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Ego Iacoba abbatissa Sancti Andochii Eduensis Notum facimus Omnibus presentes litteras inspecturis quod, cum controuersia uerteretur inter ecclesiam Sancti Andochii et ecclesiam Sancti Symphoriani Eduensium super stagno de Paium, compromissum fuit in uenerabiles uiros Iohannem belnensem et Martinum flauiniacensem Archidiaconos et Bartholomeum Archipresbiterum et Willermum de Loisiaco {79}Canonicum Eduensem. Nos autem compositionem illam quam ipsi pronunciabunt per compromissionem factam in eos ex parte nostra et ex parte maioris nostri de Curgiaco ratam habebimus et inconcussam.
38
[autun?]
1213
Les arbitres Martin, archidiacre de Flavigny, Jean, archidiacre de Beaune, Barthélémy, archiprêtre, et Guillaume de Loisy, chanoine d’Autun, règlent ainsi le différend au sujet de l’étang de Péon et de quelques terres avoisinantes entre l’église de Saint-Symphorien et Hugues, maire de Curgy pour l’église de Saint-Andoche d’Autun, après que les deux parties se sont engagées, par serment oral, et Jacque, abbesse de Saint-Andoche, par lettre insérée dans l’acte, à s’en remettre à la décision des arbitres. L’étang de Péon sera à l’église de Saint-Symphorien, ainsi que la petite terre qui est sous l’étang; le maire et ses héritiers, ainsi que les hommes du village de Brèche, n’y auront aucun droit d’usage, si ce n’est d’y faire boire et laver leur bétail de la rive qui est située du côté de leur terroir; ils ne pourront ni y faire tremper leur lin ou leur chanvre, ni y pêcher de la rive ou en barque. Le droit de pâturage en deçà et au-delà de l’étang sera en indivis aux hommes de Péon, à la grange de Péon et aux hommes de Brèche. L’église de Saint-Symphorien restera en possession de la terre qu’elle prétend avoir reçue de feu Huon, chevalier d’Autun, la question de propriété restant entière. Le prieur Gui et le maire Hugues se mettront d’accord au sujet de la terre qui est au-dessus de l’étang, en se référant aux anciennes bornes; s’ils ne le peuvent, ils reviendront devant les arbitres. Gui donne à Hugues vingt-cinq livres digenois. Approuvé par le prieur et le couvent de Saint-Symphorien d’une part, par le maire Hugues, sa femme Renaude, ses fils Guillaume, Hugues, Gautier et Girard, et la femme de Guillaume, Elisabeth, d’autre part. Fait sous les sceaux des arbitres.
Or. Arch. dép. S.-et-L., H non coté, fonds Saint-Symphorien, carton n° 15. Parch., 23/30 × 26 cm. Cote du classement correspondant à l’inventaire sommaire de 1735: «16»; autre cote «5». Les quatre sceaux pendaient à quatre doubles queues engagées chacune dans deux entailles sur le bas du parchemin replié; les quatre sceaux ont disparu; trois doubles queues ont subsisté, celle de droite manquant seule; celle de gauche ne contient aucune inscription; celle du centre gauche porte, de la même main que l’acte, «Nos Magister Martinus et magistri nos magister», la {80}ligne restant inachevée; c’est donc le début du même acte, mais non continué, le scribe s’étant trompé dans la formule de suscription; la queue du centre droit, d’une écriture différente, beaucoup plus menue et rapide, porte une ligne complète, qui reproduit exactement le début de l’acte jusqu’à inspecturis; c’est peut-être le début d’un brouillon, d’après lequel aurait été recopié l’acte que nous avons. Cop. dans acte de Gautier, évêque d’Autun, de 1213. V. N° 38 a.
Localités: Autun, S.-et-L. Beaune, C.-d’Or. Brèche, S.-et-L., ca. Autun, co. Curgy. Curgy, S.-et-L., ca. Autun. Flavigny-sur-Ozerain, C.-d’Or, ca. Venarey. Loisy, C.-d’Or, ca. Précy-sous-Thil, co. Clamerey? Péon, S.-et-L., ca. Autun, co. Curgy.
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Nos Magister Martinus et Iohannes Flauiniaci et belnensis archidiaconi et Bartholomeus archipresbiter et Willermus de losiaco canonicus Eduensis Notum facimus uniuersis presentes litteras inspecturis Quod, cum controuersia multis ante actis temporibus super stagno de paium inter ecclesiam Sancti Symphoriani Eduensis et hugonem Maiorem de Curgeio et super etiam quibusdam terris fuerit agitata, Tandem in nostrum arbitrium ab utraque Parte fuit compromissum fide interposita quod ipsi starent dispositioni quamcumque uellemus facere de querelis suis siue arbitrari, uallato insuper arbitrio datis fideiussoribus, sub pena sexaginta librarum a parte que resiliret ab arbitrio persoluandarum Parti aduerse arbitrio pariture. Et ut compositio siue arbitrium seu dispositio quam facturi eramus firmius seruaretur, Iacoba abbatissa Sancti Andochii Eduensis, cuius maior dictus est seruiens et casatus, litteras suas patentes fecit de rati habitione compositionis antedicte, quas nos inspeximus diligenter, quarum tenor talis est <Suit l’acte N° 37 a>. Igitur premissis rite actis ut diximus, ita duximus ordinandum. Stagnum de Paium quiete et sine contradictione et reclamatione aliqua erit imperpetuum Ecclesie Sancti Symphoriani Eduensis et terrula que est subter stagnum, ita quod neque maior uel eius heredes sed neque homines de uilla adiacente que dicitur Breiches nullum usuagium habebunt ibidem, preter {81}hoc quod animalia, greges, pecora poterunt adaquare et abluenda abluere ex parte ripe que respicit partem suam. linum uel canabem in aqua ponere uel piscari pede uel nauigio uel aliquid facere quod sit ad dampnum stagni aliquatenus non licebit. Pastura erit communis citra stagnum et ultra animalibus hominum de Paium et animalibus de grangia de Paium et hominibus de uilla adiacente. [un blanc] Ecclesia Sancti Symphoriani est et erit in possessione cuiusdam terre quam eadem dicit se habere ex donatione huonis quondam militis de Edua, salua questione proprietis, cum maior prefatus mouere uoluerit questionem. Querela autem de terra que est desuper stagnum per priorem Guidonem et Maiorem secundum metas antiquitus positas terminabitur bona fide. Qui si discordauerint, nobis mediantibus finem debitum sortietur. Nos autem propter hec uolumus sepefato Maiori dari de bonis Sancti Symphoriani uiginti quinque libras diuionensis Monete. Hec omnia laudauerunt Prior et Capitulum Sancti Symphoriani. hugo Maior et Renauda uxor eius, Willermus, hugo, Galterus, Girardus, filii sui, et helisabeth uxor Willermi. Vt autem hec inuiolabiliter obseruentur, ad Peticionem utriusque partis presenti scripto Sigillorum nostrorum apposuimus firmamentum. Actum Anno gratie Millesimo ducentesimo decimo tertio.
38A
[autun?]
1213.
Gautier, évêque d’Autun, confirme l’acte des arbitres Jean, archidiacre de Beaune, Martin, archidiacre de Flavigny, Barthélémy, archiprêtre, et Guillaume de Loisy, chanoine d’Autun, au sujet du différend entre l’église de Saint-Symphorien d’Autun et Hugues, maire de Curgy, sur l’étang de Péon et les terres et pâtures avoisinantes. Fait sous son sceau.
Or. Arch. dép. S.-et-L., H non coté, fonds Saint-Symphorien, carton {82}n° 16. Parch., 34 × 31/32 cm. Cote du classement du seizième siècle (?) «vingt-six»; cote du classement correspondant à l’inventaire sommaire de 1735: «4»; autres cotes «n° 8», «viii», «2», «Q». Sceau et double queue disparus, attestés par la double incision du bas de l’acte replié.
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Ego Galterus dei gratia Eduensis Episcopus notum fieri uolumus omnibus presentes litteras inspecturis quod, cum controuersia uerteretur inter ecclesiam Sancti Symphoriani Eduensis et Hugonem maiorem de Curgeio super stagno de Paion et quibusdam terris et pasturis adiacentibus, de consensu partium eadem causa per uiros uenerabiles Iohannem et Magistrum Martinum belnensem et flauiniacensem Archidiaconos et Bartholomeum Archipresbiterum et Villermum de Losiaco canonicos Eduenses amicabiliter est terminata et eiusdem compositio in scripto redacta est, cuius forma hec est, quam nos inspeximus diligenter. <Suit l’acte N° 38, avec quelques petites modifications, non compris l’annonce des sceaux et la date> Nos uero ad instantiam utriusque partis, ut prescripta compositio firmius obseruetur, presenti carte Sigilli nostri apposuimus firmamentum. Datum Anno gratie millesimo ducentesimo tercio decimo.
39
s. l.
1214.
Martin, archidiacre de Flavigny, et Garnier, sire de Gissey, arbitrent ainsi le différend entre sire Gautier de Saffres et le prieur de Saint-Symphorien d’Autun. La tierce de la terre sise en suis, le long du mur, à partir de sa partie supérieure, sera indivise par moitié entre sire Gautier et l’église de Saint-Symphorien jusqu’à la terre cultivée par les Béraud. A la perrière, depuis le mur d’en haut jusqu’au chemin de Mont-Saint-Jean, la tierce sera à la seule église, excepté deux journaux cultivés par Gautier de Montlay (?), dont la tierce sera en indivis aux deux parties. Depuis le même chemin jusqu’aux coudraies, la terre appartient à sire Gautier, excepté la comme Giffard, cultivée par les Giffard et Bofrand, qui appartient à l’église. Depuis les coudraies, là où se trouve une {83}borne, jusqu’à la roche Martin, la terre est en la possession de sire Gautier, réservée la question de propriété que pourra soulever l’église et exceptée la hêtraie qui est à l’église. Sire Gautier ne pourra mettre aucun canton en défens dans le finage de Blancey sans que les hommes de l’église aient partout tout usage de défrichement en payant la tierce. Le prieur peut mettre en défens et ban le canton des sarrées, comme y ayant totale justice, à cela près que si les hommes de l’église y ont quelque usage, les hommes de sire Gautier auront les mêmes droits et que si les chanoines y font des défrichements à leur propre compte, sire Gautier pourra faire de même. Les hommes de l’église récupèreront les terres que sire Gautier leur a enlevées. Sire Gautier renonce à tout droit sur le moulin de l’étang, mais le prieur y fera faire un pont suffisant pour qu’un char puisse passer. L’emplacement de moulin qui est audessus du village restera sans moulin. Les terres conquises sur les pâturages, chemins et dessertes, seront maintenues, entre autres la terre de Bofrand de «Pierre Pertuis». Sire Gautier donne à l’église le meix de Renaud de Gissey et, si le prieur acquiert par la suite le reste de ce meix, il approuve par avance cette acquisition. Le don est approuvé par Guillaume, sire de Mont-Saint-Jean, du fief duquel est le meix, ainsi que par la femme de sire Gautier. Le prieur donne à sire Gautier la vigne d’Hugues et la terre attenante, le long du murger et des nouères. Fait par et sous le sceau de Martin, archidiacre de Flavigny.
Or. Arch. dép. S.-et-L., H non coté, fonds Saint-Symphorien, carton n° 16. Parch., 32 × 10 cm. Cote du classement correspondant à l’inventaire sommaire de 1735 «39»; autres cotes «15», «xv», «Cinquante», «C». Contre-sceau rond de 26 mm., cire blanche et simple queue perpendiculaire au milieu du bas de l’acte; la figuration représente une croix pattée, la patte du bas étant en forme d’ancre; la légende porte † SECRETVM M.....HI; le contre-sceau, détaché de sa queue, porte l’empreinte d’une queue de 15 ou 16 mm. de large, alors que la queue de l’acte n’a que 11 mm. de large à l’endroit où l’on voit sur elle la trace du sceau.
Localités: Autun, S.-et-L. Blancey, C.-d’Or, ca. Pouilly-en-Auxois. Flavigny-sur-Ozerain, C.-d’Or, ca. Venarey. Gissey-le-Vieil, C.-d’Or, ca. Vitteaux. Montlay, C.-d’Or, ca. Saulieu, ou Montliot, C.-d’Or, ca. Châtillon-sur-Seine, co. Montliot-et-Courcelles? Mont-Saint-Jean, C.-d’Or, ca. Pouilly-en-Auxois. Saffres, C.-d’Or, ca. Vitteaux. Lieux dits: En suis, Blancey, cadastre de 1842, B 758-780. La perrière, m. l., B 781-791. Les autres non identifiés.
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Ego Martinus Archidiaconus Flauiniacensis omnibus notum facio quod, cum controuersia uerteretur inter Nobilem {84}uirum Galterum de Saffra et Priorem Sancti Symphoriani Eduensis super terris, pascuis et rebus alijs, tandem amicabiliter compositio, Me et Nobili uiro Garnerio domino Gissey mediantibus, intercessit sub hac forma. Cuiusdam terre site in soil, secundum quod murus ducit a superiori parte, tercia erit communis per medium domino Galtero et Ecclesie Sancti Symphoriani usque ad terram quam colunt beraudi In petrosa, a muro superiori usque ad uiam que ducit ad montem Sancti Iohannis, Ecclesie sancti Symphoriani integre erit tercia, exceptis duobus iornalibus que colit Galterus de montleen, de quibus tercia erit communis per medium Ecclesie et dicto Galtero. A uia prefata usque ad coriletos, terra est domini Galteri, excepta Comma Gilfardi, que est ecclesie dicte, sicut eam coluerunt Giffardi et Bofrandus. A dictis coriletis, ubi est meta posita, dominus Galterus est in possessione, saluo iure ecclesie, si de proprietate uolerit litigare, usque ad rocham martini, preter fagineam que est ecclesie. In ullo autem loco precise dominus Galterus nichil in finagio blancei potest ponere in defenso, quin homines Sancti Symphoriani habeant omnimodum usagium apud blanceium in gaignagio, in extirpando et in omnibus aaisanciis, salua tercia. Prior uero sancti Symphoriani potest ponere defensum et bannum in sarreis in terra sua, sicut ille qui habet plenarie iusticiam in eis, hoc saluo quod, si homines Ecclesie aliquod usuagium uel aliquam aaisanciam capiunt uel faciunt, homines domini Galteri idem usuagium uel eandem aaisanciam capient uel facient. Et si canonici in capite uel dominicatura sua extirpant uel secant uel aliquid aliud faciunt, dominus Galterus facere poterit et debebit in capite suo siue dominicatura sua. In nullo autem alio loco preter quam in sarreis potest prior ponere in defenso. Homines ecclesie restituentur terris suis quibus spoliati fuerant a domino Galtero. In molendino de stagno, si quid iuris habebat dominus Galterus, {85}ipse quitauit penitus et precise Ecclesie, ita tamen quod prior tenetur facere talem pontem super quem carrus poterit competenter transire. In sede molendini que erat supra uilla de quo querela erat, ita conuenit quod nullomodo ibi decetero poterit fieri molendinum. Intra uillam, in interprisionibus que facte fuerant in pascuis, in uiis et in exitibus, erit unusquisque in ea possessione in qua modo est decetero pacifice, de qua est uinea Bofrandi de caua rupe. Dominus autem Galterus donauit et quitauit deo et Ecclesie sancti Symphoriani mansum renaudi de gisse cum tenamentis suis, quicquid habebat in eo. Et si prior in posterum ex donatione uel emptione uel aliquo modo poterit residuum de dicto manso et tenamentis adquirere uel aliquis successorum eius, laudauit idem Galterus et nullo modo poterit contraire. Hanc donationem laudauit Willermus dominus montis sancti iohannis, de cuius feodo idem mansus erat. Laudauit etiam uxor domini Galteri. Prior uero donauit domino Galtero uineam Hugonis et terram que est iuxta, secundum quod murgerium et nuerie ducit. Vt autem hec inuiolabiliter obseruentur, sigillo meo presentem paginam de cunsensu parcium feci roborari. Actum anno gracie Millesimo ducentesimo Quarto decimo.
39A
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1218
Hugues de Noyers, chevalier, donne à l’église tout ce qu’il possède à Lally, de son propre alleu.
Ind. Inventaire de production des pièces produites par les prieur et couvent de Saint-Symphorien en exécution d’un appointement du conseil ducal de Dijon du 30 avril 1445 pour leur procès du pré Culley contre Philiberte de la Tournelle, dame d’Auxerain (Arch. dép. S.-et-L., H non coté, fonds Saint-Symphorien, carton n° 6, Papier, 30 × 22 cm., 2 ff. non foliotés. Cote du classement correspondant à l’inventaire du seizième siècle (?) «deulx»; cote du classement correspondant à l’inventaire sommaire de 1735 «18»): «la lettre du don a eulx fait des l’an mil deux cens dix huit par Hugues de Noiers chevalier des dismes de grains {86}tierces dismes bois coustumes censes et autres choses qu’il avoit à Lailly «et generaliter quicquid habebat in uilla de Lailly» comme par l’inspection de la dicte lettre vous apperra et a la quelle toute bonne foy doit estre adioutée et dont ont joy et use du contenu en ycelle dismes bois coustumes et autres et mesmement dict prey culley jusques icy». Autre pièce du même procès, s. d. (Même fonds, carton n° 18. Pap. 23 × 20 cm., 2 ff. non foliotés. Cote du classement correspondant à l’inventaire sommaire de 1735: «66»; autre cote «Troys»): «Et est vray que fut Noble home hugues de Noiers chevalier lors sieur dudit lailly en partie dez l’an Mil deux cens dix huict donna en pure et perpetuelle almosne a l’église dudit saint Symphorien Tout ce qu’il avoit audit lailley, tant en dismes de grains, tierces, bois, Censes, coustumes et autres choses qu’il avoit et devoit avoir au dit lailley «et que de alodio suo erant», Come il appert par bonne lettre sur ce faicte.»
Localités: Lally, S.-et-L., ca. Epinac-les-Mines, co. Saint-Léger-du-Bois Noyers, Yonne.
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40
s. l.
1218.
Aleran, chanoine d’Autun, donne à l’église de Saint-Symphorien deux setiers d’avoine et deux setiers de seigle, mesure d’Arnay, sur sa part de la dîme de Blangey. Son frère Albert donne son consentement et, si la part d’Aleran ne suffit pas à fournir les quatre setiers, le demeurant sera pris sur sa propre part. Fait sous les sceaux de Gui, doyen d’Autun, et d’Hugues, archidiacre de Beaune.
Or. Arch. dép. S.-et-L., H non coté, fonds Saint-Symphorien, carton n° 5. Parch., 21 × 12 cm. Anciennes cotes «xxii», «22». Les deux sceaux manquent, seules les queues ont subsisté, passées dans doubles incisions du bas de l’acte replié.
Localités: Arnay-le-Duc, C.-d’Or. Autun, S.-et-L. Beaune, C.-d’Or. Blangey, C.-d’Or, ca. Arnay-le-Duc, co. Jouey.
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Ut sciantur per tempora que geruntur in tempore, consueuit ea per scripturam discretorum discretio perempnare. Sciant ergo presentes et per presentem scripturam ad posterorum noticiam diriuetur quod Alerannus canonicus Eduensis, pro quibusdam dampnis que ecclesie sancti Symphoriani fecerat, dedit eidem ecclesie et canonicis ibidem Deo seruientibus et seruituris in posterum duos sextarios syliginis et duos auene ad mensuram Arneti percipiendos {87}in perpe{r}tuum in porcione decime de Blange que dominum Arbertum fratrem ipsius canonici contingebat. Donationi eciam isti laudationem prebuit et consensum idem Arbertus sub religione iuramenti, addiciens et promitens quod, si illi quatuor sestarii ex porcione illa non possunt perfecte percipi et persolui singulis annis, de suo defectum perficiet et supplebit. In cuius rei memoriam et testimonium, ad peticionem dicti Aleranni, ego Guido decanus Eduensis et ego Hugo archidiaconus Belnensis signauimus presens scriptum nostrorum munimine sigillorum, anno gratie millesimo ducentesimo decimo octavo. Au dos, de la même main: Hec est carta Haleranni canonici Eduensis.
41
s. l.
mars 1218 (st. de noel) ou mars 1219 (st. de paques).
Raoul de Saint-Sernin, avec le consentement de sa seconde femme Ermengarde et pour l’utilité des enfants de sa première femme Juliette, vend à l’église de Saint-Symphorien sa maison sise à Saint-Sernin, grevée de trois sous de cens envers l’église de Saint-Andoche d’Autun, la moitié de son ban dans les vignes de Vivets et une aire avec la moitié du pressoir qu’il y possède. Hugues, sire de Couches, et son fils Gui s’engagent comme répondants de cette vente jusqu’à concurrence de la somme de cent livres digenois. Raoul fera ratifier cette vente à ses fils dès qu’ils auront l’âge de raison. Fait sous les sceaux d’Hugues et Gui.
Or. Arch. dép. S.-et-L., H non coté, fonds Saint-Symphorien, carton n° 13. Parch., 17 × ? cm. La partie inférieure est détruite et les sceaux manquent. Vidimus d’après or. par Jean de Bourbon, chanoine et official d’Autun, du 26 septembre 1280. Même carton. Parch., 22 × 14 cm. Anciennes cotes: «Trois», «vingt-six», «69e». Le sceau manque. Permet de restituer les parties perdues de l’original (ces parties sont éditées entre crochets). Copie collationnée, signée Martenne, notaire, du 17 février 1725, d’après Même fonds, carton n° 19. Pap. timbré à 2 sous, 34 × 21 cm., 2 ff. non foliotés. Pas d’anciennes cotes. Ind. Pièce de procédure, signée Antoine Dujouhanel, prieur claustral de Saint-Symphorien, du 21 (?) février 1725, d’après Même carton. Même pap. 2 ff. non foliotés. Pas d’anciennes cotes.
{89}Localités: Autun, S.-et-L. Couches-les-Mines, S.-et-L. Saint-Sernin-du-Plain, S.-et-L., ca. Couches-les-Mines. Le lieudit «Vivets» se retrouve dans les lieux dits suivants du cadastre de Saint-Sernin-du-Plain de 1813: Près vivets, G 503-504 et 506-507, — Sur les prés vivets, G 505 et 508-526.
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Ego Hugo dominus de Colches, Ego Guido filius eius Notum facimus presentibus et futuris quod Radulfus de sancto saturnino precise uendidit et quittauit in perpetuum ecclesie sancti synphoriani eduensis domum suam quam habebat apud sanctum saturninum in qua domo sanctus andochius eduensis tres habet nummos censuales; vendidit etiam idem Radulfus predicte ecclesie medietatem bannii quod habebat in uineis de uivers; uendidit etiam eidem ecclesie quoddam plastrum et medietatem torcularis quod habebat in eodem plastro. Sciendum itaque quod predictus Radulfus omnia predicta uendidit causa necessitatis et utilitatis filiorum suorum quos habuit de prima uxore sua Iulieta. Quam uenditionem Ego Hugo et Ego Guido filius eius laudauimus et concessimus predicte ecclesie. Idem etiam Radulfus iuramento se adstrinxit quod contra factum istud nunquam ueniet, ymo pro posse suo re[s istas eidem ecclesi]e promisit garantire. Quod si contra factum istud forte ueniret, [Ego Hugo dominus de C]olches, Ego Guido filius eius dedimus nos plegios et responsores [in manu sepedicte ecclesie u]sque ad centum libras diuionenses de hac re firmiter tenend[a. Faciet etiam idem Radulfus fi]lios suos, cum ad annos discretionis uenerin[t, istam laudare uenditionem. In cuius r]ei testimonium, ad instantiam ipsius R[adulfi et uxoris sue Ermengardis, presentem] cartulam sigillis nostris fecimus ro[borari. Actum anno gratie millesimo ducentesimo decimo octauo, mense martio].
{90}42
[beaune?]
1219.
Hugonet de Semur abandonne à l’église de Saint-Symphorien ses droits sur le tènement de Jean de Créancey, prêtre, et la baillie longtemps tenue par le même Jean dans la paroisse de Saint-Sernin-du-Plain. Il reconnaît qu’il tient de l’église tout ce qu’il possède dans cette paroisse et tout ce qu’il pourra y acquérir, excepté sa maison, et qu’il doit payer pour cela en mars un cens de trois sous. Fait par et sous le sceau d’Hugues de Marigny, archidiacre de Beaune.
Or. Arch. dép. S.-et-L., H non coté, fonds Saint-Symphorien, carton n° 15. Parch., 22 × 11/12 cm. Anciennes cotes «vingt-trois», «23», «71e». Le sceau, qui était à double queue de parchemin, a disparu, ainsi que la double queue. Ind. Cart. n° 37 (H 43, N 65): «Carta de appendiciis sancti Saturnini. Tam posteris quam modernis innotescat quod Hugonellus et frater eius de sancto Saturnino de Submuro tenent de sancto Symphoriano Eduensi quicquid in appendiciis sancti Saturnini possident pro tribus solidis censualibus annualim persoluendis, excepta domo sua.» Dinet, II, 232.
Localités: Beaune, C.-d’Or. Créancey, C.-d’Or, ca. Pouilly-en-Auxois. Marigny-sur-Yonne, Nièvre, ca. Corbigny. Saint-Sernin-du-Plain, S.-et-L., ca. Couches-les-Mines. Semur-en-Auxois, C.-d’Or, ou Semur-en-Brionnais, S.-et-L.
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Ego hugo de marrigniaco belnensis archidiaconus Notum facimus vniuersis et singulis Presentibus et futuris quod vguenet de submuro de sancto saturnino del plein, si aliquid iuris habebat in tenemento Iohannis de creence sacerdotis, totum illud in presencia nostra quitauit ecclesie sancti symphoriani eduensis et canonicis ibidem deo seruientibus et in posterum seruituris. Quitauit eciam simili modo eidem ecclesie Balliuam unam quam predictus diu tenuerat Iohannes in parrochia sancti saturnini. Preterea in presencia nostra recognouit Idem vguenet quod tenet de ecclesia sancti symphoriani eduensis quicquid ipse habet in parrochia sancti saturnini del plein, excepta domo sua, et exinde tenetur reddere sepedicte ecclesie sancti symphoriani {91}eduensis de martio in martium tres solidos censuales. Addidit eciam quod, si aliquid adquireret in parrochia sancti saturnini del plein ab alio quam a sancto symphoriano eduensi, illud idem teneret de ecclesia sancti symphoriani eduensis sub censu trium solidorum prenotato. et quod omnia que continentur in presenti pagina bona fide obseruaret, corporale prestitit sacramentum. Quod ne possit alicuius imfirmare proteruitas, ad Instantiam vtriusque partis, sigilli nostri impressione roborauimus presens scriptum, Anno Gratie millesimo ducentesimo decimo nono.
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