13-BILET
Complétez la phrase ! « Si l’eau s’épuise , le monde s’écoule»
2. De qui il s’agit ? Il est navigateur français . Il a consacré sa vie à la mer et à l’océan. Le 1 séptembre 1988 il a disparu en mer au cours d’une compétition à la voile . Olivier Mussy
3. La conversation sur le thème “Le voyage à travers la Province .”.
On avait embarqué Paul et Jean à la gare de Lyon. Un billet de troisième aller et
retour valable pour à peu près la durée des vacances de Pâques quinze jours. La
destination Avignon. Mais il était entendu de descendre où ça leur dirait.
A Orange Paul et Jean sont descendus du train. Voyage à pied, seul façon d’entrer
dans l’intimité du pays. Ils avaient décidé de s’arrêter aux premiers oliviers qu’ils
rencontreraient...
C’est par une ville qu’ils commencent leur randonnée, mais cette ville est un
merveilleur voyage dans le temps: Orange, l’Arc de Triomphe d’Orange. Ayant vu l’Arc de Triomphe ils retraversèrent Orange et prirent la route en direction d’Avignon.
Peu d’autos sur cette route. Des carrioles provençales toutes sonnantes de grelots
se rendant au marché, quelques routiers sur la route, sac à dos, ivres de soleil, deux
garçons de seize ans faisant claquer leurs bottes. Petits villages de Provence sont accôtés aux falaises chaudes du Rhône. Oliviers au feuillage vieux comme le temps. Paul et Jean sont tombés d’accord pour ne faire qu’un vrai repas, par jour. Le matin ils achètent du pain, de la charcuterie, du vin et ils mangent au bord de la route, près d’une fontaine, où la fantaisie les en prend. Le soir ils cherchent une auberge de routiers. Ils font un souper vrai avec plats toutes sortes de plats provençaux, depuis l’olive noir, le radis trempé dans l’anchois broyé dans l’huile jusqu’aux épinards aux coquillages et l’omelette aux truffes. Paul et Jean sont tout de suite l’objet de la curiosité sympathique de l’auberge. On les questionne à la façon antique comme on questionnait évidement les voyageurs. Et Paul répond à ces Provençaux en patois gascon. Cela crée tout de suite une atmosphère de confance.
Quand il y a une foire dans un village et que dans l’auberge on chante à tour de rôle à chaque table Jean et Paul se mettent à chanter.
Et ils vont ainsi de village en village s’arrêtant pour peindre ici ou là, riant aux flles sur la route, se faisant parfois porter par une carriole, couchant après la bonne fatigue de la marche, tantôt dans les granges, tantôt dans les chambres à dix sous. P. Vaillant-Couturier, «Enfance».
|