International congress of byzantine studies belgrade, 22 27 august 2016

Jelena Matić 
Valjevo, Serbia; 
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L’enseignement des Pères de l’Église
En analysant les sources textuelles, cette étude propose que les termes source, fleuve et canal 
pourraient devenir le lieu commun pour désigner: la Parole de Dieu et de Christ, l’Évangile et les 
enseignements des pères et des archiprêtres de l’Église. Du plus, les comparaisons qui lient les notions 
du texte et du discours avec l’eau ont été utilisées quelquefois pour présenter la compréhensibilité 
de la parole. Ce groupe des métaphores est formé en prenant comme le point de départ les textes 
bibliques (Genèse 2, 10-14; 2Moїse 17, 1-17; Jean 7, 37-38) ou les questions sur la particularité 
littéraire. La littérature serbe médiévale connaît aussi l’image de la source et fleuve pour la parole de 
Dieu. Danilo II l’utilise dans la prière enfin que son écriture soit confirmé dans la parole du Christ. 
Quant à la poésie liturgique, la comparaison est faite pour les archiprêtres de l’Église serbe Sava et 
Arsenije par Teodosije et Danilo II. 
La formation du thème qui est nommé dans l’historiographie Source de la Sagesse des Pères 
de l’Église pourrait être sous l’influence de ce lieu commun de la littérature. Dans la peinture serbe 
médiévale ce thème est présenté dans les pendentifs des dômes secondaires en narthex, dans les 
églises des monastères Lesnovo (1349) et Psača (1365-1371); dans les conques de naos à Poganovo 
(1499), dans une miniature du Psautier serbe du Munich comme illustration de Psaume 49, 1-3 
(14e siècle). Les inscriptions préservées déterminent le thème comme: l’enseignement de saint Jean 
Chrysostome, de saint Athanase le Grand, de saint Basil le Grand, de saint Grégoire le Théologien; les 
sources de la sagesse de saint Jean Chrysostome et Grégoire le Théologien. Deux autres inscriptions 
dans la peinture du cercle byzantin le définissent comme: Chrysostome écrit l’épître (le précepte) de 
Paul pour les moines et saint, saint Grégoire écrit l’épître (le précepte) d’apôtre Jean pour les moines 
dans le monastère d’Euphrosyne à Polotsk (1161); En buvant la sagesse de saint Jean Chrysostome 
et de saint Grégoire le Théologien dans l’église de saint Nicolas, dans village Mrzen Oreovec (1584). 
D’une part, en poursuivant les inscriptions et les exemples préservés on pourrait supposer que 

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l’origine du thème a été liée au culte de saint Jean Chrysostome. Si on prenait en considération la 
thèse, acceptée en science, que l’iconographie a été développée du thème La vision de Procle, le 
motif de la transformation du texte à l’eau, initialement pourrait être inspiré par la comparaison de 
l’œuvre d’apôtre Paul avec fleuves dans l’exégèse de Chrysostome. Cependant les images des fleuves, 
de la source intarissable et de l’inondation de la terre entière ont été attribuées à Chrysostome et à 
Grégoire le Théologien. Au 11e siècle, d’après la vision de Jean Mauropous la fête Trois Hiérarques a 
été instaurée et il a écrit le canon et l’éloge dans lesquels il soulignait l’égalité entre eux. Par conséquent, 
il est possible que l’iconographie premièrement formée pour Chrysostome devienne l’archétype 
pour les autres pères. Au 14e siècle, Philothée Kokkinos, patriarche de Constantinople, aussi bien 
que Jean Mauropous, a écrit l’éloge aux Hiérarques dans lequel il a appliqué la comparaison avec 
l’eau seulement à saint Chrysostome. Les exemples étudiés témoignent que l’influence du culte de 
la fête Trois Hiérarques sur la présence du thème Source de la Sagesse était restreinte bien que la 
présence du culte se mette en évidence en Serbie.