… aux échanges virtuels et réels
La consultation de fiches ou de vidéos n’est souvent qu’une
étape préliminaire qui permet moins de se faire une idée de
la filière ou du métier que de trier les plus intéressants des
moins attractifs. De fait, comme le précise le Crédoc
36
, « avoir
l’occasion de discuter avec des professionnels ou avec des
étudiants augmente aussi très nettement la probabilité d’être
satisfait de ses choix d’orientation. »
Ces échanges peuvent avoir lieu avec :
●
●
des étudiants : 75 % des jeunes
qui avaient pu discuter
avec des étudiants pour tester des choix d’orientation sont
satisfaits de celle-ci
●
●
des professionnels : 78 % des jeunes qui ont eu des
échanges avec des professionnels issus du réseau
de leurs
parents sont satisfaits de leur orientation et 73 % de ceux
qui ont rencontré des professionnels d’une autre manière.
Les salons étudiants, salons des métiers et autres événements
en tous genres sont évidemment le moyen le plus connu et le
plus utilisé (au
point que, dans une même zone géographique,
les communes se font parfois concurrence) pour aller à la ren-
contre des bons interlocuteurs. Le site letudiant.fr
37
recense
ainsi 45 salons sur le seul premier trimestre 2019 et le site
diplomeo.com
38
pas moins de 58 événements pour la même
période. Les groupements d’entreprises créent
ou participent
également à ces rencontres dans et avec les établissements
36 -
Ibid.
37 -
https://www.letudiant.fr/etudes/salons.html.
38 -
https://diplomeo.com/actualite-calendrier_des_salons_etudiants_en_
france.
La plateforme Inspire
Cette plateforme lancée par l’association
Article 1 et labellisée par le ministère de
l’Enseignement supérieur, de la recherche
et de l’innovation
propose un contenu en
accès libre à tous les lycéens. Elle leur permet
ensuite d’être aiguillés vers des formations en
fonction de leur profil (notes, appétences…).
Elle leur offre enfin la possibilité d’entrer en
contact avec des « éclaireurs », autrement
dit des étudiants qui suivent la filière qui
les intéresse et qui,
pour la plupart, ont
manifesté l’envie d’apporter aux lycéens les
informations concrètes qu’ils n’ont pas eu la
chance d’avoir lorsqu’ils étaient à leur place.
Après deux ans de test et une première
année d’exploitation, Muriel Ekovich,
responsable
du programme Inspire, relève
plusieurs enseignements :
Do'stlaringiz bilan baham: