International congress of byzantine studies belgrade, 22 27 august 2016

Dominic Moreau
Université de Lille 3, Sciences humaines et sociales, Villeneuve d’ascq Cedex, France;
[e-mail] 
La forteresse romaine tardive de Zaldapa (Dobroudja du Sud) 
et la crypte de sa basilique paléochrétienne « No 3 »
Le site actuellement identifié comme Zaldapa est la plus grande ville romano-byzantine 
fortifiée – 25 ha intra-muros – de l’arrière-pays des provinces de Scythie (Dobroudja) et de Mésie 
seconde (Bulgarie du Nord-Est). Compte tenu de la taille de Zaldapa, il est curieux qu’elle ne soit 
mentionnée que dans si peu de sources écrites, qui sont toutes des 5e-7e siècle.
De plus, le site a été peu exploré jusqu’à tout récemment (partiellement entre 1897 et 1910, 
peut-être aussi entre les deux guerres mondiales et sur un petit secteur en 1951). Depuis 2014, une 
équipe bulgare – dirigée par Georgi Atanasov et Valeri Yotov, avec la collaboration de Yoto Valeriev 
Yotov – a décidé de reprendre le travail sur le terrain et il a découvert une basilique inconnue 

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jusqu’alors, plus grande que les deux précédents et qui a été qualifiée de « No 3 ». À la suite de cette 
découverte importante, l’équipe bulgare a invité trois chercheurs français et canadiens – Dominic 
Moreau, Nicolas Beaudry et Pascale Chevalier – à venir leur rendre visite sur le site en 2015, afin de 
mettre en place d’une mission internationale.
Au cours de ce même été 2015, des fouilles dans le chœur de la basilique « No 3 » ont permis 
le dégagement d’une crypte. Cette dernière constitue un grand espace vouté rectangulaire orienté 
nord-sud, qui fait 3,80 m de long x 2,50 m de large x 2,40 m de haute. L’entrée est située sur sa partie 
sud et un escalier composé de sept marches mène à la crypte, qui a été trouvée remplie de terre et 
d’un grand nombre d’éléments architecturaux de marbre.
Cette situation a incité les découvreurs de proposer une hypothèse selon laquelle les chrétiens 
ont rempli l’espace ouvert avec de la terre et des pièces marbre afin d’éviter une profanation de 
la crypte. Cela a dû se produire entre la destruction de l’église au début du 7e siècle et l’abandon 
définitif de la ville quelques années après. Ainsi, ils auraient fait une sorte de sanctuaire pour le 
mobilier sacré, principalement pour l’autel.
Après une rapide introduction sur le site trop peu connu de Zaldapa, cette communication 
présentera la très importante crypte paléochrétienne découverte par l’équipe bulgare ainsi que leurs 
hypothèses sur son état de conservation, avant de glisser quelques mots sur les futurs projets avec 
les collègues français et canadiens.