S’orienter aujourd’hui

L’orientation dans le supérieur
À la suite de la réforme de 2013, on est passé de 5 000 intitu-
lés de masters à 251, de 1 800 intitulés de licences profession-
nelles à 175 et de 322 intitulés de licences générales à 45. Mais 
si on ajoute à ces chiffres ceux des cursus de BTS, IUT, CPGE, 
écoles spécialisées et autres, le maquis reste dense. 
10 -
 
Collignon Jean-Pierre, Vinard Pierre (2019), 
L’expérimentation des classes 
de seconde professionnelle de champ, Inspection générale de l’éducation 
nationale.
11 -
Haut Conseil de l’éducation (2008), 
op. cit. et Kennel Guy-Dominique (2016), 
op. cit., pour ne citer qu’eux.
12 -
Sermondadaz Sarah (2018), « Parcoursup : l’heure du bilan... et des 
améliorations pour l’édition 2019 », 
Science & Avenir.
Des filières non 
sélectives très 
demandées
Parmi les 2 millions de 
vœux confirmés dans 
les filières non sélectives 
(32 % des vœux), les plus 
attractives sont :
Droit : 241 910 vœux 
confirmés par 94 325 
candidats
Psychologie : 117 208 
vœux confirmés
par 63 542 candidats
STAPS : 139 560 vœux 
confirmés par 72 184
de candidats
PACES : 210 351 vœux 
confirmés par 77 004 
candidats.
Ministère de l’Éducation 
nationale (2018), 
Parcoursup 2018 
au service de l’orientation et de 
la réussite des futurs étudiants.
Figure 2 – 42 % des jeunes 
estiment que le système 
éducatif de leur pays les 
prépare bien à bâtir leur 
parcours professionnel.
Source : Wise (2019), Préparer
la nouvelle génération
à l’évolution du travail
42 %
29 

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On dénombre ainsi près de 13 000 formations présentes dans 
Parcoursup en 2018. De fait, plusieurs questions, qui se posent 
déjà dans le secondaire, pointent avec davantage d’acuité 
encore dans le supérieur.
D’abord, celle des passerelles et de la porosité des filières. La 
mobilité inter-formations se gère dans des commissions de 
validation des correspondances d’unités de formation. Mal-
heureusement, il n’existe pas de correspondance générale au 
niveau national (deux licences au même intitulé peuvent dis-
penser des cours différents).
Des expériences sont menées ici ou là pour faciliter le passage 
d’un cursus à un autre telle que PluriPASS par les universités 
d’Angers et du Mans depuis la rentrée 2015. Il s’agit à la base 
d’un parcours qui remplace la première année commune aux 
études de santé (PACES) et donne accès aux études de santé 
(médecine, pharmacie, maïeutique, odontologie, kinésithé-
rapie et ergothérapie) mais il permet également de préparer 
plusieurs licences ou de se diriger vers des filières ingénieur.
Ensuite, la question du rythme de chaque étudiant dont la 
« vocation » se forme plus ou moins vite selon les individus. 
Afin de prendre en compte cette diversité, la loi relative à 
l’orientation et la réussite de l’étudiant (loi ORE) invite les 
universités à davantage de souplesse dans les parcours de 
licence, par exemple en les organisant selon des rythmes, des 
durées ou des modalités multiples
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.
Une année de césure est également à la disposition des étu-
diants qui peuvent l’utiliser de diverses façons (service ci-
vique, engagement bénévole, CDD, formation autre que celle 
qu’ils suivent…) avant de retrouver leur parcours initial.