Pavel Kuzenkov
Lomonosov Moscow State University, Moscow, Russian Federation;
pk407@mail.ru
«Russian Monastery» on Mount Athos:
The Metamorphoses of the Name in Greek, Serbian and Russian Texts
(No text)
HISTORIOGRAPHY 4
TH
– 9
TH
CENTURIES
Chairs:
Roger Scott, Slawomir Bralewski
Slawomir Bralewski
,
Loi ecclésiastique selon Socrate de Constantinople
Maria Kouroumali
,
Historical Causation and Interpretation: The Role of Supernatural Agency in Procopius of Caesarea
Teresa Wolińska
,
The Use of the Title of
Basileus
in Procopius’ Writings and Basileia of Arethas
Raf Praet
,
Eighteen of Nineteen Books?
The
Chronicle
of John Malalas as a Mechanism of Cyclical and Apocalyptic Time
Lorenzo Focanti
,
Exi, Februarie
: Brunichius in Malalas’ Chronicle
Elisabeta Negrău
,
A Quotation from Theophylact Simocatta by Theophanes Confessor in an 8
th
-Century Tract?
Torna, Torna, Frater
Revisited
Roger Scott
,
George the Monk and Kedrenos on Constantine the Great and the
Vita Silvestri
61
Slawomir Bralewski
University of Łodź, Łodź, Poland;
slawomir.bralewski@gmail.com
Loi ecclésiastique selon Socrate de Constantinople
Dans la littérature spécialisée, il a été question de l’éducation juridique de Socrate, auteur de
l’Histoire ecclésiastique. Assez longtemps on cherchait la confirmation de son appartenance à des
avocats de par son titre de Scholastikos qui lui fut attribué, et lequel d’une part, a surgi relativement
tard parce que le plus tôt il peut être daté de la moitié du VIIème siècle, et en même temps il n’apparaît
dans son manuscrit qu’au XIème siècle, d’autre part, ne pas avoir à signifier un avocat, mais seulement
un homme instruit. L’attention a été également accordée à l’absence de familiarité juridique de Socrate
ou à son opinion critique sur la profession d’avocat. Socrate de Constantinople est connu, cependant,
principalement comme un historiographe chrétien. Alors, quelle était vraiment sa compréhension
de la loi ecclésiastique ? Hermias Sozomen, écrivant son Histoire ecclésiastique fondée sur la relation
de Socrate, apportait-il des modifications aux arguments juridiques de son prédécesseur ? Socrate a
mentionné que les participants du concile de Nicée (325) ont rédigés « aussi le reste de certains textes,
qui sont généralement appelés canons » (I, 13). Sozomen a corrigé légèrement cette information
indiquant clairement que « le concile, en cherchant à élever la moralité de ceux qui ont consacrés leur
vie au service de l’Église, a établi les lois, appelées canons » (I, 23). Ainsi, selon Sozomen, ce ne sont
pas les dispositions de nature non précisée, comme les décrit Socrate, mais les règles de la loi relatives
à la sphère disciplinaire. Tous les deux utilisaient le nom canons. Socrate dans son oeuvre a appliqué
ce terme 35 fois, tandis que Sozomen l’a fait seulement 10 fois. Le premier d’entre eux utilisait ce mot
aussi souvent parce qu’il l’appliquait dans un contexte et une signification plus larges, se référant à la
loi ecclésiastique en tant que telle, mais aussi aux règles, règlements, résolutions et même la pratique
de l’Église. Alors que le deuxième, limitait sa signification qu’aux règles disciplinaires de l’Église, ce
qui a considérablement impacté sa fréquence d’apparition. Le manque de précision dans l’utilisation
de la terminologie juridique par Socrate en témoigne le fait que lorsqu’il informait sur les nouvelles
dispositions de la discipline, lesquelles les participants du concile de Nicée souhaitaient mettre en
application, il n’a pas utilisé le terme canon, mais nomos (I, 11). La même chose était dans le cas du
3éme canon du concile de Constantinople, où pour cela il a employé le mot horos (V, 8). Dans son
œuvre, Socrate a également fait valoir que selon l›un des canons ecclésiastiques, contre la volonté
de l›évêque de Rome, les diverses Églises ne pouvaient pas kanonidzesthai (nous entendons par là
l’interdiction de la mise en place de nouveaux canons). Bien sûr, Sozomen était conscient que ce
canon n’existait pas, alors il écrivait de manière générale sur la coutume ou la loi (nomos) en vigueur
pour les prêtres, qui interdisaient de prendre des mesures contre le pape. La désinvolture dans
l’utilisation de termes juridiques par Socrate peut être considérée comme un comme un argument
supplémentaire pour le fait qu’il n’a pas été un avocat.
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