CONCLUSION...................................................................................................28-30
BIBLIOGRAPHIE..................................................................................................31
Introduction
Qu’est-ce que c’est que l’intonation? Chaque chercheur explique ce phénomène différemment, chacun a sa propre théorie. Dans ce travail nous avons observé les théories de l’intonation de la langue française.
L’intonation joue un rôle important dans la communication. C’est grâce à cela que le récepteur saura quelle est notre intention communicative et le sens de ce que nous voulons transmettre, quelque soit le type d’énoncé (interrogative, affirmative, exclamative, parmi d’autres). Il a été démontré que pour un étranger il est plus facile de comprendre une personne non native quand on a une bonne intonation, même si on a des erreurs dans la prononciation.
L’intonation, qui a longtemps été confondue avec l’un de ses paramètres privilégiés, la mélodie, est un système linguistique destiné à organiser et à hiérarchiser l’information que le locuteur entend communiquer à l’allocutaire ou aux allocutaires dans son message, et à linéariser la hiérarchie des structures syntaxiques. L’intonation est une partie de la prosodie qui est un ensemble constitué de l’accentuation, de l’intonation et du rythme. Nous entendons accentuation au sens de Garde1 (1965): l’accentuation est constituée exclusivement de l’accent lexical, trait du morphème et des propriétés qui lui sont attachées. L’accentuation et l’intonation sont des structures prosodiques pluridimensionnelles (on dit pluriparamétriques) définies par un ensemble de traits. L’accentuation et l’intonation se manifestent dans un espace prosodique à trois dimensions. Ces dimensions objectives sont la fréquence fondamentale, l’intensité et le temps. Etant donné que l’important pour l’auditeur est ce qu’il entend et ce qu’il perçoit, les traits prosodiques doivent être fondés sur des dimensions définies à partir de la perception qu’on en a, ou qu’on est supposé en avoir; ces dimensions perceptivement fondées sont respectivement la mélodie, la sonie, et pour le temps, l’allongement et la pause. Notre définition de l’intonation, et ce que nous venons d’en dire, laissent entrevoir que les primitives de l’intonation sont des signes à deux faces, des morphèmes intonatifs, dont le contenu est donné par les dispositifs supérieurs que sont la sémantique-pragmatique et la syntaxe, et dont l’expression, sont les intonèmes définis par des traits construits sur l’espace à dimensions auquel nous venons de faire allusion. Notre approche de l’intonation dérive par conséquent d’une conception hiérarchique de la prosodie où les catégories sont le résultat d’une association étroite entre le module intonatif et les modules linguistiques supérieurs. Elle se range dans la classe des théories morphologiques de l’intonation; elle se distingue par là des théories dites phonologiques dont les partisans affirment l’autonomie de l’intonation conçue comme une représentation de la mélodie définie en termes de phonèmes tonals.
En français l’intonation peut être:
• interrogative - marquée par une montée de la voix sur la dernière syllabe.
• énonciative - marquée par un ton descendant, terminant la phrase; elle se combine souvent avec une intonation interrogative dans la première partie, si la phrase comprend plusieurs groupes rythmiques.
• impérative s'exprime par une courbe descendante plus accentuée.
L’intonation c’est un moyen de la langue parlée, qui est formé et fonctionne dans le stade de l’évolution primitif de la langue. La plus commune définition de l’intonation est fixée dans l’antiquité (la langue latine (intono, intonare – dire à haute voix, parler) – dans les travaux de Platon, d’Aristoksen. Alors on a noté l’universalité de l’intonation, qui maintenant est analysé selon deux aspects différents:
• Fonctionnel – comme un moyen de l’expression du contenu, qui traduit le sens et les nuances des émotions et le style.
• Phonétique-acoustique – comme un complexe des moyens sonores de la langue, qui réunissent les mots dans les phrases, aussi qui décompose une phrase en petits composants courts significatifs – syntagmes.
Chaque syntagme est prononcé avec une certaine intonation, qui est spécifique pour la situation, qui dépend du vouloir de la personne qui parle.
Pourquoi on a choisi ce thème? En apprenant la langue française on a fait beaucoup d’attention à l’intonation de la langue parlée. Selon les linguistes du XXème siècle la langue parlée est différente de la langue écrite et la langue orale est plus importante pour les recherches que la langue écrite, alors on a commencé à faire des recherches sur le thème de l’intonation.
Selon Pierre Delattre: « L'intonation est un des phénomènes prosodiques. Ces phénomènes sont aussi connus sous le nom de traits suprasegmentaux parce qu'ils ne portent pas séparément sur les "segments," les voyelles et les consonnes, mais sur les mots et les groupes de sens. Les autres phénomènes prosodiques sont l'accent (accent final, accent d'insistance), le rythme, la syllabation, et la pause.
Tous ces termes sont subjectifs. Il faut donc comprendre le terme "intonation" comme une notion subjective qui nous permet de distinguer un mode d'expression logique d'un autre (question, commandement, continuation, finalité, etc.) ou une simple attitude émotive d'une autre (surprise, curiosité, impatience, peur, joie, etc.). Ce que nous percevons subjectivement comme une certaine intonation se réalise objectivement par les variations d'un ensemble de traits acoustiques-facteurs irréductibles de la voix: l'intensité, la durée, et la fréquence. » (Pierre Delattre, 1966)
Bien sûr, les études de l’intonation des langues sont différentes. Ça dépend de la langue, du pays etc. Par exemple, les langues anglaise, russe, française, espagnole sont étudiées très soigneusement. Par contre, les langues moins populaires (parmi lesquelles il y a la langue lituanienne) ne sont pas encore examinées à fond.
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