International congress of byzantine studies belgrade, 22 27 august 2016

Chryssavgi Koutsikou
Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Paris, France; 
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Peindre sous l’influence de l’art crétois : 
une icône historiée de saint Nicolas portant 
la signature du peintre Christodoulos Marietis
L’icône fait partie d’une collection privée athénienne. Elle a été répertoriée par D. Sisilianos en 
1935 et M. Chatzidakis et E. Drakopoulou en 1997 dans leurs ouvrages sur les Peintres grecs après 
l’an 1453, sans avoir fait jusqu’à présent l’objet d’une étude détaillée. 
L’icône suit la typologie habituelle de l’icône-vitae : la représentation du saint occupe le centre 
et elle est entourée sur les quatre côtés par des compartiments de dimensions réduites où sont 
illustrés des épisodes de sa vie. 
Saint Nicolas figure assis sur un trône en bois richement décoré. Il bénit de la main droite et 
tient de la main gauche l’évangile ouvert. La représentation suit l’iconographie du saint hiérarque en 
trône telle qu’elle a été établie par les peintres crétois du XV
e
siècle. 
Le cycle iconographique inclut dix épisodes : sur le registre supérieur la dotation des trois 
filles, la participation du saint au Concile Œcuménique de Nicée et sa querelle avec Arius et 
son emprisonnement ; sur le registre vertical gauche deux miracles maritimes – le sauvetage de 
Démétrios de la noyade et le miracle d’Artémide ; sur le registre vertical droit le saint sauve les 
trois innocents de la décapitation et apparaît au sommeil de l’empereur Constantin ; sur le registre 
inférieur sont situés la Destruction des idoles, la Dormition du saint et la Présentation des trois 
généraux devant l’empereur. 
La signature du peintre ainsi que la date 1677 sont inscrites sur la partie basse du compartiment 
central. 
Dans le cadre de la présente communication on va aborder en premier lieu le rapport des 
épisodes illustrés avec les sources hagiologiques, le choix des sujets et surtout leur traitement 
iconographique en comparaison avec les cycles iconographiques précédents et contemporains, 
en particulier ceux des ateliers crétois. Enfin, un troisième axe constituera l’étude des rapports 
iconographiques et stylistiques de la présente icône historiée avec celle d’un saint moins souvent 
représenté, Ménas, signée également par Christodoulos Marietis.

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