrysargiel, le Monarque voilé, un séraphim, actuellement le prince de l'arcane de l'Empereur. Il règne de façon occulte sur sa ville, et de façon profane, il a assez d'influence sur Alexis et sa famille pour orienter sa politique comme il le souhaite. Sagement, Chrysargiel a passé des pactes avec le Bâton et le Denier, pour rester au pouvoir, en prônant le statu quo. Néanmoins, tout le XIème siècle a été une remise en cause de cette politique, puisqu'Apollon, le griffon adopté du Pape, a fait en sorte de lui voler ses jouets. Mais comme l'honneur et la bonté prévalent toujours en ce monde, tout est rentré dans l'ordre avec l'avènement d'Alexis. A quel prix, ils l'ignorent. Mais le montant réel du trésor occulte de Chrysargiel prend maintenant une toute autre importance.

Reste à obtenir une entrevue avec ce pyrim.

Ce qui est impossible.
Autant les pjs croisent toutes sortes d'initiés très intéressés par le résultat de leur mission, autant nul ne peut passer les barrages autour du Monarque voilé. Les pions profanes, puis de plus en plus marqués par les idées de l'Empereur et protégés par ses sorts, qui accèdent à son quotidien l'entourent d'un décorum sacré, ou d'une barrière bureaucratique, qui force le respect. Le temps perdu dans les salles d'attente, ou à boire des vins sirupeux servis par des esclaves sublimes, est déprimant.

Les pjs croient obtenir enfin un passe droit par la corruption ou la menace d'un notable ? C'est pour atterrir entre les griffes d'un Templier plus arrogant et ambitieux que les autres, qui cherche leurs stases pour les réduire en esclavage (contre le droit de croiser Chrysargiel, il n'a qu'une parole).

Les pjs pensent enfin avoir arraché de haute lutte le droit de voir l'Empereur en rendant service à son arcane, ou en faisant chanter un de ses adoptés ? Ils peuvent être reçus par Ion, son proxy. Ion, un jeune aristocrate efféminé aux doigts palmés, est un ondin intarissable sur son plus grand fan, Chrysargiel, et certainement très heureux de vanter la richesse incommensurable de son trésor occulte. Mais Ion est très procédurier, et s'il va présenter leur requête, cela attendra quelques jours.

Le temps que tout se précipite.



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