S’orienter aujourd’hui

31 -
Guggemos Fabien, Vidalenc Joëlle (2015), « Une photographie du marché 
du travail en 2014 »,
Insee Première. 
32 -
Stephanus Camille (2018), 
Trajectoires professionnelles et dynamiques 
de formation des salariés – Suivi longitudinal de l’enquête DEFIS : premiers 
indicateurs 2013-2016, Céreq Études n° 17. 
33 -
Conseil d’orientation pour l’emploi (2017), 
op. cit.
Entre 9 et 42 %
Selon les données, les 
protocoles, les horizons 
et le degré de finesse 
(métier ou tâche) retenus, 
les études prospectives 
situent dans une 
fourchette allant
de 9 à 42 % la proportion 
d’emplois ayant un risque 
élevé de subir les effets
de l’automatisation.
Source : Conseil d’orientation 
pour l’emploi (2017),
op. cit.
112 

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Des transitions de plus en plus nombreuses
L’analyse de l’enquête DEFIS du Céreq montre 
qu’au cours de leurs sept premières années de vie 
active, les jeunes sortants du système éducatif 
en 2004 ont connu en moyenne trois séquences 
d’emploi différentes. Mais, on ne s’en étonnera 
pas, tous ne sont pas égaux devant la mobilité : 
plus ils sont diplômés, plus ils sont stables
34
.
Ce que laisse supposer la figure 27, qui sépare en 
quatre profils les individus dans leur rapport à 
l’orientation, c’est qu’il y a une corrélation nette 
entre l’âge et l’intention de changer de métier et, 
si l’on extrapole un peu, sans doute aussi un lien 
entre la fréquence des transitions profession-
nelles d’une génération et la probabilité que ses 
membres entreprennent une réorientation.
En outre, le différentiel de dynamisme selon les secteurs d’ac-
tivité va très vraisemblablement susciter des mouvements 
des moins porteurs vers les plus positifs. Ainsi, selon la pro-
jection décennale 
Les métiers en 2022, les métiers du tertiaire 
compteraient pour près de 94 % des créations totales d’em-
plois, notamment sur des métiers du commerce et des ser-
vices (santé et services aux personnes).