S’orienter aujourd’hui

2.4. Les structures d’accompagnement 
individuel
Si « on n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans », comme 
l’affirmait le poète de Charleville, ce ne sont pas les « tilleuls 
verts de la promenade » qui aideront l’adolescent à trouver 
sa voie. De plus en plus de jeunes éprouvent le besoin d’être 
encouragés voire accompagnés dans l’identification, la com-
préhension et la mise en perspective de leurs goûts et de leurs 
envies, de leurs talents et de leurs faiblesses, de leurs atouts 
et de leurs entraves.
Sans doute d’ailleurs s’agit-il là d’un investissement sur le long 
terme dans la mesure où, si l’accompagnement est correc-
tement réalisé, moins que des réponses à leurs questions du 
moment, c’est une capacité d’orientation qu’ils acquerront et 
dont ils pourront profiter durant leur scolarité et leur carrière.
39 -
Medef Auvergne-Rhône-Alpes (2019),
Les actions école entreprise.
40 -
Edin Vincent (2018), « Pixis, la start-up qui veut aider les jeunes à « pimper » 
leur futur métier », 
Usbek&Rica.
Avoir échangé avec 
des étudiants ou 
des professionnels 
augmente la 
probabilité d’être 
satisfait de son 
orientation.
Crédoc
43 

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L’enquête du Crédoc
41
révèle que 18 % des jeunes déclarent 
avoir eu recours à un coach en orientation (7 % ayant rencon-
tré un coach payant et 11 % un coach gratuit). Comme sou-
vent, on note que les parents des élèves qui recourent à ces 
services n’ont pas le même profil. Ce « privilège » est plutôt 
réservé aux milieux favorisés et concerne 22 % des enfants 
de cadres contre 12 % des enfants d’employés. Écart qui se 
creuse à mesure que la prestation devient payante.