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Nosirova D.M.,
Bukhara State University
HISTOIRE TOURISME DEL’OUZBÉKISTAN
Nous savons que, actuellement le tourisme developpe sans cesse. Auparavant il
y avait une grande route de la soie. Le pays est donc assez éloigné de la France, avec
3 heures de décalage horaire, ce qui n’empêche pas d’avoir tout de même 700 000
touristes environ par an. C’est relativement peu, ce pays de 30 millions d’habitants
est encore épargné par le tourisme de masse. Pourtant, les paysages ouzbèks, ses
monuments et surtout l’hospitalité de ses gens en font un des pays au plus fort
potentiel de croissance touristique.
Chaque année, ce sont de plus en plus de touristes étrangers qui viennent
découvrir les charmes de l’Asie
Centrale, la plupart des groupes de Français, qui
n’ont pas peur d’affronter le climat continental, très chaud en été, très froid en hiver.
Il ne faut pas oublier que le pays est un ancien pays communiste, encore peu habitué
aux « commodités » du monde capitaliste. Du coup, niveau « Sum »,
la monnaie
locale, les habitants ont l’habitude d’éviter de passer pars les banques, étant donné
des procédures (vraiment) fastidieuses pour justifier tout mouvement d’argent sur les
comptes bancaires. Résultat: un marché noir existe pour le change de devises avec les
touristes, qui est beaucoup plus intéressant si vous pensez à arriver avec des euros ou
des dollars en poche. Sinon bien sûr il y a quelques bureaux de change dans les
grandes villes (Tachkent, Samarcande, Boukhara…) mais quoiqu’il en soit, oubliez
nos bons vieux distributeurs automatiques de billets pour obtenir des Sums (ou Сум).
Un vaste programme de construction de lotissements est en cours dans tout le
pays. La majorité du pays est couverte par le plus grand désert d’Asie Centrale, le
Kyzyl Kum, « Sable Rouge » en langue ouzbèk. Encadré par deux grands fleuves,
l’Amou-Daria et le Syr-Daria, ce désert était l’étape cruciale de la route de la Soie, il
était impossible de le traverser si on était mal préparés. Aujourd’hui, le côté
désertique a été fortement L’Ouzbékistan, un pays de haute culture qui est
profondément ancré dans les siècles d’histoire d’Asie Centrale. Dans toute son
histoire l’Ouzbékistan a été un pont entre l’Orient et l’Occident, entre les peuples et
les nations, un croisement d’anciennes routes, un lieu de rencontre entre les hommes
à travers toutes leurs diversités linguistiques, culturelles et religieuses.
En effet, la
Grande Route de la Soie a joué un rôle primordial dans le développement culturel de
l’Ouzbékistan, mais aussi dans tout l’Orient et toutes les civilisations mondiales.
Cette terre ancestrale a connu les guerres des empires, l’essor et la décadence des
civilisations, elle a vu naître la pensée scientifique, les merveilles architecturales de
l’urbanisation. Sur cette terre de grands savants et théologiens ont vécu et des lieux
sacrés de l’islam se sont élevés. Nos ancêtres ont beaucoup contribué au
développement de la civilisation mondiale. De grands savants et penseurs comme
Avicenne, Oulougbek, Al-Berouniy, Alicher Navoi, Al-Khorezmi sont connus dans le
monde entier. [2]
Les plus anciennes villes du monde comme Samarkand, Boukhara, Khiva,
Kokand, Shakhrisabz, Tachkent se trouvent en Ouzbékistan et sont connus par leurs
chefs-d’œuvre originaux de l’architecture du Moyen Age et des maîtres d’artisanats.
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Dans le pays il y a environs quatre mille monuments dont
la plupart est admie par
l’UNESCO, comme de précieux témoignages de la civilisation dans cette région du
globe. L’Ouzbékistan est connu non seulement par son riche héritage historique,
culturel et spirituel, par l’originalité de son patrimoine historico-architecturale, mais
aussi par ses infrastructures, son secteur industriel et par son industrie touristique bien
développées. Nous avons tous une destination exotique et inconnue, évocatrice de
mille rêves et d’histoires. Tout au long de ma vies, j’ai beaucoup lu et appris sur de
très nombreux pays, à
un tel point que parfois, même sans y être allé, j’ai
l’impression de déjà connaître. Aujourd’hui, rares sont les pays qui échappent à cet
état de fait, mais il existe encore quelques endroits de la planète complètement
inconnus, délaissés par le tourisme de masse ou les médias. Сe sont les pays traversés
par l’ancienne Route de la Soie, pratiquement inconnus de nos contrées.
Ancien pays de l’URSS L’Ouzbékistan a obtenu son indépendance en 1991, à
l’effondrement de l’URSS. Englobé dans le l’ancienne grande puissance soviétique, il
ne pouvait pas être inclus dans les grands reportages touristiques ou culturels à cette
époque, l’URSS étant solidement cadenassée et protégée des touristes et des médias
occidentaux. Seuls quelques connaisseurs privilégiés qui n’avaient pas peur d’utiliser
l’agence touristique d’Etat « Intourist », venaient en Ouzbékistan, flanqués en
permanence d’un guide chargé de les surveiller autant que de les guider. D’un point
de vue européen, ce n’est pas le nom du pays qui est connu, mais plutôt le nom de
Samarcande, l’ancien carrefour principal de la Route de la Soie, ville du commerce
international par excellence depuis l’Antiquité. [2]
Statue équestre de Tamerlan devant le Palais des Congrès sur la place Amir
Timur.Certaines personnalités originaires de ce qui est aujourd’hui l’Ouzbékistan
sont très connues dans nos contrées occidentales, bien plus que le pays lui même:
Tamerlan « Timur le Boiteux » est né à Chakhrisabz, au sud de Samarcande. Il est
plus connu en Ouzbékistan sous le nom d’Amir Timur, c’est-à-dire « l’Emir de Fer »,
le grand conquérant du XIVe siècle. Une autre personnalité,
moins connue, eu
pourtant bien plus d’impact dans notre civilisation moderne: Al-Khawarizmi « qui
vient de la province du Khwarezm ». Originaire de Khiva, principale ville du
Khwarezm dans l’ouest du pays, il n’est autre que le théoricien de l’algorithme, dont
le mot n’est qu’une déformation de son nom! Il est également la personne connue
comme étant l’un des pères de l’Algèbre, (mot issu d’ailleurs du titre de l’un de ses
livres) ou la personne qui popularisa l’utilisation des chiffres arabes. Son importance
scientifique mériterait qu’il soit au moins aussi connu qu’Archimède. [2]. Carte de la
Route de la Soie, affichée à Khiva. Histoire de l’Ouzbékistan est riche et très
ancienne.
Lieu de passage, traversé d’est en ouest et du nord au sud par les
commerçants, il a subit l’influence de nombreuses civilisations, que nous retrouvons
encore aujourd’hui, que ce soit architecturalement ou culturellement. Le pays est
donc extrêmement brassé, il n’est pas étonnant de voir des personnes aux yeux bridés
mais parfois clairs, parler une langue d’origine turque, à la peau brune, de
religion
musulmane et de culture économique ouzbeque.
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