Qo’shma gaplarda vergulning qo’llanishida o’ziga xos xususiyatlari
Bog’langan qo’shma gapning birinchi gapidagi fe’l ikkinchi gapga ham taalluqli
bo’lsa vergul bilan ajratiladi. Ex: J’irai à droite et vous, à gauche.
Ergashgan qo’shma gaplarda bosh gapdan ergash gapni ajratish uchun doim
vergul qo’llanmasligi ham mumkin. Masalan,
1)
to’ldiruvchi ergash gap bosh gapdan ajratish uchun vergul qo’llanmaydi. Ex:
Nous avons appris qu’elle était condamnée à mort.
2)
Agar hol ergash gap bosh gapdan keyin kelsa vergul qo’llanishi yoki
qo’llanmasligi ham mumkin. Ex: Le soleil était levé, quand nous nous mimes en
route, yoki, le soleil était levé quand nous nous mîmes en route.
Agar hol ergash gapda Gérondif qo’llanib, bosh gap yig’iq bo’lsa vergul
qo’llanmaydi. Ex: Elle pleurait en écoutant la musique de Schumlann.
Agar hol ergash gap bosh gapdan oldin kelsa, u vergul orqali ajratiladi. Ex:
Quand les premiers de sept heures venaient réveiller Paul, il sautait du lit.
Agar aniqlovchi ergash gap biror bosh gap bo’lagi bilan chambarchas bog’liq
bo’lsa vergul qo’llanmaydi. Ex: Mon grand-père qui avait cependant perdu un de ses
fils et qui se privait du nécessaire pour envoyer chaque dimanche un colis de
provision à un autre fils prisonnier, croyait à la nécessité de la victoire.
Agar aniqlovchi ergash gap bosh gap bilan unchalik chambarchas uzviy bog’liq
bo’lmasa vergul qo’llanadi. Ex: Breton, qui vit séparé de sa vieille maman et de ses
deux enfants, travaille avec une énergie farouche.
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Marseillaise
Claude Joseph Rouget dit de Lisle, souvent appelé Rouget de l'Isle, était un
officier français du Génie, poète et auteur dramatique, né le 10 mai 1760 à Lons-le-
Saunier, et mort le 26 juin 1836 à Choisy-le-Roi. Il est l'auteur de La Marseillaise et
d'autres hymnes moins connus tels que l'Hymne Dithyrambique sur la conjuration
de Robespierre et la Révolution du 9 Thermidor (1794) et Vive le Roi ! (1814).
Né le 10 mai 1760 à Lons-le-Saunier, sous les arcades de la rue du commerce
où sa mère était descendue de Montaigu au marché. Une plaque a été placée sous les
arcades à l'endroit précis. Claude Joseph Rouget de Lisle est le fils aîné de Claude
Ignace Rouget et de Jeanne Madeleine Gaillande. Son père était avocat au bailliage
de Lons-le-Saunier. Avec son frère Claude Pierre, il y passe sa jeunesse, y fait ses
études jusqu'au collège.
Sorti de l'École royale du génie de Mézières, il est nommé dans différentes
garnisons, dont Mont-Dauphin, où il exerce ses talents de Don Juan. En garnison à
Strasbourg à partir du 1er mai 1791, au début de la Révolution, il fait la connaissance
de Philippe-Frédéric de Dietrich, maire de Strasbourg, dans une loge maçonnique. À
la demande de celui-ci, il compose plusieurs chants patriotiques, dont : l'Hymne à la
Liberté pour la fête de la Constitution célébrée à Strasbourg le 25 septembre 1791,
dont la musique vient de Ignace Joseph Pleyel et que de Dietrich fait chanter par la
foule sur la place d'Armes à Strasbourg. Plus tard, il compose Le Chant de guerre
pour l'armée du Rhin, le 25 avril 1792, chanté par Philippe-Frédéric de Dietrich lui-
même (et non pas par Rouget de Lisle) pour la première fois en public dans son salon,
dès le lendemain 26 avril .
Face à l'invasion des armées coalisées, l'Assemblée déclare la « patrie en
danger », et les fédérés des provinces gagnent Paris pour participer à la défense de la
Patrie. Des fédérés marseillais entonnent et répandent sur leur chemin le chant de
Rouget de Lisle, qui était déjà parvenu chez eux. C'est ainsi que Le Chant de guerre
pour l'armée du Rhin devient la Marche des Marseillois, puis La Marseillaise.
Rouget de Lisle quitte Strasbourg le 13 juin 1792 pour diriger la forteresse de
Huningue.
Le 10 août 1792, Rouget de Lisle est destitué de ses fonctions de capitaine par
Lazare Carnot pour avoir protesté contre l'internement de Louis XVI à la suite de la
prise des Tuileries. Proche des Monarchiens, il est emprisonné sous la Terreur mais il
échappe à la guillotine. En 1795, il est envoyé à l'armée des côtes de Brest sous les
ordres du général Hoche, il affronte les Chouans et les Émigrés lors de l'expédition de
Quiberon. Il démissionne en 1796 et vit difficilement à Lons-le-Saunier.
Il se montre tout à fait hostile à l'instauration du Premier Empire en 1804 ; il
ose même alors écrire à Bonaparte : "Bonaparte, vous vous perdez, et ce qu'il y a de
pire, vous perdez la France avec vous !"
Sous le Ier Empire, il dirige une entreprise de fournitures de vivres auprès des
armées.
Rouget de Lisle compose d'autres chants semblables à la Marseillaise et en
1825 il publie Chants français. Il n'arrive pas à percer dans sa carrière littéraire
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(préfaces, traductions d'ouvrages anglais, mémoires). Il écrit sous la Restauration un
hymne royaliste. Mais celui-ci, baptisé Vive le Roi !, ne parvint pas à séduire Louis
XVIII, qui n'agréa pas la chanson.
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