Le climat. la France se situe dans la zone tempérée de l’hémisphère Nord. Grâce à sa large ouverture sur l’océan Atlantique, dont les eaux sont adoucies par la dérive nord-atlantique, elle bénéficie d’un climat tempéré océanique. Les vents dominants de secteur ouest, souvent chargés d’humidité, prolongent loin vers l’intérieur les influences maritimes adoucissantes. Toutefois, celles-ci se dégradent vers l’est sous l’effet des influences continentales. Le climat français présente de forts contrastes régionaux et saisonniers. Cette diversité s’explique par la combinaison de plusieurs facteurs : la latitude, la circulation atmosphérique d’ouest, la disposition des reliefs (large ouverture maritime, domaine montagnard), l’influence de la continentalité vers l’est du pays et l’affrontement entre trois masses d’air (air polaire maritime frais et humide, air continental froid et sec, air tropical chaud et sec). La circulation générale d’ouest en est apporte en toutes saisons les perturbations atlantiques du front polaire. Elle est à l’origine d’une forte instabilité climatique qui se traduit par de rapides changements de temps. On constate tout d’abord une forte opposition entre le nord et le sud de la France concernant les isothermes. Les températures atteignent parfois un écart de plus de 15 °C. À ce contraste thermique se superpose une opposition entre l’ouest, dont le climat est plus doux et plus humide, car largement ouvert aux influences et aux perturbations océaniques, et l’est de la France, davantage soumis aux influences continentales. La disposition des températures montre donc deux gradients : une augmentation vers le sud et une diminution vers l’intérieur des terres.
Les saisons en France. L’hiver est bien marqué sur l’ensemble du territoire français. Les températures hivernales montrent une opposition entre le littoral, privilégié, et l’intérieur du pays. L’hiver se caractérise, dans les régions littorales atlantiques et méditerranéennes, par la douceur des températures (+ 11 °C de moyenne hivernale à Monaco). Le gel y est un phénomène exceptionnel. Les températures s’abaissent progressivement vers l’intérieur, en raison des effets de la continentalité ou de l’altitude. La Lorraine ou l’Alsace connaissent une moyenne hivernale négative. Le minimum enregistré en hiver est - 41 °C à Mouthe (Doubs) en 1985. L’été est également bien net sur l’ensemble de l’Hexagone, y compris dans les régions montagneuses. Les températures estivales, supérieures à 20 °C sur tout le territoire, montrent à la fois une opposition entre le nord et le sud du pays, et entre l’intérieur et le littoral. Les températures et l’ensoleillement augmentent du nord au sud. Les midis aquitain et méditerranéen sont le domaine du soleil. L’été y est chaud et sec, avec des températures moyennes supérieures à 22 °C. Le bilan radiatif y est beaucoup plus élevé que dans le Nord (autour de 1 600 heures d’ensoleillement à Lille contre 2 900 heures à Toulon). Les maxima de température enregistrés en été sont de + 44 °C à Toulouse en Haute-Garonne (1923) et, plus récemment, de + 43,9 °C à Entrecastaux (Var) en 1982.
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