Notes généalogiques
Article tiré du Bulletin des Major, Vol. 1 No 1, Avril 2001
Le description qui suit illustre un des nombreux chaînons de la famille Major à partir d'Estienne Bontron. Le chaînon couvre une infime partie de 6 des 10 premières générations déjà connues. Les membres actuels font partie des 8e, 9 e et 10 e générations.
Estienne Bontron dit Major est né en France en 1672. Il avait comme parents Claude Bontron et Blaise Dandoz, de Montussaint, diocèse de Besançon. Il vint en Nouvelle-France en qualité de soldat au début du 18e sciècle où il fut immédiatement attaché au service de François Dauphin, Sieur de Laforêt (1649-1714), commandant au fort Frontenac.
C'est à Québec, le 3 mai 1706, qu'Estienne Bontron épousait Angélique Proteau, fille d'Étienne Proteau et de Marguerite Séguin. Après son mariage, le jeune soldat suit sa compagnie à Détroit où il installe son ménage. C'est à ce fort que naissent ses deux premiers enfants. Licencié vers 1710, Estienne Bontron gagne la région de Montréal où il achète de Martial Milineuf, cadet dans les troupes de la marine, une habitation à Saint-Sulpice. Quatre ans plus tard, Estienne achète de René Denigé et de Jeanne Maddelène Guyonnet son épouse, une concession à Notre-Dame-des-Vertus (Saint-Laurent) sur l'Île de Montréal. C'est là que la famille demeurera désormais.
Les enfants grandissent et le père s'occupe de leur faire apprendre un métier. Leur fils Joseph Bontron dit Major épousa Marie-Anne Groulx en 1733. De cette union naquit Louis qui épousa Madeleine Sapé de Poligny en 1767. Le fils de Louis, Michel, épousa Charlotte Hotte en 1801 et ils eurent Luc Major dit Boutron en 1815. Luc épousa Émilie Masson en 1842 et ils eurent les enfants suivants: Marie-Émilie Aglaé en 1844, Joseph en 1845, Alphonse en 1847, Édouard en 1848, Toussaint Antoine en 1849, Arthur Joseph Marie en 1851, Marie Rose Zoroïde en 1852, Diana Eugénie en 1854, Zéphyr Athanase en 1856, Sylvanie Joseph en 1857 et Ormidas Louis en 1858.
Les régistres locaux indiquent que Luc Major fut le premier Major à s'installer dans la région d'Ottawa. En 1856, Luc vint s'installer à Orléans où il devint propriétaire d'une taverne. Le 9 septembre 1855, Luc Major fait enregistrer au bureau d'enregistrement du comté de Gloucester, à la demande de Mgr Guigues, archevêque de Bytown, ce que l'on croit être le premier plan du village d'Orléans. Son séjour à Orléans fut de courte durée puisqu'il meurt à l'âge de 44 ans.
Les enfants de Luc Major, Toussaint et Ormidas, furent forgerons, voituriers et tonneliers. Joseph demeura sur la ferme pour plusieurs années; ensuite, il tint un magasin général dans le village. Sylvanie Joseph ouvrit d'abord un magasin à Orléans en 1879, puis déménagea à Ottawa où il ouvrit un magasin qui devint une entreprise très prospère connue sous le nom S.J. Major Ltée.
Ajout:
Sylvanie Joseph épousa Corinne Lebel et de cette union naquirent Marie Antonia Eugénie (1883-1883), Alma (1886-1888) et Ascanio Joseph Amédée (1888-1968).
Ascanio Joseph Major, homme d'affaires et philanthrope
http://www.racontemoiottawa.com/
Le père d’Ascanio meurt à l’âge de 44 ans, laissant à sa femme et à son fils âgé de 15 ans, un commerce d’épiceries à l’angle des rues Murray et Dalhousie, à Ottawa. Madame Major gère habilement le commerce après le décès de son mari, jusqu’à ce que son fils prenne la relève.
Après des études à l’Académie De La Salle et à l’Université d’Ottawa, A.-J. Major fait rapidement sa marque et en vient à diriger la compagnie National Grocers, un des plus importants magasins de gros de l’Empire britannique, avec 29 succursales en Ontario. Homme d’affaires respecté et recherché, il devient président, entre autres, de Major Investments Ltd., de Rose Gold Mining Co. et de la United Provinces Insurance Co., et devient vice-président de Guaranty Trust.
Il est membre de plusieurs conseils d’administration, dont ceux de l’Université d’Ottawa, de la Chambre de commerce d’Ottawa, de la Commission du district fédéral d’Ottawa, de l’Hôpital Notre-Dame de Montréal et de la Banque Canadienne Nationale. A.-J. Major est président de l’Alliance française d’Ottawa (1936-1939) et du Rideau Club (1957-1959). C’est à titre de philanthrope qu’il est fait chevalier commandeur de l’Ordre de Saint-Grégoire-le-Grand, chevalier de l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem et grand chevalier de l’Ordre souverain et militaire de Malte.
Consul honoraire de Belgique à partir de 1927, il est récipiendaire d’un doctorat honorifique en droit de l’Université d’Ottawa (1946), puis est fait chevalier de la Couronne de Belgique. Époux de Corinne Parent, il est père de trois fils, dont deux meurent au service de leur pays au cours de la Seconde Guerre mondiale. Décédé à Montréal le 16 août 1968 à l’âge de 80 ans, Ascanio-J. Major est inhumé avec les membres de sa famille dans un mausolée du cimetière Notre-Dame d’Ottawa.
|
C'est Ascanio J. Major qui, en 1913, fit construire Stornaway, l'actuelle résidence du chef de l'opposition.
Do'stlaringiz bilan baham: |