Биология louis pasteur

/'Humanité, l/II 68

¹ il pourra mieux se défendre - он сможет лучше зашититься

la course avec obstacles - бer c npeпятствиями

MARATHON

Dans la littérature sportive il y a un épisode : un héros grec de Marathon ¹ est tombé mort après avoir couru 42,174 kilomètres pour annoncer à Athènes la victoire sur les Perses. Après avoir couru plusieurs heures sans se reposer, le jeune soldat arrive dans la ville, s'arrête près de la première maison, tombe dans les bras d'un vieux paysan et dit :

- La guerre est terminée !

- Quelle guerre? demande l'homme tout étonné d'en­tendre qu'il y a une guerre.

- Miltiade² a vaincu les Perses !

Le paysan ne devait pas apprendre un mot de plus³, car notre héros est tombé mort.

C'est ainsi que la mort du soldat de Marathon est devenue le symbole du courage, mais sur le plan sportif, c'est un mauvais exemple. Le cas du soldat de Marathon prouve que le sportif ne doit pas faire un effort pour lequel il n'est pas préparé. Pourtant la victoire de Zatopek en 1952, celle d'A­lain Mimoum (France) et de plusieurs sportifs des autres pays prouvent que le corps humain supporte très bien le marathon. La chose principale c'est l'entraînement. Il faut que la pré­paration des sportifs soit aussi complète que possible⁴. Ce qui est très important c'est le système d'alimentation du coureur. Un champion de marathon perd environ 4 kilos pen­dant la course. Il faut faire une longue préparation physique, psychologique et morale.