Vercingétorix soulève les Gaulois. Les Gaulois comprirent enfin le danger. Un jeune chef de la tribu des Arvernes, Vercingétorix, appela toutes les tributs à la révolte. «Cessons de nous quereller, dit-il, et unissons-nous contre l’envahisseur». La guerre recommença.
Vercingétorix n’osa pas livrer bataille à l’armée romaine, bien armée, très disciplinée et commandée par le plus grand général de l’époque. Il préféra une autre tactique : il demanda aux Gaulois de brûler leurs récoltes et de détruire leurs réserves de vivres afin d’affamer l’armée romaine. Malheureusement la ville de Bourges refusa. Elle fut prise par les Romains qui pouvaient s’y ravitailler.
Pour en finir, César décida alors de s’emparer de Gergovie, la principale ville auverne. Prévenu à temps, Vercingétorix mit la cité en état de défense et les Romains ne réussirent pas à s’en emparer.
Vercingétorix est vaincu à Alésia.Enhardi par cette victoire, Vercingétorix commit la faute d’affronter l’armée romaine pour lui couper la route de la retraite. Il fut battu et dut se réfugier dans la place forte d’Alésia.
Jules César, qui dirige le siège d’Alésia, entoure la place forte de deux enceintes : l’une, de 15 kilomètres, afin d’empêcher les soldats de Vercingétorix d’en sortir ; l’autre, de 21 kilomètres, tournée vers l’extérieur, est destinée à arrêter les Gaulois qui viendront à leur secours. Chaque enceinte est bordée d’un fossé rempli d’eau. Elle est en outre protégée par des pointes de fer, des chausse-trapes, des pieux aiguisés cachés sous du feuillage.
Dans Alésia, les Gaulois attendent avec impatience l’approche des compatriotes venant à leur secours. Enfin ceux-ci paraissent au loin. Ils sont beaucoup plus nombreux que les Romains. Mais la plupart de ces nouveaux combattants sont insuffisamment armés. Ce qui est plus grave encore, ils se précipitent sur l’ennemi sans ordre, sans avoir reconnu le terrain où sont cachées les chausse-trapes.
Du côté des Romains, au contraire, la guerre est méthodiquement organisée. Le soldat, appelé légionnaire, est bien protégé par un casque, une cuirasse, un bouclier, des jambières. Il a pour armes une épée et un pilum, sorte de lance de 2 mètres de long. Ces soldats savent construire des retranchements. Ils disposent d’une machine appelée catapulte qui lance des pierres jusqu’à 700 mètres. De plus, dans l’armée romaine, la discipline est sévère et les soldats obéissent fidèlement à leurs chefs.
Aussi le combat tourne-t-il à l’avantage des Romains. Les Gaulois se font prendre dans les chausse-trapes comme des souris dans des pièges. Ils se laissent tourner par la cavalerie romaine qui en fait un affreux massacre. Bientôt toute l’armée de secours est en fuite ou anéantie.
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