La gaule ancienne

Artisanat.L'artisanat prospère notamment dans l'art de la guerre. L'armement (casques, épées, pointes de lances et de flèches) témoigne de l'adresse des forgerons et des armuriers gaulois qui inventent lacotte de mailleset les chaînes de ceintures à l'articulation complexe. L'outillage des métiers du fer (bêches, faux, araires) bénéficie de cet art de la guerre. Bien des outils ont acquis dès ce moment la forme que nous leur connaissons aujourd'hui : le marteau, les tenailles, la hache, le ciseau. La vaisselle (en céramique, mais aussi en bronze voire des objets en or et en argent liés à une marque de prestige), les parures (bagues, bracelets, fibule, pendentif) sont également des témoignages de la maîtrise de cet art.
Les Gaulois sont des artisans réputés dans le travail du bois : le tonneau cerclé de métal, notamment, serait une invention gauloise.
Pour manger ou pour se coucher, ils étendaient des peaux de bêtes, de la paille ou des feuilles sèches sur le sol. Leur nourriture se composait de viandes, deracines, de fruits, de laitage, de pain fabriqué avec du seigle, de l’orge ou du blé. Comme viande, ils mangeaient surtout du porc et du gibier. Leur boisson préférée était le vin dans le midi de la Gaule, la bière ou cervoise dans le nord.
Le vêtement des Gaulois se composait d’une blouse et de braies, sorte de pantalon serré aux chevilles. Sur leur blouse,ils jetaient parfois une saie manteau sans manches dont les couleurs étaient semblables à celles des étoffes écossaises de nos jours. Les Gaulois portaient des chaussures à semelle de bois. Comme ces chaussures étaient inconnues dans les autres pays, on les appelait chaussures des Gaulois ou galoches.
Tous les Gaulois aimaient beaucoup les bijoux. Hommes et femmes portaient des colliers et des bracelets. Ces bijoux en or, en bronze ou en fer étaient très lourds.
Les Gaulois habitaient des huttes en bois et en terre de for­me ronde, sans cheminée. Le sol en était de terre battue ; au milieu de l’unique pièce, on allumait le feu. Le toit en chau­me était percé d’un trou pour laisser passer la fumée. Les huttes n’avaient généralement pas de fenêtres. Elles s’aéraient par une porte unique au-dessus de laquelle les Gaulois aimaient suspendre les crânes de leurs ennemis vaincus.