Les Sukuk islamiques versus les obligations conventionnelles : une

Emissions en millions de DH
Emissions en millions de DH
Sociètés 
immobilières et 
hotélières
32%
Sociètés de 
financement
3%
Agro-
alimentaire
3%
Mines
7%
Infrastructure
8%
Autres
2%
Banques
30%
Commerce et 
Transport
15%
La part des obligations par secteur

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23 
Le graphique ci-dessus montre clairement que le marché boursier, à travers les émissions des 
obligations, est beaucoup plus animé par le secteur immobilier, hôtelier et bancaire accaparant 
62 % du marché en 2014.
IV.
 
LES POINTS DE CONVERGENCE ET DE DIVERGENCE ENTRE LES 
SUKUK ET LES OBLIGATIONS 
1.
 
Les points de convergence entre les Sukuk islamiques et les obligations 
conventionnelles : 
Nous présentons dans ce qui suit les principales caractéristiques communes entre les Sukuk 
islamiques et les obligations classiques : 
•
Les deux moyens financiers sont des titres échangés, dont le but principal est le 
financement
11
. 
•
A travers les Sukuk ou les obligations, de nombreuses fonctions économiques 
importantes peuvent être remplies et mises en œuvre, telles que le contrôle du volume 
de trésorerie et le financement à diverses fins. 
•
Les Sukuk et les obligations sont généralement classés comme étant des titres à forte 
stabilité et à faible risque
12
. 
•
Les Sukuk et les obligations sont des moyens financiers de la gestion de liquidité, et 
qui peuvent remplir des fonctions financières importantes. 
•
Les Sukuk et les obligations ont une valeur nominale « valeur faciale » donnant droit à 
une part des revenus générés, pendant la durée d’investissement, et qui ont une date 
d’échéance bien précise.
•
Les porteurs de ces titres financiers ont droit de récupérer leurs valeurs nominales 
avant la dissolution de la société. 
•
N’ont pas droit de vote aux assemblés généraux. 
•
Les deux instruments sont émis pour un projet bien déterminé, et leurs porteurs 
peuvent bénéficier des garanties de la part de l’Etat
13
. 
11
A. Ali
.
Elqora : «