Математика
1.PIERRE LAPLACE
Pierre Laplace astronome, mathématicien et physicien (1749— 1827). Il fît ses études dans son village natal, puis vint à Paris, où grâce à d’Alembert il fut nommé à vingt ans professeur de mathématiques à l’Ecole royale militaire.
Dans sa Mécanique célèste (1798—1825), Laplace a réuni, en un seul corps de doctrine homogène, tous les travaux jusque-là épars de Newton, de Halley, de Clairaut, de l’Alembert et d’Euler sur les conséquences du principe de la gravitation universelle.
Ses travaux sur le calcul des probabilités sont aussi remarquables. En 1812 parut la "Théorie analytique des probabilités’’, dont l’introduction à la seconde édition (1814), sous le titre d’ « Essai philosophique sur le fondement des probabilités » exposé, sans aucun appareil mathématique, les principes et les applications de la géométrie du hasard. Son œuvre en physique n'est pas moins importante. Il fit, avec Lavoisier, les premières mesures calorimétriques relatives aux chaleurs spécifiques et aux réactions chimiques (1780). Il établit la formule des transformations adiabatiques d'un gaz et l’utilisa à l’expression de la vitesse de la propagation du son. H est aussi l’auteur d'une théorie générale de la capillarité. Enfin, il formula les deux lois élémentaires de l’électromagnétisme.
2.LAGRANGE
Lagrange (1736—1813) enseigna les mathématiques à l’école d’artillerie du Turin (1756). En 1758, il fonda avec ses élèves une société scientifique qui, plus tard deviendra l’Académie des sciences de Turin. Dans un mémoire célèbre, publié en 1762, il introduisit dans le calcul des variations un symbolisme à la fois plus général et plus rigoureux les équations découvertes par Euler. En 1788 Lagrange publia son ouvrage capital « La Mécanique analytique ». Il fait de la mathématique une discipline théorique à la fois rigoureuse et générale. Il fut nommé en 1795, professeur à l’Ecole normale nouvellement créée et en 1797, à l’Ecole polytechnique. Dès 1772, Lagrange s’efforça de fonder l’analyse sur une notion plus générale de la fonction et, en particulier, sur remploi des développements en série de Taylor. Commençant par étudier le développement taylorien d'une fonction au voisinage d’une valeur de la variable indépendante, il comprit toute l'importance du reste. Dérivant la série obtenue, avec son reste, il définit les fonctions dérivées qu’il fut le premier à noter f ’(x), f’’(x), etc. -par l’intermédiaire des coefficients successifs du développement de 1a fonction (x) elle-même. 11 exposa ses conceptions dans sa fameuse « Théorie des fonctions analytiques » (1797) et dans ses « Leçons sur le calcul des fonctions »(1799).
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