Sainte-Madeleine-de-la-Rivière-Madeleine, municipalité de la haute Gaspésie (35 lettres) et Brompton - Rock Forest - Saint-Élie - Deauville (40 caractères), un arrondissement de la ville de Sherbrooke en Estrie.
Le lac Nistam Siyachistuwach Kaupwanaskwenuch (38 lettres), dans la municipalité Eeyou Istchee Baie-James.
en Afrique du Sud : Tweebuffelsmeteenskootmorsdoodgeskietfontein (en), ferme du Nord Ouest (44 lettres)1
Aux Pays-Bas, le toponyme en un seul mot le plus long est Gasselterboerveenschemond (26 lettres), mais, tout près de ce village, se trouvent également les hameaux de Gasselternijveenschemond Eerste Dwarsdiep et Gasselternijveenschemond Tweede Dwarsdiep (39 ou 40 lettres chacun, selon que l'on compte le ij pour une ou deux lettres2). Tous ces villages se trouvent dans la province de Drenthe, dans les anciennes colonies de défrichement et d'exploitation de tourbières, où les toponymes à rallonge foisonnent.
On considère[Qui ?] que le nom de pays le plus long est le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord qui comporte 42 lettres.
Un État constitué d'un groupe de petites îles des Caraïbes, se nomme Saint-Vincent-et-les-Grenadines (31 signes, 27 lettres).
L’étymologie de la traduction médicale
La traduction d’un texte du domaine médical n’est pas simple. En effet, le vocabulaire des maladies ou des noms de spécialités peut parfois effrayer. Néphrologie ? Phlébite ? Quésaco ? Ces mots nous entourent mais rares sont ceux qui les comprennent.
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Heureusement, vous êtes tombé sur le bon article. Il existe une astuce simple : vous devrez connaître vos suffixes et vos préfixes sur le bout des doigts. Attention, pas besoin d’un master en grec ancien, juste d’un peu de mémorisation. Nous allons voir que différencier une inflammation d’un problème sanguin, juste par son terme, ce n’est pas si sorcier.
Bon, ça se situe où ?
Un premier exemple est le suffixe « -émie ». Il s’utilise pour parler d’un problème qui touche au sang. Son équivalent en anglais est « -aemia » au Royaume-Uni ou « -emia » aux États-Unis. Un des exemples les plus courants de cette terminaison est le mot « leuc-émie », défini par la Société canadienne du cancer comme étant « un cancer qui prend naissance dans les cellules souches du sang ». Cette maladie se traduit donc assez simplement par le mot « leuk-emia ».
De même, « a-n-émie » de par le préfixe « a- » désigne une absence dans le sang ; dans ce cas précis, l’absence de globules rouges. Il se traduit donc par « a-n-emia ».
Le préfixe « arthr- » s’applique quant à lui aux articulations. On le retrouve dans « arthr-ite » : une inflammation aiguë ou chronique des articulations. En anglais, il devient « arthr-itis ». Mais ce mot est également une manière très facile de se rappeler d’un type d’affection.
Mais que se passe-t-il exactement ?
Le suffixe « -ite » nous permet de comprendre qu’un problème vient d’une inflammation. C’est le cas pour « appendic-ite » : une inflammation soudaine de l’appendice. L’anglais, quant à lui, utilise « -itis », ce qui devient « appendic-itis ».
Par ailleurs, bien qu’on ait l’habitude d’entendre les suffixes « -ome », « -plégie » ou « -lyse », on ne les comprend pas forcément. Ils désignent respectivement une tumeur, une paralysie et une dissolution.
Le mot « fibr-ome » par exemple, qualifie une « tumeur généralement abdominale, composée par des tissus fibreux ». Son équivalent anglais est « fibr-oma ».
Le terme « parapl-égie », ou « parapl-egia » de l’autre côté de la Manche, qualifie une paralysie. On le retrouve dans « tétraplégie » ou « quadriplégie », qui diffèrent par le nombre de membres paralysés chez le patient.
Enfin « -lyse » sert à désigner une dissolution. Vous vous demandez sûrement le rapport avec une « analyse ». C’est simple : dans son sens le plus courant, c’est la dissolution d’informations pour en obtenir un enseignement. Mais ce suffixe s’utilise également en médecine, à propos de méthodes, plus que de maladies. Le terme « dia-lyse » dénomme l’épuration du sang par un dialyseur.
Mais quel est le remède, docteur ?
Si vous avez le malheur d’être atteint par un fibrome, vous devrez sûrement être opéré et subir une « thoraco-tomie ». C’est le suffixe qui désigne une incision, dans ce cas précis, de la cage thoracique. Son équivalent anglais est « -tomy », ce qui donne « thoraco-tomy ».
Cependant, il ne faut pas le confondre avec « -ectomie », le suffixe désignant une ablation. On le retrouve notamment dans « sympath-ectomie », qui n’a rien d’agréable puisque c’est une « ablation de nerfs ou de ganglions liés au système nerveux sympathique ». Il ne nous rend pas gentil mais gère plutôt les activités inconscientes de l’organisme et se traduit en anglais par « sympath-ectomy ».
Ces suffixes et préfixes ne sont que quelques exemples d’un champ scientifique incroyablement large. Si vous souhaitez en savoir plus, le blog une miette infirmière est une excellente ressource. Néanmoins, si vous êtes plus pressé, le site TraLELHo pour « Traductions pour Les Étrangers à L’HOpital », propose des phrases courantes du milieu hospitalier dans des dizaines de langues.
Dorian Baret
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