Les noms féminins
Terminaison
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Exemple
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-esse
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la maîtresse
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-euse
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la vendeuse, la danseuse
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-ienne
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la musicienne, la chienne
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-(i)ère
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la bouchère, l’ouvrière
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-onne
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la baronne, la patronne
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-trice
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la traductrice
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-ade
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la pommade, la façade
Exception : le stade
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-ance/-ence
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l’ambulance, l’essence
Exception : le silence
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-ée
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l’arrivée, l’idée
Exceptions : le musée, le lycée, le trophée, l’apogée, le mausolée
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-elle
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la demoiselle
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-ette
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la poussette, la cigarette
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-ie
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la géologie, la librairie
Exception : l’incendie
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-ine
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la cuisine, la cabine
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-ise
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la surprise, la devise
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-aille
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la trouvaille
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-t(i)é
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la pitié, la confidentialité
Exceptions : le comité, le côté, l’été, le pâté
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-ure
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la confiture, la culture
Exception : le murmure
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Les continents
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l’Europe, l’Asie
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Les disciplines
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la médecine, la philosophie, la chimie
| Personnes/Animaux
Dans le cas de personnes et d’animaux, l’article correspond la plupart du temps au genre naturel.
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masculin
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féminin
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Personnes
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le garçon
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la fille
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Animaux
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le coq
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la poule
| V.Exercices
Le ou la ? Trouve la forme correcte de l’article défini.
…professeur
…danseuse
…chien
…tourisme
…cuisine
Complète les phrases avec l’article indéfini masculin ou féminin.
J’ai …surprise pour toi !
Quelle horreur, voilà …sorcière !
C’est …acteur très connu.
Je veux adopter…chien.
Est-ce que tu as …idée ?
Choisis l’article correcte en faisant attention aux irrégularités.
…train
…souris
…maison
…école
…nom
VI. Écrire une composition sur “la Francophonie” (150mots).
VII. Regardez le reportage et dites de quoi s’agi-t-il?
Le Thème № 22 . La Sorbonne
I.Lisez le texte attentivements puis faites le devoir.
L’Université de Sorbonne
L’université de Paris est apparue en tant qu’institution autonome au tout début du XIIIe siècle. Aux étudiants qui, sans doute au nombre de quelques milliers, fréquentaient ces écoles, la nouvelle institution n’offrait guère, outre l’enseignement proprement dit, que l’encadrement religieux (messes et sermons) et un statut personnel avantageux, surtout en matière judiciaire. Mais beaucoup d’entre eux, surtout s’ils ne disposaient pas de ressources suffisantes, se heurtaient aux difficultés matérielles de la vie quotidienne : se loger, se nourrir, trouver les livres nécessaires aux études.
Dès la fin du XIIe siècle, de pieux bienfaiteurs avaient eu l’idée de pourvoir, par une fondation perpétuelle, à l’hébergement de quelques pauvres étudiants. Ainsi apparurent les premiers collèges parisiens, tels ceux des Dix- Huit et de Saint-Nicolas du Louvre. Mais ces petits établissements, modestes et dispersés et qui ont d’ailleurs laissé peu d’archives, restèrent marginaux et ne comptaient guère dans la vie universitaire parisienne.
Tout change dans les années 1250. L’université connaît alors sa première grande crise mettant aux prises les religieux mendiants, Dominicains et Franciscains, désormais solidement installés dans leurs couvents d’études, et les professeurs séculiers de théologie menés par Guillaume de Saint-Amour qui, appuyés par certains maîtres ès-arts, tentèrent d’exclure ces concurrents, redoutables à la fois par la modernité de leur enseignement et les liens privilégiés qu’ils entretenaient avec la papauté.
La « maison de Sorbonne » acquit vite une position exceptionnelle au sein de l’université. Elle le dut moins à la protection royale (qui, au XIVe siècle, passa plutôt au collège de Navarre) qu’à la qualité de son recrutement, que ne restreignait aucun critère d’origine familiale ou géographique, en sorte qu’elle pouvait recevoir des étudiants de toute la Chrétienté, sélectionnant sans doute, par-delà l’exigence officielle de pauvreté, les meilleurs candidats. À cela s’ajouta un atout exceptionnel, la bibliothèque, constituée dès l’origine par quelques très beaux legs dus à Robert lui-même et surtout à quelques maîtres et anciens boursiers ; dès 1290, il y avait 1017 volumes dans la « librairie » de la Sorbonne, de loin la plus belle de Paris, sinon d’Occident ; en 1338 ce chiffre montera à 1722. Cette magnifique bibliothèque, parfaitement cataloguée, attirait à la Sorbonne auditeurs et lecteurs. Bientôt, des exercices propres d’enseignement furent créés, notamment les disputes dites « sorboniques », ainsi que certains cours. À la Renaissance, la faculté de théologie prit l’habitude d’organiser à la Sorbonne réunions et sessions d’examen.
L’usage s’est perpétué jusqu’à nos jours puisque, après la Révolution, les facultés des lettres et des sciences de Paris s’installèrent dans les bâtiments de l’ancien collège, totalement remaniés après 1627 sur ordre de Richelieu puis remplacés entre 1883 et 1901 par ceux de la « Nouvelle Sorbonne » républicaine, mais toujours à l’emplacement exact où, en 1257, Robert de Sorbon avait installé les premiers boursiers de l’humble maison à qui il avait transmis le nom de son village natal.
Glossaire
Boursier- stipendiya oluvchilar- Élève, étudiant ou chercheur bénéficiaire d'une bourse d'études.
Éminente –mashhur- qui est au-dessus du niveau commun ; tout à fait supérieur
Guère- zo’rg’a- Sans négation, dans les réponses : Vous aimez les artichauts ? Guère.
Mendicant-g’arib-
Théologie-ilohiyot- Étude concernant la divinité et plus généralement la religion.
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