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1.2.Principales œuvres et style d'écriture de l'écrivain.
Charles Perrault, né le 12 janvier 1628 à Paris et mort dans cette même ville
le 16 mai 1703, est un homme de lettres français, célèbre pour ses Contes de ma
mère l’Oye.
Auteur de textes religieux, chef de file des Modernes dans la Querelle des
Anciens et des Modernes, Charles Perrault était considéré par ses contemporains
comme l'un des grands auteurs du xviie siècle. Il n'est plus connu aujourd'hui que
pour avoir été l'un des formalisateurs du genre littéraire écrit du conte merveilleux.
L'essentiel de son travail consiste en la collecte et la retranscription de contes issus
de la tradition orale française.
Charles Perrault est né dans une famille bourgeoise tourangelle installée à
Lyon . Son grand-père a été brodeur du roi, son père Pierre († 1652) avocat au
Parlement de Paris s'est marié en 1608 à Paquette Le Clerc († 1657) qui lui donne
sept enfants. Charles est le dernier de cette fratrie : Jean, l'aîné, avocat comme son
père, meurt en 1669 ; Pierre (1611-1680), receveur général des finances, perd pour
indélicatesse son crédit auprès de Colbert en 1664 ; Claude (1613-1688), médecin et
architecte, membre de l'Académie des sciences et du Conseil des bâtiments, publie
des ouvrages d'histoire naturelle et d'architecture, on lui doit notamment la
colonnade du Louvre ; Nicolas (1624-1662), amateur de mathématiques et
théologien, est exclu de la Sorbonne pour jansénisme en 1656 ; Marie, l’unique fille,
meurt à treize ans; il a également un frère jumeau, François, mort en bas âge, à 6
mois.
Charles Perrault est baptisé le 13 janvier 1628 en l'église Saint-Étienne-du-
Mont à Paris. Son parrain est son frère Pierre et sa marraine est Françoise Pépin, sa
cousine.
Il fait des études littéraires brillantes au collège de Beauvais à Paris dont il
raconte, dans ses Mémoires, qu'y étant élève de philosophie, il quitta la classe à la
suite d’une discussion avec son professeur, en compagnie d'un de ses camarades.
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Tous deux décident de ne plus retourner au collège, et ils se mettent avec ardeur à la
lecture des auteurs sacrés et profanes, des Pères de l'Église, de la Bible, de l’histoire
de France, faisant de tout des traductions et des extraits. C'est à la suite de ce
singulier amalgame de libres études qu'il met en vers burlesques le sixième livre de
l'Énéide et écrit les Murs de Troie ou l'Origine du burlesque.[4,87]
Reçu avocat en 1651 après avoir obtenu sa licence de droit, il s'inscrit au
barreau, mais s'ennuie bientôt de « traîner une robe dans le Palais ». En 1653, il
publie avec son frère Claude un poème, « Les murs de Troie ou L'origine du
burlesque ». Un an plus tard, il entre en qualité de commis chez son frère qui était
receveur général des finances. Cette place lui laissant du loisir, il en profite pour se
livrer à son goût pour la poésie.
Il est chargé par Colbert de la politique artistique et littéraire de Louis XIV en
1663 en tant que secrétaire de séance de la Petite Académie, puis en 1672 en tant
que contrôleur général de la Surintendance des bâtiments du roi. Dès lors, Perrault
use de la faveur du ministre au profit des lettres, des sciences et des arts. Il n'est pas
étranger au projet d’après lequel des pensions sont distribuées aux écrivains et aux
savants de France et d’Europe.
À 44 ans, il épouse une jeune femme de 19 ans, Marie Guichon, avec qui il a
quatre enfants.
Perrault contribue également à la fondation de l’Académie des sciences et à la
reconstitution de l’Académie de peinture. Il fait partie, dès l’origine, de la
commission des devises et inscriptions qui devint l’Académie des inscriptions et
belles-lettres mais à la mort de Colbert en 1683, il perd sa charge de contrôleur
général et est exclu de cette Académie. Entré à l’Académie française en 1671, il y
donne l’idée des jetons de présence, de rendre publiques les séances de réception et
de faire les élections « par scrutin et par billets, afin que chacun soit dans une pleine
liberté de nommer qui il lui plairait. » C’est lui encore qui rédige la préface du
Dictionnaire de l'Académie en 1694.
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Perrault était un touche-à-tout littéraire qui s’essaya au genre galant avec
Dialogue de l’amour et de l’amitié (1660) et Le Miroir ou la Métamorphose
d’Orante. Toutes ses productions littéraires se bornaient à quelques poésies légères,
comme le Portrait d’Iris, lorsqu’il lut à l’Académie, le 27 janvier 1687, un poème
intitulé le Siècle de Louis le Grand. Ce poème, où Perrault, parlant avec assez peu
de respect d’Homère, de Ménandre et des plus révérés d’entre les auteurs classiques,
plaça pour la première fois le xviie siècle au-dessus de tous les siècles précédents,
tient une place importante dans l’histoire des lettres en ce qu’il inaugure la Querelle
des Anciens et des Modernes. Perrault, qui sera le chef de file des partisans des
Modernes, y explique par une loi de la nature l’égalité entre les différents âges qui
fait que les grands hommes et les génies se trouvent de tous temps:
À former les esprits comme à former les corps,
La nature en tout temps fait les mêmes efforts ;
Son être est immuable, et cette force aisée
Dont elle produit tout ne s’est point épuisée :
Jamais l’astre du jour qu’aujourd’hui nous voyons
N’eut le front couronné de plus brillants rayons ;
Jamais dans le printemps les roses empourprées
D’un plus vif incarnat ne furent colorées.
De cette même main les forces infinies
Produisent en tout temps de semblables génies.
Il conclut que le xviie siècle étant supérieur a tous les autres par la perfection
de son roi et de sa religion, il s'ensuit que les œuvres créés par les contemporains à
la gloire de Louis XIV et de la Chrétienté sont forcément supérieures à tout ce qu'ont
produit les siècles passés.Il s'attaque particulièrement à Homère et autres poètes
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classiques, qu'il juge surestimés et médiocres. À cette lecture, Boileau se leva
furieux, disant que c’était une honte de la supporter. D’autres académiciens, qui y
voyaient une flatterie pour eux-mêmes, applaudirent vivement. Racine félicita
ironiquement Perrault d’avoir si bien mené ce jeu d’esprit et d’avoir si parfaitement
rendu le contraire de ce qu’il pensait.
Ainsi naquit une des plus fameuses querelles littéraires, s’il est vrai, comme
on l’a dit, que ce fut pour répondre à Racine que Perrault entreprit une démonstration
méthodique de sa thèse en publiant le Parallèle des anciens et des modernes (Paris,
1688-1698, 4 vol. in-12), ouvrage écrit sous forme de dialogue entre un président
têtu et borné qui défend les classiques, un chevalier agréable et spirituel qui aime les
modernes, et un abbé conciliateur qui représente la modération. Son quatrième tome
consacre une part importante à l’architecture, reprenant les idées que son frère
Claude Perrault avait développé dans ses ouvrages, en se posant à l’encontre des
codes esthétiques de l'Antiquité.
Boileau répondit par des épigrammes railleurs et, plus sérieusement, dans les
Réflexions sur Longin. Dans cette discussion, où les adversaires, suivant chacun sa
voie, se répliquaient sans se répondre, Perrault se signala en général par la verbosité
de sa production et la violence des attaques personnelles qu'il lança contre Boileau,
épaulé par sa famille et ses amis:
Regarde un peu de près celui qui, loup-garou,
Loin du sexe a vécu renfermé dans son trou.
Tu le verras crasseux, mal-adroit et sauvage,
Farouche dans ses mœurs, rude dans son langage.
Si vous avez quelque défaut au corps, dont vous soyez chagrin, réparez-le par
les bonnes qualités de l'Esprit, et n'affectez pas de passer par un monstre en corps et
en âme.
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Et ta figure enfin, pour te le dire net,
N'est bonne, Des Préaux, qu'à mettre au cabinet.
Plus grave, Charles Perrault affirme que Boileau "n'est pas en état de faire son
salut," c'est-à-dire qu'il a abandonné la religion, et Claude Perrault accuse Boileau
d'avoir insulté le roi, calomnie qui, comme rapporte Arnauld, "alloit à le perdre sans
ressource, si on y avoit ajouté foi."[5,14]
Boileau se garda toujours d'infliger à ses adversaires ce genre de critiques.
Dans sa "Réponse à M. Perrault" de 1696 il rappelle qu'il ne l'a jamais accusé que
"d'ignorance et de manque de justesse d'esprit", un "reproche très ordinaire entre
gens de lettres." Curieusement, Perrault se donna en victime dans ce quatrain:
L’aimable dispute où nous nous amusons
Passera, sans finir, jusqu’aux races futures ;
Nous dirons toujours des raisons,
Ils diront toujours des injures.
Il se trompait doublement, d'abord en accusant Boileau de l'avoir injurié,
ensuite en prétendant que le sujet de leur querelle resterait disputé pour toujours. En
fait, la postérité donna raison à Boileau, car les auteurs qu'il estimait le plus, comme
Homère, Virgile, Racine et Molière, sont toujours admirés de nos jours, alors que
Quinault, Chapelain, Scudéry et Saint-Sorlin, que Perrault jugeait bien supérieurs,
sont aujourd'hui devenus obscurs et même ignorés.
Les deux ennemis furent réconciliés, du moins en apparence, en 1694, après
médiation de leur ami commun Arnauld. Perrault resta aigri, cependant, et ne cessa
pas de prêcher ses idées; il menaça même en 1696 de recommencer à écrire contre
Boileau. La querelle ne fut vraiment finie qu'en 1701 avec la publication de la lettre
d'Arnauld où il porte des jugements concluants sur plusieurs points du débat.
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Perrault commença en 1696 et termina cinq ans après un ouvrage intitulé les
Hommes illustres qui ont paru en France pendant ce siècle, recueil de cent deux
biographies, courtes, précises et exactes, accompagnées de magnifiques portraits
gravés.
Mais ce qui a fait l’immortelle popularité de Perrault, ce n’est ni son œuvre
poétique, ni son travail d'historien, ni ses écrits littéraires, aujourd'hui tombés dans
l'oubli: c’est le petit volume intitulé Contes de ma mère l’Oye, ou Histoires du temps
passé qu’il publia sous le nom de son jeune fils, Perrault d’Armancourt.
Comme Charles Perrault n'a couché par écrit que les versions qu'il avait
entendues, et du fait de la forte légitimité de l'écrit, les contes dits « de Perrault » ont
souvent pris le pas sur les autres versions des mêmes histoires, issues du patrimoine
oral de France et du monde entier. Ainsi, Pierre Dubois pense que Charles Perrault
a considérablement modifié la perception de la fée en faisant des « belles de mai »
mentionnées dans les anciennes croyances des femmes raffinées, délicates et
élégantes fréquentant la cour dans ses contes, détruisant ainsi leur symbolisme
originel lié au renouveau de la nature. Selon lui, il « détourne et dénature » les fées
des saisons avec l'ajout de ses morales.
Cependant, le point de vue de cet auteur, Pierre Dubois, est lié à la perception
écologique que l'on a des fées en cette fin de XXe et début de xxie siècle[18], bien
que les auteurs de Fantasy dépeignent rarement les fées comme étant des
ordonnatrices de la Mère Nature. Pour Perrault les fées sont surtout les instruments
du Destin et des magiciennes comme elles l'ont été durant tout le Moyen Âge. Ne
disait-on pas fée pour désigner un objet magique, alors que tout ce qui était lié à la
nature et à son renouveau était selon Paracelse plutôt du domaine des éléments et de
leurs représentants, les elfes, les lutins, les trolls. Dans la légende arthurienne de la
Table Ronde, Viviane et Morgane ne sont pas des fées des saisons mais bel et bien
des magiciennes.
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Les fées de Perrault ne sont pas les délicates fréquentant la cour comme dit
cet auteur de bandes dessinées, le conte Les Fées met en scène une magicienne qui
tour à tour endosse l'apparence d'une vieille femme puis d'une dame pour rendre
justice à la bonté, la fée de Cendrillon transforme une citrouille en carrosse mais
nulle part il n'est question d'une femme de cour, elle est une marraine, une protectrice
et quant à la vieille fée dans La belle au bois dormant, elle serait plus proche de la
sorcière jeteuse de sorts.
Perrault était un écrivain philosophe qui a laissé dans ses contes les traces d'un
enseignement hermétique comme le souligne Armand Langlois dans son analyse
des contes de Perrault. Il n'était pas un auteur de Fantasy, il n'a jamais prétendu
endormir les enfants avec de jolies histoires mais c'était un moraliste qui a utilisé le
merveilleux pour éduquer et donner une direction pour l'accomplissement de la
personne humaine.
Ce recueil subit deux contrefaçons la même année : l'édition de Jacques
Desbordes, à Amsterdam, Histoire ou Contes du temps passé. Avec Moralitez, et
l'édition du Prince de Dombes, à Trévoux, Histoires ou Contes du temps passé. Avec
des Moralitez.
La critique moderne retient, outre les publications très importantes des deux
contes parus dans Le Mercure galant, le manuscrit d'apparat de 1695 dédié à
Elisabeth-Charlotte d'Orléans, fille de Monsieur et de la Princesse Palatine, nièce de
Louis XIV. Apparaissent dans une première version les cinq premiers contes du
recueil.
L'étude des modifications génétiques apportées en 1697 est très intéressante:
ajout de Moralités, transformation significative du début des Fées qui s'ajuste au
sixième conte : Cendrillon. Le livre de 1697 multiplie quantitativement le volume
en multipliant par deux le nombre de pages et multiplie les relations entre les huit
contes qui sont trop souvent étudiés de manière individuelle, comme des textes
autonomes, au lieu de prendre en compte la logique du recueil, intégrant le
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frontispice, la vignette qui surplombe la dédicace et l'épître dédicatoire à
Mademoiselle.
Il fait paraître son recueil sous le nom de son troisième fils, Pierre
Darmancour, ou d’Armancour, Armancour étant le nom du domaine que Charles
vient d’acquérir et d’offrir à Pierre. Ce dernier, né en 1678, aspirait à devenir
secrétaire de « Mademoiselle », nièce de Louis XIV, à qui est dédicacé l’ouvrage.
De plus, Perrault voulait éviter une nouvelle polémique entre Anciens et
Modernes (il était le chef de file de ces derniers) avec la publication de ses Contes.
Il s’était réconcilié avec Boileau en 1694. Le nom de son fils lui a donc été d’une
grande aide pour éviter la reprise de la querelle.
Cependant, des avis pour l'attribution des Contes en prose au fils subsistent,
insistant sur le fait qu'ils étaient trop maladroits et trop immoraux pour être de la
main du père. Cette position est aujourd'hui assez largement contestée avec un
certain nombre de preuves détaillées, par exemple, par Ute Heidmann et Jean-Michel
Adam.
En 1683, Perrault, ayant perdu à la fois son poste à l’Académie et sa femme,
décide de se consacrer à l’éducation de ses enfants et écrit Les Contes de ma mère
l’Oye (1697).
Il meurt le 16 mai 1703 dans sa maison de la rue de l'Estrapade sur la
Montagne Sainte-Geneviève et est inhumé le lendemain en l'église Saint-Benoît-le-
Bétourné en présence de son fils Charles Perrault.
Le genre des contes de fées est à la mode dans les salons mondains : les
membres de la haute société assistent aux veillées populaires et prennent note des
histoires qui s’y racontent. Son recueil intitulé Contes de ma mère l’Oye, où les
contes sont à la fois d’inspiration orale (la « Mère l’Oye » désigne la nourrice qui
raconte des histoires aux enfants) et littéraire (Boccace avait déjà écrit une première
version de Griselidis dans le Décaméron). Le travail que Perrault opère sur cette
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matière déjà existante, c’est qu’il les moralise et en fait des outils « à l'enseignement
des jeunes enfants ». Ainsi, il rajoute des moralités à la fin de chaque conte, signalant
quelles valeurs il illustre.
Perrault conçoit ses contes comme une contestation des positions des Anciens
et dans un dialogue avec ses contemporains : La Fontaine et Fénelon, Marie-Jeanne
Lhéritier et Catherine Bernard. Il a été largement démontré aujourd'hui qu'il promeut
un certain usage des textes latins et s'inspire très massivement de Virgile et d'Apulée,
mais aussi de Straparole et de Basile.[6,145]
Marc Soriano dit de Perrault qu’il est « le plus méconnu des classiques » : tout
le monde connaît ses contes, mais très peu connaissent sa version des contes : ainsi,
chez Perrault, le petit chaperon rouge et sa grand-mère finissent mangés par le loup :
la version postérieure où le chasseur les sort du ventre est de Grimm. De même, c’est
dans Disney que le baiser du prince réveille la Belle au bois dormant: chez Perrault,
elle se réveille toute seule après que le Prince s'est agenouillé près d'elle. De même,
on a longtemps eu un doute sur la fameuse pantoufle de verre : était-elle en verre ou
en vair ? Bien qu'Honoré de Balzac ait, pour rationaliser les contes de Perrault,
modifié le conte en prétendant qu'il s'agissait d'une pantoufle de vair, il s'agissait
bien d'une pantoufle de verre.
La postérité a par ailleurs préféré ne garder que ce que Perrault appelait le «
conte tout sec », c’est-à-dire le conte de fée, en oubliant les moralités. Or, les
moralités de Perrault sont tout aussi essentielles à ses contes que les moralités aux
Fables de La Fontaine.
Leurs contes de Perrault, Éditions Belfond, 2015. Cet ouvrage présente des
adaptations contemporaines et décalées des différents contes. Avec des nouvelles de
Frédéric Aribit, Nathalie Azoulai, Alexis Brocas, Tahar Ben Jelloun, Manuel
Candré, Cécile Coulon, Fabienne Jacob, Hervé Le Tellier, Christine Montalbetti,
Gérard Mordillat, Emmanuelle Pagano, Leïla Slimani.
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Dans 2e tome de la saga Raphaël, Raphaël 2 et l'Épée du Prince, le personnage
appelé Charles, tout comme dans le conte Éléonore, le méchant beau-père Charles
Francis Mistrane et également un hommage à Perrault.
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