Si vous demandiez au citoyen moyen – qui a entre 40 et 50 ans, se contente de
moins que ce qu’il souhaite et lutte constamment pour être heureux,
payer ses
factures, etc. – si c’était son plan initial,
sa vision de la vie, que répondrait-il, selon
vous ? Croyez-vous qu’il envisageait que son existence soit une lutte permanente ?
Non, bien sûr ! Et c’est ça qui fait peur, cher lecteur.
Si 95 % des individus composant notre société ne vivent pas l’existence souhaitée,
nous devons comprendre où ils se sont trompés, ce qu’ils n’ont pas fait correctement,
afin de ne pas nous retrouver nous-mêmes à vivre dans la médiocrité.
Nous ne tenons pas à ce que notre vie tienne du combat permanent. Je désire une
vie de liberté, où je me réveillerais pour faire ce qui me plaît, quand je le souhaite,
avec les personnes de mon choix. Je souhaite sortir du
lit chaque matin et vraiment
aimer mon existence. Je veux aimer mon travail et aimer les personnes qui partagent
ma vie personnelle et professionnelle. Voilà ma définition du succès. Ce genre de vie
n’arrive pas comme par enchantement, il faut la provoquer, la créer. Si vous souhaitez
mener une existence extraordinaire selon vos critères, vous devez identifier les
causes
fondamentales de la médiocrité
, afin d’empêcher ces dernières de vous voler la vie
que vous souhaitez.
Voici ce que j’estime être les causes les plus pertinentes de la médiocrité et de
l’inexploitation de son potentiel personnel – celles qui ont et vont continuer d’influer
le plus sur votre vie. Je vous présente également les mesures à prendre pour les mettre
en échec.
Les causes de la médiocrité(et vos solutions)
Le syndrome du rétroviseur
L’une des causes les plus handicapantes de la médiocrité est une affection que j’ai
baptisée le
syndrome du rétroviseur
. Notre subconscient est équipé d’un rétroviseur
handicapant à travers lequel nous revivons et recréons en permanence notre passé.
Nous croyons à tort que nous
sommes toujours
la personne que nous
étions
. En nous
référant aux limites de notre passé, nous empêchons ainsi
notre potentiel actuel de
s’exprimer.
Résultat : nous filtrons chaque choix que nous faisons – de notre heure de réveil à
ce que nous considérons comme réalisable dans la vie, en passant par les objectifs que
nous nous fixons – en fonction des limites fixées par nos expériences passées. Nous
souhaitons nous offrir une meilleure vie, mais il arrive que nous soyons incapables de
la percevoir autrement qu’à travers ce qu’elle nous a réservé jusqu’à présent.
La recherche montre que, dans une journée, l’individu moyen a entre cinquante et
soixante mille pensées. Le problème, c’est que 95 % d’entre elles nous sont venues à
l’esprit la veille, l’avant-veille, etc. Pas étonnant que la
plupart des gens vivent jour
après jour, mois après mois, année après année sans jamais modifier leur qualité de
vie.
À l’instar du vieux bagage usé que nous avons depuis toujours, nous reportons sur
la journée que nous vivons le stress, la peur et l’inquiétude de la veille.
Quand des
occasions se présentent, nous jetons un coup d’œil rapide à notre rétroviseur afin
d’évaluer nos capacités passées. « Non, je n’ai jamais rien fait de la sorte par le passé.
Je n’ai jamais évolué à ce niveau. En fait j’ai échoué, et à maintes reprises. »
Face à l’adversité, nous nous en remettons à notre fidèle rétroviseur pour savoir
comment réagir. « Ouais, bah, c’est bien ma veine. Il m’arrive
toujours ce genre de
merde. Je vais laisser tomber. C’est ce que j’ai toujours fait quand ça devenait trop
difficile. »
Pour aller au-delà de votre passé et dépasser
vos limites, vous devez arrêter de
toujours scruter votre rétroviseur et commencer à imaginer une vie sans limites.
Acceptez ce paradigme :
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