S’orienter aujourd’hui

1.2. Alternance et orientation
La place de l’alternance
La formation en alternance a montré, dans tous les pays qui 
l’ont institutionnalisée, des effets très positifs sur l’insertion 
des jeunes dont le taux de chômage se maintient alors à des 
niveaux relativement faibles
18
. Prenant acte de ce constat, 
la loi Séguin de 1987 a étendu le contrat d’apprentissage à 
l’ensemble des niveaux de formation. Conséquence directe, le 
nombre d’apprentis en France a fortement augmenté entre 
1993 et 2007 avant de stagner et diminuer en 2013 et 2014 puis 
de reprendre ces dernières années.
Fin 2015, 4,9 % des jeunes de 16 à 25 ans sont apprentis,
soit 405 
000 personnes (261 
000 dans l’enseignement 
secondaire, 144 000 dans le supérieur), dont environ un
tiers de filles. C’est dans l’enseignement supérieur que la
progression est la plus nette
19
(cf. figure 3 page 33). Plus
précisément, les diplômes et/ou certifications de niveau V 
(CAP) concernent 42,9 % de la branche « apprentissage », ceux 
de niveau IV (bac professionnel) 22,2 % et ceux de niveau I
à III 32,3 %
20
.
16 -
Humann Patricia, Guilleux Rémy, Lamy Christine (2009), 
op. cit.
17 -
Kennel Guy-Dominique (2016), 
op. cit. 
18 -
 
Forestier Christian (2016), 
op. cit.
19 -
Aliaga Christel, Bernard Junel, coord. (2018), 
Formations et emploi, Insee.
20 -
Jacques Marie-Hélène (2016), « Quatre ans après le collège : retour
sur les parcours d’aspirants apprentis », 
Formation emploi, n° 136.
Nous faisons tout 
pour changer l’image 
de l’alternance, 
qu’elle ne soit plus 
vue comme une voie 
de garage mais une 
voie d’excellence.