Enseignement scolaire
Principes
L'enseignement scolaire regroupe l'enseignement primaire (ou enseignement fondamental) et l'enseignement secondaire, c'est-à-dire la formation initiale précédant le cas échéant l'enseignement supérieur, comprenant les services éducatifs publics et privés offrant l'instruction obligatoire et les classes la précédant (enseignement préélémentaire) et la suivant (enseignement secondaire après la fin de l'obligation scolaire).
Les courants actuels en pédagogie, inspirés des pédagogies dites alternatives, telles celle de Célestin Freinet et de Maria Montessori ainsi que des théories de l'apprentissage du constructivisme de Jean Piaget et le socio-constructivisme de Lev Vygotski, tendent de plus en plus à demander des élèves des productions concrètes plutôt que de mémoriser un certain contenu. Par exemple, on demandera aux élèves d'être capables de résoudre des problèmes mathématiques appliqués à des situations concrètes ou bien on leur demandera de réaliser des productions écrites réelles et publiables (un journal de classe ou un site web par exemple). Naturellement, dans ce type de pédagogie, où l'élève (ou l'étudiant) est de plus en plus amené à rechercher les informations par lui-même, l'enseignant joue un rôle d'accompagnateur afin de faciliter les apprentissages14.
Il existe plusieurs méthodes d'enseignement comme l'enseignement magistral, l'enseignement mutuel, conférence de méthode...
Critiques
D'abord, la conception de l'apprentissage véhiculée dans le programme de formation de l'école québécoise s'inscrit dans la perspective socioconstructiviste et situe ainsi l'élève au centre du processus d'apprentissage. Celui-ci devient l'acteur principal de ses apprentissages. De telles perspectives modifient le rôle traditionnel du maître. De transmetteur de savoir, il devient davantage un guide qui accompagne l'élève dans la construction de ses savoirs15.
Face à cette évolution, nous pouvons rencontrer dans les classes deux principales réactions néfastes pédagogiquement. Tout d'abord, il existe une certaine réticence au changement où des enseignants et professeurs en restent aux méthodes "classiques" par lesquelles ils ont appris et « qui ont fait leurs preuves ». De plus, une pédagogie basée sur l'enseignement semble, à première vue, beaucoup plus économique en temps et énergie pour l'enseignant. Bien sûr, si l'élève, après avoir reçu un enseignement, est incapable d'appliquer ces connaissances, on réalise qu'il n'y a pas ici d'économie de temps et d'énergie[réf. nécessaire].
L'autre réaction néfaste consiste à rejeter tout simplement l'enseignement et de ne miser que sur des productions d'élèves et sur la découverte par eux-mêmes. Il est simplement utopique de croire que cela puisse être possible dans toutes situations. Soit parce que les objectifs d'apprentissage visés ne s'y prête pas facilement (comment un élève pourrait apprendre par lui-même la règle d'accord du participe passé), ou simplement parce que cette approche demanderait beaucoup trop de temps, d'énergie et de moyens (comme demander aux élèves de reconstruire le tableau périodique au complet, par des manipulations chimiques)[réf. nécessaire].
La logique et le bon sens sont donc requis des professeurs dans le recours ou non de l'enseignement dans l'atteinte des objectifs pédagogiques fixés. N'oublions pas que le choix d'une méthode est toujours intimement liée au but à atteindre[réf. nécessaire].
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