mieux se connaître, c’est-à-
dire à mieux identifier ses
appétences et ses points
forts, mais aussi à mieux
connaître les représentations
susceptibles d’influer sur ses
décisions (en termes de genre,
d’origine sociale, etc.) et à
mieux connaître les options
dont il dispose, ce qu’il faut
faire pour les activer et les
débouchés sur lesquels elles
ouvrent.
Les dernières réformes
(depuis le Parcours Avenir
dès le collège jusqu’aux
54 heures dédiées au lycée)
témoignent de la prise de
conscience de son importance.
On pourrait souligner deux
bémols : l’insuffisance des
ressources nécessaires à
la mise en place de ces
réformes et une évolution
trop timide du système global
d’orientation et d’éducation
qui n’est pas encore propice
à accueillir tous les profils et
tous les parcours – dans un
monde où la responsabilité
individuelle est mise en avant,
l’individualisation des parcours
pourrait être davantage
favorisée. Mais elle ne pourra
pas faire l’économie d’une
réduction des inégalités, au
risque de cristalliser encore les
injustices.
69
L’orientation
tout au long
de la vie
2.
Même si le dynamisme de l’économie
peut expliquer un certain niveau d’inadé-
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