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«Молодой учёный»
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№ 24.2 (158.2)
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Июнь 2017 г.
Спецвыпуск
Littératures utilisées
1. Xudoyqul Ibragimov. Ulug'bek Mansurov. Ahmadali Mamadaliyev Fransuzcha-O'zbekcha lug'at. Toshkent. 2008
2. Honoré de Balzac, Eugenet. Grandet, 1834, p. 226).
3. Guy de Maupassant, Une Vie, 1883, p. 94).
4. Proust, J. filles en fleurs, 1918, p. 455).
A propos des tâches et activités dans l'enseignement des langues étrangères
Annamurotov Shonazar, professeur;
Rajabov Quvonchbek, étudiant
Université d'État d'Ourguentch (Ouzbékistan)
P
endant de longues années, le matériau langagier était
l'axe principal des leçon et de la progrssion dans l'ap-
prentissage d'une langue. Or, dans la perspective cognitive,
on donne la primauté à l'activité mentale sur le matérial traité
au cours du processus d'apprentissage. Ainsi D. Gaonc'h
montre que chez l'apprenant d'une langue étrangère «les ac-
quisitions constituent une conséquence de l'activité mentale:
celle-ci a un produit (perception d'objets, compréhension ou
production d'énoncés verbaux, etc.); ce qui est ‘«stocke'«par
le sujet, ce n'est pas le produit, mais c'est l'activité mentale
qui en est la cause: traitement percptif, opérations psycho-
linguistiques, etc'. C'est pourquoi on accorde aux activités la
prééminence sur les seuls contenus de langue dès lors que
l'on cherche à definir les apprentissages. L'enseignant, à qui
il revient de choisir et de planifier les activités, doit donc pou-
voir élucider ce qui s'y joue.
Les multiples sens du terme «activité».
Comme il ar-
rive souvent dans les sciences humaines, et en didactique en
particulier, certains sont polysémiques. Cela est particulière-
ment vrai du terme «activité», que nous allons retrouver aux
deux extrémités de la chaine d'apprentissage: des activités
mentales générales aux activités de classe telles qu'elles sont
perçues par les apprenants.
Dans les différentes activités langagières où se réalise la
pratique d'une langue, le locuteur met en jeu et combine ces
divers processus d'une manière spécifique, qu'il bavarde avec
un ami, joue au
Scrabble
ou lise… un ouvrage de méthodo-
logie. C'est une des fonctions de la psycholinguistique que de
fournir un modèle du locuteur.
Les questionnaires
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-Le questionnaire à réponses ou-
vertes
: ce sont les questions traditionnelles qui invitent l'ap-
prenant à répondre, à l'oral ou à l'ecrit, en utilisant son
propre vocabulaire et en formulant ou reformulant un dis-
cours avec son propre bagage linguistique; selon le niveau,
on peut exiger des réponses plus ou moins élaborées, plus ou
moins longues. Cette procédure très ancienne et très sou-
vent pratiquée (peut-être même trop souvent) engage l'ex-
pression et il est quelquefois bien délicat d'évaluer si une
mauvaise réponse relève d'une difficulté de compréhension
ou d'expression.
Le questionnaire à choix multiple (QCM)
: il se présente
généralement sous la forme d'une question (ou d'un début
de phrase) suivie d'une série de propositions de réponse (ou
de propositions de fin de phrase) qui peuvent se réduire à un
mot ou à une proposition ou être plus développées sous la
forme de paraphrases ou de mini-textes. Il a l'avantage de
ne tester que la compréhension ou les connaissances sur un
sujet donné (en particulier la grammaire, le vocabulaire, la
phonétique ou la civilisation), puisque l'apprenant répond en
choisissant la réponse correcte parmi trois ou quatre propo-
sitions: il s'agit soit de cocher une case, soit de souligner ou
d'entourer l'énoncé retenu. Les réponses incorrectes, mais
vraisemblables, qui figurent dans le choix s'appellent des
distracteurs
et, généralement, plusieurs items (question +
différentes proposition) permettent d'affiner la compréhen-
sion
-Les questions fermées
: proche du QCM mais dis-
tinct, ce questionnaire, de type binaire, repose sur une alter-
native et invite le candidat à répondre par oui ou non, ou bien
par vrai ou faux. Cette procédure est particulièrement effi-
cace avec des documents longs, car elle permet de soutenir
l'attention et favorise l'accès à la compréhension si les textes
sont dificiles.
Le texte à trous
: cet exercice peut être fabriqué à partir de
phrases isolées pour tester un domaine particulier ou à partir
d'un texte dans lequel on a aménagé des «trous» qu'il faut
remplir: la restitution dépend alors du contexte. La pratique
la plus courante et la plus logique consiste à effacer les mots
d'un même champ lexical ou d'une même catégorie gram-
miticale (soit les verbes soit les connecteurs, etc.) mais il est
possible de supprimer seulement des lettres ou les accents
ou la ponctuation ou des phrases complètes (comme, par
exemple, les répliques d'un personnage dans un texte dia-
logal ou les mots à rime d'un poème ou encore le contenu de
certaines bulles dans une bande dessinée): tout dépend de
l'objectif visé. On peut donner en marge les éléments man-
quants tels qu'ils figurent dans le dictionnaire, dans l'ordre ou
dans le désordre, avec ou sans distracteur. Une variante du
texte à trous est le texte «à coquilles», c'est-à-dire «celui où
l'imprimeur a fait une faute en omettant un mot sans laisser
de blanc, ou en mettant un mot là où il ne saurait être»; on
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