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nouveau et régulièrement en Ouzbékistan.
D’autres part, pour intensifier l’investissement, les autorités ouzbeks ont établi une
stabilisation économique positive qui a rendu les anticipations des entreprises privées,
les banques commerciales très rentables.
Par ailleurs, il est vrai que cette étude
concerne l’investissement de capacité, parce que la réorganisation
de la production
entreprise et la rénovation des équipements en Russie, Ukraine, Kazakhstan, Pologne,
ex-RDA reposent sur l’investissement intérieur et extérieur.
La poursuite d’une forte croissance, accompagnée d’un changement qualitatif des
structures de production est aujourd’hui une nécessite tant économique
que sociale
pour le pays. Seul un fort développement de l’investissement est en mesure d’engager
la Russie dans une véritable logique de développement.
La création des conditions permettant un investissement important dans les années
à venir constitue donc la principale question que la politique économique ouzbèke
devra résoudre. Un des dilemmes de la politique économique ouzbèke se situe dans
l’articulation entre les objectifs de stabilité macroéconomique
et les objectifs de
croissance et d’investissement. L’un des objets du débat porte sur une déréglementation
progressive des mouvements de capitaux. Ce point est particulièrement sensible en
Russie en raison de ses implications politiques mais aussi de la nature des capitaux les
plus mobiles qui est souvent illégale et parfois criminelle.
Le problème du partage des revenus se situe aussi au sein même
du secteur
manufacturier. La transformation
qualitative de la demande,
mais aussi de la
production, induisent un mouvement constant des prix relatifs. Il correspond à un
ajustement des capacités de financement des producteurs à leur capacité de satisfaire
la demande qui est typique des économies en restructuration.
Cet ajustement est
d’autant plus aisé à obtenir que la modification des prix. Dans ces conditions, l’objectif
d’une politique macroéconomique raisonnable est de maintenir le taux d’inflation à un
niveau tolérable tout en assurant la reconstitution des capacités de
financement des
agents et du secteur où le besoin d’investissement s’est le plus élevé.
Pour l’instant, la source des capitaux et du marché bancaire est faible.
Dans cette
problématique, l'amélioration du bien-être ne peut provenir que d'une meilleure mobilisation
des investissements. Elle relève alors seulement du «problèmes de rationalité», optique
inadaptée pour traiter des phénomènes d'évolution économique.
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