L'orient et l'occident Le Regard de Lyncée Résumé



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Le devin aveuglé



Le bouc bouquine, le lapin...

Alors que les pjs errent le bec dans l'eau, noyés dans les suspects et les mobiles, mais incapables de vérifier les multiples théories faute de preuves, ils s'aperçoivent qu'ils sont suivis. Par un bouc. Comme c'est plutôt singulier, et qu'interroger un bouc en pleine rue a des relents de satanisme, il y a des chances qu'ils lui tendent un piège, ce qui est assez simple. Même si ce bouc a eu des talents pour filer les gens, ils sont amoindris. Et au delà de ça, il n'a aucun moyen de se défendre, à part des cornes.

Comme il est pressé par le temps, il va se mettre à table, avant qu'ils ne se creusent la tête sur "comment parler aux animaux". Fortunatus est un serviteur de Clio, la muse de l'histoire, une sphinge. Et récemment aussi, il est devenu un bouc. Etant passionnée par les périodes les plus glorieuses et calmes de l'histoire, propices aux akashas éclairés, Clio est plutôt allergique aux révolutions et aux sacs de ville. Ainsi donc elle a demandé à un de ses subordonnés, Fortunatus, d'aller roder autour des lieux fréquentés par la coupable la plus crédible, aux yeux de Clio : Circé. En effet, Circé a été pendant des siècles la tentatrice à même de changer les hommes en porcs, et il en est allé identiquement pour ses élèves, comme Hérodias, ou Théodora. La sirène, elle, apprécie particulièrement les hommes forts qui chutent. Clio est persuadée qu'elle est la raison principale pour le déclin de Constantinople depuis la mort de Basile II, en 1025. Et que le retour au pouvoir de Chrysargiel ne lui a pas plu, et qu'elle sème la discorde, comme elle sait si bien le faire. (Clio a entendu parler du "Nouveau sentier d'or" mais pense plutôt à une mascarade). Fortunatus a donc essayé de s'introduire en douce dans le domaine magique de Circé, mais... ce n'est qu'un homme. Enfin, vous me comprenez.

Comme cadeau de bienvenue, Fortunatus apprend aux pjs qu'ils sont suivis, soit par Bébrykè, soit par les Héliophores, soit par d'autres émissaires d'une des multiples factions qu'ils cherchent à accuser. Et qui ont certainement des choses à se reprocher, que les pjs n'hésitent pas à les secouer un peu !

Mais si les pjs espèrent une information plus croustillante, il en connait une qui leur ferait plaisir. Qu'il serait heureux de leur céder, si toutefois ils pouvaient lui rendre sa forme. En sachant que sa nature magique le rend aussi allergique à l'orichalque que les pjs, voire plus. Ce qui rend le processus plus compliqué que prévu, et probablement hors de portée des pjs. Le plus pratique serait de demander gentiment à Circé qu'elle lève son sort.
La Panagia

Habituellement, la magicienne croise sur son navire invisible dans les eaux de la Propontide, ou sur la Corne d'or, organisant des orgies entre ses esclaves masculins/bêtes féroces. Quand le danger menaçait la ville, elle aimait à se rendre, invisible, à l'église de Sainte Marie des Blachernes, où elle étalait ses pouvoirs, irradiant des reliques de la Vierge. Cependant cette église a été réduite en cendres en 1070, et Circé était plus occupée à sauver les reliques que les murs. Même si l'église a été rebâtie à l'identique, elle soupçonne que les mécènes derrière ce geste rédempteur n'aient caché des sorts incrustés dans les murs. Elle en veut particulièrement à Apollon depuis, même si sa culpabilité n'a pas été prouvée, et qu'il est le principal responsable de sa reconstruction. De ce fait, elle va plutôt se réfugier au monastère de Saint André, dédié aux femmes, et relié à ses maisons de passe par des tunnels magiques. Les bonnes sœurs sont dotées de la vision ka par ses soins. Elles gardent la porte de son domaine, située derrière une icône de la Vierge.

Les Jardins de la Vierge font concurrence à l'enfer grotesque de la Baal Gyllou en termes de caricature et de grandiloquence. Situés sur une île au milieu de l'Océan Pélasgique, sous un soleil moribond, blafard, ses jardins dégagent une odeur douçâtre de luxe et de décadence. Les lys noirs qui y poussent sont à la fois malades et envoutants. Chaque pas retentit d'échos de cris de plaisirs lointains, étouffés, entre des ruines grecques de dieux déchus. Les canaux et les fontaines, omniprésents, reflètent des orgies invisibles. Et bien sûr, même s'ils l'ignorent, plus les pjs avancent vers le palais, plus leurs marche est pénible, plus leurs sens sont brouillés, et plus ils se changent en bêtes. La métamorphose n'est visible que dans leurs reflets. C'est un phénomène particulièrement cruel pour les onirims, qui subissent en plus une puce de khaïba par heure. La bonne nouvelle est qu'aucune ombre n'est possible dans ces jardins.

L'ondine Dinazad discute avec Circé, sa maîtresse, lorsque les pjs débarquent dans son palais, orné de statues de harpies, et de représentations de la vierge Marie. Dinazad a pu vérifier que, contre toute attente, le coupable du vol n'est pas Apollon. Ce que les pjs vont pouvoir certifier, une fois que la sirène leur aura rendu la parole (elle évite de le faire pour les onirims, qui se comportent réellement comme l'animal qu'ils incarnent). Une fois les présentations accomplies, Circé aimerait savoir quels sont leurs attentes dans cette histoire. Comme les pjs se sont simplement aperçus trop tard qu'ils se sont mêlés d'une histoire qui les dépasse un peu, et que ce qu'ils auraient éventuellement à y gagner a beaucoup pâli s'ils se contentent de réaliser leurs objectifs de départ, leurs réponses sont dignes d'intérêt. Circé n'a pas grand chose à leur offrir (mis à part leur rendre forme humaine). Néanmoins, elle est disposée à les soutenir. En effet, malgré toutes ses belles paroles concernant les dangers du ka soleil, et la faiblesse du ka lune, Circé a fini par comprendre, peut être avec l'incendie de sa belle église, que la décadence ne peut avoir lieu que dans un empire, et pas sur des ruines. Elle préfèrerait donc que Chrysargiel récupère son Regard de Lyncée. Par contre, pas question qu'Apollon ne remette la main dessus. Elle est assez menaçante pour que les pjs comprennent que cela lui tient à cœur.

Circé résume l'enquête. Elle pense pouvoir écarter toute magie néphilim concernant le vol en lui même. Pour elle, le coupable a usé soit de ka soleil, soit de créature d'orichalque, soit de lune noire. Elle leur rappelle aussi qu'un individu a porté la nourriture à Yurgi, ce qui pourrait constituer une piste. Les responsables le plus crédibles lui semblent être les turcs seldjoukides, qui profiteraient le mieux d'une mésentente entre Templiers et Empereur. Elle peut leur obtenir une entrevue avec Chrysargiel, s'ils ont obtenu des succès dans leur quête (mais Bébrykè n'a pas menti, le croiser, c'est l'aimer un peu, alors lui parler...). Ou bien leur permettre de retourner en prison.
Frères studieux

En effet, la révélation que souhaitait leur faire Fortunatus, c'est qu'un coupable a été trouvé par les pions de Chrysargiel, capturé, et mis en prison. En passant, Fortunatus n'est pas un homme, mais un faune, issu d'un akasha, qui avait été envoyé sur terre par Clio, et donc changé en homme, ce qui lui avait souverainement déplu. Il est donc heureux de retrouver sa station debout et ses cornes, mais le regard de Circé tend à prouver que cela ne durera pas, s'il ne file pas vite. Ce qu'il tente de faire présentement.


L'individu, un moine du monastère de Stoudios, est détenu comme Baudouin l'était : à la tour proche du palais des Blachernes, sous la surveillance de Balaam, le sélénim. C'est un vieil homme, mais aussi un anemoï, un éolim au teint de plomb et aux cheveux crépus et neigeux. Il vient d'être énucléé de ses deux yeux. Mais le puits sans fond de son regard attire les pjs dans son espace privatif, son domaine magique interne, sa sphère primordiale.

C'est bien lui, leur commanditaire, un adopté de l'Ermite, qui les a réunis avant le vol. Habacuq leur explique le véritable enjeu des croisades, en les plongeant sans transition dans des massacres successifs de fanatiques des deux religions, mortels, initiés, ou néphilims. L'apogée de ces guerres sanguinolentes au nom d'un dieu a lieu quand une figure omnipotente et pourvue d'une haine insatiable envers les néphilims, Tubalcaan, émerge des ruines. Pourtant, ni Habacuq, ni les pjs ne peuvent empêcher les croisades, qui ont déjà commencé. Beaucoup de mortels innocents vont périr, et il lui est impossible de savoir si c'est un choix de l'Unique. Mais ces sacrifices à venir ne doivent pas rester vains. Avec le temps leur sapience va progresser, et ils vont pouvoir s'opposer aux plans du Bâton. Mieux : de la guerre va naître un espoir, à eux de le concrétiser. De leurs choix sera façonné un futur, puisse-t-il être meilleur. Cependant le seul moyen pour eux d'y parvenir sera de mettre la main sur le Regard de Lyncée, qui doit rester en leur possession à tous prix. Comme Habacuq se sait espionné dans cette geôle, il conseille aux pjs de se rendre au Monastère de Stoudios pour en apprendre plus, en lisant ses notes.


Le Monastère de Stoudios, une institution pluriséculaire, chouchoutée par l'empereur, est vaste et bien organisé. Mais quand les pjs surviennent, il est déjà trop tard : les notes ont été détruites, par un individu capable de franchir les protections magiques. Toutefois Habacuq avait prévu cela, du moins en partie. En vision ka, sur les murs de sa cellule, les pjs voient deux choses. Tout d'abord une figuration du Graal, faites de tous les kas mélangés. Ensuite, autour, plusieurs symboles semblent darder leurs énergies contre le Graal : une rose dorée au centre d'une main, une lune associée à 7 piliers, et une montagne surmontée d'un temple, dans lequel s'ouvre un œil. En dessous, un nom souligné : Dimpemekug.

Le monastère de Stoudios est un endroit idéal pour faire des recherches sur ce nom. La seule mention qu'ils dénichent, et elle est succincte, provient d'un géographe grec, qui indique que les dieux assyriens exigent de leurs fidèles un tribut, pour accéder à leurs soins, une offrande payée à Dimpemekug. Le texte, abrégé ultérieurement, date probablement au moins d'un millénaire.

Les moines sont certains d'avoir discerné un perse sortir du bâtiment, mais leurs descriptions ne se recoupent pas.


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