La gaule ancienne

La Cour. Napoléon Ier a une cour splendide. Il cherche à donner à l'Empire la grandeur de l'Ancien Régime. De ses frères et de ses sœurs, il fait des rois et des reines. Ses généraux et hommes d'état sont couverts de titres et d'honneurs. Il accueille à sa cour les nobles qui veulent bien s'y rendre. Il crée un ordre de Chevalerie : La Légion d'Hon­neur. En 1810, il épouse l'archiduchesse d'Au­triche Marie-Louise, après avoir répudié l'impé­ratrice Joséphine dont il n'avait pas eu d'enfant. Lorsque naît son fils, qu'il proclame roi de Rome Napoléon Ier pense avoir fondé sa dynastie.
Politique extérieure.Les états européens, An­gleterre, Prusse, Autriche et aussi la Russie, ont assisté avec étonnement aux victoires du général Bonaparte. Son ascension politique effraie : les désirs de paix exprimés par le 1er Consul ne peuvent paraître sincères. L'Angleterre se sent menacée en Belgique, et en Egypte, ce qui lui coupe la route des Indes. L'Autriche, menacée par Bonaparte au cours des campagnes d'Italie se tient sur ses gardes. Pour rendre la paix durable, il faudrait que Napoléon rende les conquêtes de la Révolution – c'est ce qu'il ne peut faire – les guerres se poursuivront jusqu'à sa chute. Première phase : Dans une première phase, il signe une paix avec l'Autriche et l'année suivante une autre à Amiens avec l'Angleterre.
En 1814, l'Empereur combat en France : Paris capitule. Les Anglais de Wellington, venant d'Espagne, envahissent le sud de la France. Une autre armée autrichienne occupe Lyon.
En 1814, Napoléon abdique. Il est exilé à l'île d'Elbe (en Méditerranée). Louis XVIII monte sur le trône : C'est la Restauration. Le 30 mai 1814, le Traité de Paris est signé.
En vingt-cinq ans seulement, de 1789 à 1814, la France a connu, la Révolution, le Consulat, l'Empire qui se termine par la défaite et l'invasion.
La première Restauration. Louis XVIII, frère de Louis XVI, prend le pouvoir appuyé par le prince de Talleyrand, ancien ministre de Napoléon. Le traité de Paris reconnaît à la France à peu près les limites de 1792. Le roi fait apparaître que ni lui, ni la France ne sont res­ponsables de la guerre. Les princes d'Europe désirent la paix autant que les français.