S’orienter aujourd’hui

Profiter des opportunités
La réalité est cependant parfois plus forte que les rêves et y 
céder devient alors la solution la plus raisonnable. Plus d’un 
jeune sur deux (54 %) a renoncé à postuler dans une voie en-
visagée après qu’elle lui a été déconseillée – son entourage 
direct et les psychologues de l’Éducation nationale étant ici 
plus souvent cités que les enseignants.
De nombreux motifs interviennent pour inciter les jeunes 
moins à écouter leurs préférences qu’à saisir des opportunités 
existantes : les coûts de formation, les perspectives à moyen 
terme, la rémunération, l’attractivité du bassin d’emploi, etc.
32 -
Duckworth Angela Lee (2013), Grit : the power of passion and 
perseverance, TED Talk.
Femme
Homme
53
43
Goût personnel pour
un métier/secteur
Goût personnel pour
une filière/discipline
Possibilité d’être
rapidement en poste
Rémunération 
associée à cette offre
0
10
20
30
40
50
60
35
47
21
27
14
27
Figure 8 - Les critères 
de choix d’orientation 
les plus importants 
selon le genre (en %) 
Source : Hoibian Sandra et Millot 
Charlotte (2018), 
op. cit.
Globalement satisfaisant
Même si la question de leur orientation est 
source d’anxiété, 67 % des jeunes s’estiment 
plutôt satisfaits de leurs choix d’orientation.
Ce taux monte même à 79 % chez les 
étudiants et diplômés du supérieur.
Enfin, avoir un projet professionnel au 
moment du choix de son orientation accroît 
la satisfaction : 73 % de ceux qui avaient une 
idée de métier en tête se déclarent satisfaits 
(38 % très satisfaits), contre seulement 
58 % de ceux qui n’avaient pas de projet 
professionnel (18 % de très satisfaits).
Hoibian Sandra et Millot Charlotte (2018), 
op. cit.
59 

---

En outre, la complexité du paysage de l’enseignement supé-
rieur et du monde économique fait que l’information perti-
nente n’arrive pas toujours à son destinataire, au point que 
67 % des jeunes ont pu dire qu’ils feraient des choix différents 
s’ils avaient la possibilité de revenir en arrière
33
.
Au final, un chiffre clé : une fois en poste, plus d’un jeune sur 
deux occupe un emploi qui ne correspond pas à sa formation 
principale.