S’orienter aujourd’hui

8 - 
Ibid.
Figure 13 – Les personnes 
ayant envie de changer
de métier mettent en 
cause leur métier en lui-
même ou le manque 
de perspectives.
Source : Lab’Ho - Côté clients/BVA 
Group - S'orienter aujourd'hui - 2019
Figure 12 – 33 % des actifs 
ayant envie de changer 
de métier ont connu une 
réorientation en cours 
de formation.
Source : Lab’Ho - Côté clients/BVA 
Group - S'orienter aujourd'hui - 2019
33 %
39 %
34 %
Manque de 
perspectives
Le métier en 
lui-même ne 
me convient 
pas
Faible intérêt 
des missions
25 %
76 

---

●
●
le Re-Actif (5,8 %) : il est redevenu actif à la suite d’une 
période de chômage, d’un congé parental ou d’un arrêt 
maladie.
●
●
le Formé (2,6 %) : il a accédé à l’emploi à la suite de sa for-
mation initiale ou d’une formation continue.
●
●
le Pré-retraité actif (2,2 %) : il entame sa transition vers la 
retraite à partir de 55 ans.
●
●
le Réorienté (2,1 %) : il a changé de métier sans suivre de 
formation.
Chômage et reconversion
Tous les demandeurs d’emploi qui s’inscrivent à Pôle emploi 
ne souhaitent pas nécessairement retrouver un emploi si-
milaire le plus vite possible. En réalité, 29 % ont plutôt dans 
l’intention de faire le point sur leurs objectifs professionnels 
voire de changer de métier, d’évoluer professionnellement, de 
rechercher une formation ou même de faire une VAE
9
.
Tandis que certains formalisent cette intention dès le début, 
d’autres la vivent sans en avoir eu le projet. C’est ainsi que 
37 % des individus qui ont retrouvé un emploi ont par la même 
occasion changé de métier
10
. C’est notamment le cas des plus 
jeunes (moins de 35 voire moins de 25 ans) et des moins qua-
lifiés (les cadres s’avérant les moins mobiles). Dans la plupart 
des cas, il s’agit davantage d’une opportunité saisie au vol 
plutôt que d’une décision mûrement réfléchie.
Ce dernier point nous incite à nous pencher sur le cas par-
ticulier des demandeurs d’emploi ayant trouvé à se relancer 
via l’insertion par l’activité économique (IAE). Lorsqu’un ac-
compagnement est proposé en parallèle, il augmente leurs 
chances d’accéder à une formation ou d’être en emploi du-
rable dix-huit mois après leur entrée dans une structure d’IAE. 
Il accroît également leur estime d’eux-mêmes et la convic-
tion d’avoir acquis de nouvelles compétences
11
. Enfin, comme 
l’écrivent les auteurs d’une étude sur les chômeurs passés par 
l’IAE, « la formation reçue pendant le passage par la structure 
de l’IAE a également un impact significatif sur des variables 
subjectives comme le sentiment d’être dans une situation 
professionnelle plus favorable et d’être satisfait du pas-
sage par la structure et permet ainsi au salarié de reprendre 
confiance notamment sur le plan professionnel. »
12
9 -
Boulemia Anissa (2018), « Les demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi
en décembre 2016 », 
Statistiques, études et évaluations n° 18.
10 -
Matus Murielle, Prokovas Nicolas (2014), « Du chômage à l’emploi : une 
mobilité professionnelle importante et complexe », 
Éclairages et synthèses n° 2.
11 -
Calavrezo Oana, Rémy Véronique (2018), « Quels effets de l’accompagnement 
sur le devenir des salariés en insertion ? »,
Document d’études n° 224, Dares.
12 -
Calavrezo Oana, Rémy Véronique (2017), « Évaluation des effets de la 
formation sur le devenir professionnel et le ressenti des salariés en insertion », 
Économie & prévision, n° 211-212.