L’œuvre choisie
Voici le résumé de Le Père Goriot (1835) Un soir de 1833, au moment où il allait commencer Le Père Goriot, Balzac se précipita chez sa sœur, Laure de Surville, et s’écria : « J’ai trouvé une idée merveilleuse. Je serai un homme de génie ». Il venait de trouver l’idée de la comédie lui-même et le mécanisme qui devrait lui permettre de bâtir son monde romantique : Le « retour des personnages ». C’est, en effet, à partir du Père Goriot que Balzac utilise systématiquement ce procédé. Reprenant ses œuvres antérieures – La peau de chagrin, Eugénie Grandet, il en change les noms des personnages pour intégrer ceux-ci dans le cycle romanesque qu’il a conçu. Le Père Goriot peut donc être tenu pour la clef de route de l’édifice à l’image de la pension Vauquer, il est un lieu de rencontre, un carrefour où plusieurs destins se croisent.
Le roman vit d’une vie multipliée par la perspective de la comédie humaine, beaucoup plus que d’une vie propre. Il est d’ailleurs malaisé d’en définir exactement le sujet : « un brave homme dépouillé pension bourgeoisie, 600F de rente s’étant dépouillé pour ses filles qui toute deux ont 50.000F de rente, mourant comme un chien ». Telle est l’indication que l’on peut lire dans l’album de Balzac et qui contient le genre de Père Goriot. Mais le drame s’est modifié au fur et à mesure de son développement, au point que l’on s’accorde aujourd’hui à ne pas reconnaître dans l’agonie du père Goriot le sujet essentiel de l’œuvre. Quel est donc celui-ci ? C’est « l’éducation sentimentale » d’un jeune provincial à Paris. C’est l’apprentissage que fait Eugénie de Rastignac de la ville et de la vie, de la société, des hommes. A la fin du roman, cette éducation est achevée, c’est un homme mûri par une expérience précoce qui, après s’être écrié en contemplant la ville du sommet du père-Lachaisse : « A nous deux, maintenant » – va dîner chez sa maîtresse.
Le roman prend racine dans une pension de famille bourgeoise du quartier latin. La pension Vauquer, inoubliable pour tous ceux qui y ont pénétré à la fuite du romancier, en ont respiré les odeurs, se sont assis à sa table d’hôte. Là se rencontrent les types d’humanité les surprenant. Le jeune Rastignac, débarqué de son Périgord natal et venu faire la conquête de Paris. Le Père Goriot, vieillard qui s’est dépouillé peu à peu de son bien pour en faire profiter ses deux filles : Anastasie de Restaud et Delphire de Nucingen. Vautrin, mystérieux personnage qui a pris Rastignac sous sa coup et le fait profiter de la terrible expérience qu’il a acquise des hommes. Devenu l’amant de Delphire, Rastignac verra le père Goriot achever de se ruiner par amour paternel et mourir seul, abandonné de ses filles.
Vautrin est démasqué et arrêté comme ancien forçat évadé. Avant d’être pris, il exhale sa haine de la société. Un autre drame, extérieur la pension Vauquer contribué lui aussi à l’édification de Rastignac, c’est l’histoire de Madame Bauséant, abandonnée par son amant et qui s’exile après avoir donné un bal où tout Paris vient constater son malheur. On voit donc, ainsi que le remarque de Maurice Bardèche, qu’il y a deux groupes de personnages dans Le Père Goriot. Le premier groupe comprend les êtres qui sont voulu obéir dans leur vie d’un sentiment noble et désintéressé : Goriot et Madame de Bauséant. L’autre groupe comprend les « adorateurs de Bal » : Vautrin, le forçat en rupture de ban, les filles du Père Goriot qui, elles aussi, rejettent le pacte social en trahissant leurs maris. Rastignac se trouve placé au centre, entre les deux groupes par sa jeunesse, sa naïveté de provincial, il est uni à ceux qui sont purs. Il est protégé de Madame de Beauséant, l’ami du Père Goriot.
Par son désir de parvenir et son indifférence au choix des moyens, il est l’amant de Delphine, l’élève de Vautrin. Mais les « purs » n’ont pas un sort meilleur que les « méchants ». Goriot meurt abandonné. Vautrin est arrêté. C’est que les sentiments élevés, ainsi que la révolte déclarée troublent la marche de la société. Celle-ci est la plus forte et impose sa loi. Il faut donc ruser avec elle, comme le font les filles du Père Goriot, et se soumettre, du moins en apparence, à la règle du jeu. C’est ce que fera Rastignac qui, après son adieu à la dépouille du Père Goriot, va dîner chez Madame Nucingen. Albert Thibaudet n’hésite pas à voir dans Le Père Goriot une « cellule mère » de la comédie humaine. Non seulement parce que le roman contient la plupart des personnages clés de l’œuvre, mais parce qu’il nous initie au « mystère de la paternité » qui est à la source de la création balzacienne. « Quand j’ai été père, dit Goriot, j’ai compris Dieu » (2) La paternité du créateur de la comédie humaine sur ses personnages, c’est une « imitation de Dieu le Père » collaboration avec Dieu.
Cependant, Goriot est un vaincu de la paternité « parce que père, selon la chair, est l’égoïsme ». Il est un « Christ de la paternité » par la passion qu’il souffre à cause de ses filles. Chez Balzac créateur, la paternité est sauvée par la volonté et aussi parce qu’il a appelé lui-même le « don de spécialité », c’est-à-dire le don de voir, à travers les espèces, les idées, qui sont à leur principe. A travers le « cas » du Père Goriot, c’est une mystique de la paternité qui s’exprime. Mais avec Vautrin et son étrange et puissante sympathie pour Rastignac, c’est une sorte de parodie diabolique de cette même mystique. Goriot est un « christ de la paternité ». Vautrin en est l’ « archange déchu ». Tous deux sont vaincus par l’excès même de leur passion et « trop grande abondance du principe-créateur ». Leur antithèse vivante, c’est l’antiquaire de la peau de chagrin qui a réalisé cette « mort dans la vie » par laquelle refuse toute passion violente, il a obtenu son extra ordinaire longévité. Le Père Goriot œuvre donc des perspectives sur la comédie humaine toute entière. « Non seulement nous y voyons en action une mythologie de la paternité, mais aussi une mythologie de Paris dont la pension Vauquer d’une part, et le salon de Madame de Beauséant d’autre part, constituent des lieux privilégiés de l’immense édifice ».
2.2 Le père Goriot, Honoré de Balzac (1842) : résumé et pistes d'analyse Première partie - Une pension bourgeoise
En 1819, alors que nous sommes en plein coeur de l'automne, le lecteur découvre, dans le Quartier latin de Paris, la piteuse pension de Mme Vauquer et ses locataires, tout aussi piteux : la vieille Mademoiselle Michonneau ; Monsieur Poiret ; la jeune Victorine Taillefer, qui s'est vue dépossédée par son père, qui lui a préféré son frère ; Eugène de Rastignac, personnage central et jeune étudiant en droit rempli d'ambition, issu d'une noblesse sans argent ; Monsieur Vautrin, un étrange quadragénaire qui se dit ancien commerçant et, enfin, le père Goriot, vieux et misérable rentier, qui a mystérieusement perdu sa fortune au fil des années. Tout ce monde soupçonne ce dernier de dépenser son argent pour entretenir des jeunes femmes. Rastignac se trouve surtout intrigué par ces deux derniers locataires, qui paraissent renfermer des secrets inavouables.
Etant recommandé par sa tante, le jeune homme se retrouve dans le bal organisé par sa cousine, la vicomtesse de Beauséant. D'abord fasciné par les fastes de la soirée, il l'est ensuite encore plus par le charme de la comtesse Anastasie de Restaud. Le lendemain, il se rend jusque chez elle et y voit son amant jaloux. Et lorsque Rastignac fait une remarque malheureuse, M. et Mme Restaud lui ferment définitivement leur porte.
Chez sa cousine, il découvre finalement qui est le père Goriot, grâce à la révélation de la duchesse de Langeais. Cet ancien vermicellier (fabricant de pâtes alimentaires), ayant fait fortune durant la Révolution, se trouve être le père d'Anastasie de Restaud et de Delphine de Nucingen, pour qui il a dépensé tout son argent et toute son attention, sans obtenir aucune gratitude. Payant pour leur éducation, fournissant d'énormes dots pour leur mariage, il s'est retrouvé pratiquement ruiné, et continue pourtant, tant bien que mal, de pourvoir à leurs caprices. Les deux femmes ont prit des amants et ses gendres, qui d'abord le respectaient à la faveur de ses largesses financières, le dédaignent maintenant qu'il est misérable.
Le vieil homme est rempli de désespoir devant le mépris de ses filles qu'il a pourtant choyées. A l'écoute de cette histoire, Eugène ne peut retenir ses larmes. Ensuite de quoi sa cousine lui procure quelques conseils pour conquérir la société parisienne avec, pour premier objectif, de séduire Delphine de Nucingen.
De retour à la pension, Eugène se rapproche, compatissant, du père Goriot. Dans le même temps, il sollicite par lettres sa famille pour obtenir de leur argent.
Deuxième partie - L'entrée dans le monde
Vautrin essaie de convaincre Eugène d'épouser Victorine Taillefer : il suffirait de supprimer son frère pour qu'elle devienne seule héritière de son père banquier. Il connaît quelqu'un qui pourrait se charger du méfait tandis que lui prendrait un pourcentage sur la dot obtenue par les époux. Mais Eugène se trouve horrifié par une telle proposition. Confiant, Vautrin lui offre deux semaines de réflexion.
Lui préfère entreprendre la séduction de Delphine de Nucingen, et a même pour cela la bénédiction du Père Goriot, dont il devient de plus en plus proche. Il parvient finalement à devenir son amant et lui rend visite dans ses appartements de la Chaussée d'Antin. Bientôt, il devient conscient de ses problèmes d'argent : selon elle, son mari, qui la trompe allègrement, accapare sa fortune et l'empêche de voir son père. Il met tout de suite au courant le père Goriot, lequel s'émeut des difficultés matérielles de sa progéniture.
Eugène et la baronne fréquentent tous les deux la haute société et, de fait, ils ont rapidement besoin d'argent. A la faveur de ces nécessités, Vautrin revient à la charge pour qu'Eugène accepte sa proposition.
Une vue de Paris au XIXème siècle
Troisième partie - Trompe-la-mort
Bibi-Lupin, le chef de la Sûreté, s'aide de Mademoiselle Michonneau et de Monsieur Poiret, en leur promettant une belle récompense, pour démasquer Monsieur Vautrin. Il s'agissait d'un prisonnier du bagne de Toulon qui s'était échappé, et qui est connu sous le surnom de Trompe-la-mort. Mais avant son arrestation, il mène son plan à bien : le frère de Victorine a été tué.
Les pensionnaires sont encore sous le choc des derniers événements lorsque le père Goriot annonce à Eugène qu'il a fait aménager, grâce à ses derniers sous, un appartement rue d'Artois pour y accueillir sa fille et lui. Lui logera dans une chambre de bonne située au-dessus. Madame Vauquer est effrayée par la nouvelle : elle redoute que sa pension se vide.
En quête de cours de français ?
Quatrième partie - La mort du père
Eugène et le père Goriot sont sur le point de quitter la pension pour le nouveau logement lorsque les filles de ce dernier viennent lui annoncer leur débâcle financière. C'est trop à supporter pour le vieillard, qui tombe lourdement malade. Bianchon, un ami d'Eugène, étudiant en médecine annonce que sa fin est proche.
Eugène vient en aide aux deux filles du mourant. Ces dernières, malgré tout, ne viennent pas à son chevet. A l'article de la mort, le vieillard comprend qu'elles ne viendront plus. D'abord en colère, maudissant sa progéniture, il est bien vite à nouveau repris par sa nature miséricordieuse : il les bénit et il leur pardonne. Lorsqu'Anastasie arrive, pour implorer son pardon, il est trop tard : le vieux a rendu l'âme.
Honoré de Balzac est un écrivain français du XIXe siècle. Appelé à l’écriture dès sa jeunesse, il doit d’abord suivre le cursus de droit que ses parents veulent pour lui, puis il obtient d’eux de consacrer deux années à la rédaction d’une œuvre ; mais celle-ci ne trouve pas d’éditeur et le jeune Balzac doit trouver un autre moyen de subsistance. Il se lance dans les romans à l’eau de rose, les ouvrages utilitaires (Code de la toilette, Code des gens honnêtes…) et dans le journalisme. Mais son rêve est de vivre de sa plume grâce à son talent littéraire : pour faire fortune, il se lance dans différentes affaires marchandes, dans lesquelles il investit, et dans l’imprimerie. Toutes ses entreprises commerciales sont des échecs qui le laissent endetté : il passe sa vie à chercher à échapper aux huissiers en prenant de fausses identités et en changeant souvent de domicile. En parallèle, il écrit son œuvre à un rythme très intensif, principalement la nuit, et c’est sans doute sa surconsommation de café qui affaiblit son cœur et cause sa mort, par crise cardiaque en 1850. Il a 51 ans. Ses principales œuvres sont regroupées sous le titre de « La Comédie humaine », un cycle romanesque qui dépeint les différentes couches de la société de son temps ; les titres les plus connus en sont Le Père Goriot, Le colonel Chabert, Le lys dans la vallée, Eugénie Grandet. Avant ce cycle, Honoré de Balzac a également composé d’autres romans, d’inspiration philosophique, comme Le Chef d’oeuvre inconnu ou La Peau de chagrin.
Honoré de Balzac est un écrivain français du XIXe siècle. Appelé à l’écriture dès sa jeunesse, il doit d’abord suivre le cursus de droit que ses parents veulent pour lui, puis il obtient d’eux de consacrer deux années à la rédaction d’une œuvre ; mais celle-ci ne trouve pas d’éditeur et le jeune Balzac doit trouver un autre moyen de subsistance. Il se lance dans les romans à l’eau de rose, les ouvrages utilitaires (Code de la toilette, Code des gens honnêtes…) et dans le journalisme. Mais son rêve est de vivre de sa plume grâce à son talent littéraire : pour faire fortune, il se lance dans différentes affaires marchandes, dans lesquelles il investit, et dans l’imprimerie. Toutes ses entreprises commerciales sont des échecs qui le laissent endetté : il passe sa vie à chercher à échapper aux huissiers en prenant de fausses identités et en changeant souvent de domicile. En parallèle, il écrit son œuvre à un rythme très intensif, principalement la nuit, et c’est sans doute sa surconsommation de café qui affaiblit son cœur et cause sa mort, par crise cardiaque en 1850. Il a 51 ans. Ses principales œuvres sont regroupées sous le titre de « La Comédie humaine », un cycle romanesque qui dépeint les différentes couches de la société de son temps ; les titres les plus connus en sont Le Père Goriot, Le colonel Chabert, Le lys dans la vallée, Eugénie Grandet. Avant ce cycle, Honoré de Balzac a également composé d’autres romans, d’inspiration philosophique, comme Le Chef d’oeuvre inconnu ou La Peau de chagrin.
« La Comédie humaine » est un cycle inspiré à Balzac par la Divine comédie de Dante. L’auteur italien de la Renaissance avait décrit l’Enfer, le Purgatoire et le Paradis, c’est-à-dire ce que pouvaient devenir les hommes et les femmes de son temps si on leur appliquait une justice divine ; Balzac, lui, reste dans cette vie et observe la société de son temps comme s’il s’y appliquait déjà des châtiments et des récompenses, selon une logique qui n’est pas celle de la justice divine mais, au contraire, celle de l’injustice sociale. La première caractéristique de son cycle romanesque est celle de présenter des personnages récurrents, c’est-à-dire des personnages qui se retrouvent dans plusieurs romans. Ainsi Eugène de Rastignac, le personnage principal du Père Goriot, apparaît également en premier plan dans La maison Nucingen et intervient comme personnage secondaire à la fin des Illusions perdues. Ce cycle compte 90 textes, qu’il s’agisse de romans, de nouvelles, d’essais, tous écrits entre 1829 et 1850, soit jusqu’à la mort de l’auteur.
Illusions perdues est un roman qui a recours au registre réaliste, c’est-à-dire qu’il fait la part belle aux portraits et aux descriptions. On relève notamment la description de l’imprimerie en ouverture qui adopte une tonalité didactique : Honoré de Balzac nous y apprend le métier d’imprimeur dans lequel il s’était lancé lui-même. À plusieurs reprises dans le récit, des personnages initient Lucien aux arcanes de leur milieu professionnel ou mondain : ce sont encore des occasions pour utiliser le registre didactique. Les procédés littéraires qu’utilise le plus Balzac sont l’emploi du présent de vérité générale dans ces passages didactiques, mais aussi les métaphores dans la bouche des personnages qui entendent donner des leçons aux autres. Les phrases de Balzac sont ponctuées de beaucoup de virgules ou de points-virgules ; sans avoir systématiquement recours à la parataxe (juxtaposition de propositions sans mot de liaison), Balzac est très attentif à la respiration au cœur de sa prose, et s’applique à ne pas faire de phrases trop longues.
Les passages-clés de Illusions perdues sont disséminés dans tout l’ouvrage. Le premier est celui de la lecture par Lucien de ses poésies dans une soirée mondaine d’Angoulême, chez Mme de Bargeton, dont il est amoureux, et qui est un échec. Le deuxième est son achat ruineux de vêtements pour donner le change en société, lorsqu’il arrive à Paris, et le fait qu’il se couvre de ridicule lors de sa première sortie au théâtre. Sa rencontre avec D’Arthez, qui l’initie à une vision utilitaire et désabusée de la littérature, est également un point de bascule du récit, comme la lettre que doit écrire Lucien à sa sœur pour avouer qu'il est ruiné. Sa tentative de suicide finale constitue le clou de l’intrigue.
Illusions perdues est le roman dans lequel Honoré de Balzac a le plus transposé sa propre vie. Comme Lucien, il est un jeune homme de province qui arrive à Paris pour faire sa carrière dans les lettres et qui a à essuyer plusieurs déceptions et rejets, mais aussi de graves problèmes financiers. Comme Lucien, il a écrit des œuvres ambitieuses pour ensuite se rabattre sur le journalisme et la littérature utilitaire. Comme Lucien, il aspire à la noblesse mais n’est d’abord pas reconnu comme noble et il doit lutter pour conquérir un titre et une particule qui comptent tant pour lui. Comme Lucien, il côtoie la tentation du désespoir et doit sans cesse lutter pour y échapper. Les lieux décrits sont des lieux qu’il a fréquentés, que ce soit le restaurant pour étudiants près de la Sorbonne ou la mansarde dans laquelle lui aussi a habité. L’adaptation récente et fidèle du roman au cinéma par Xavier Giannoli a remis cette œuvre sur le devant de la scène et en a souligné la surprenante actualité.
Ce qu’il faut retenir sur Illusions perdues
Contexte historique : le XIXe siècle. Balzac se fait le témoin de son temps.
Principaux thèmes : l’ambition, la vocation artistique, l’industrie littéraire et culturelle, les médias, la société française sous la monarchie de Juillet, les rapports entre Paris et la province.
Registres : réaliste et didactique.
Procédés littéraires: emploi du présent de vérité générale, métaphores, parataxe, phrases courtes ponctuées de virgules et points virgules.
Analyse : le roman dans lequel Balzac a le plus transposé sa propre vie. Il y dépeint le journalisme, la littérature utilitaire, mais aussi sa tentation du désespoir et sa lutte pour y échapper.
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