Collèges et lycées français



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Collèges et lycées français


Collèges et lycées français
Ce second cycle peut être général, technologique ou professionnel[1]. Il correspond principalement aux trois dernières années de l'enseignement secondaire (seconde, première et terminale), pour des adolescents âgés, généralement, de 15 à 18 ans (du début de la seconde à la fin de la terminale). Par extension, le lycée est l'établissement scolaire de cet enseignement. Les enseignements au lycée aboutissent à des examens finaux et nationaux : le baccalauréat, le BEP ou le CAP. Pourtant, un certain nombre de filières relevant de l'enseignement supérieur, comme les BTS, les CPGE et les classes préparatoires au DCG, sont en partie prises en charge par les lycées. En 2013, il y avait :

1 513 lycées généraux et technologiques ;


1 086 lycées professionnels dont 218 lycées professionnels agricoles et 12 lycées professionnels maritimes ;
6 lycées de la Défense.
Jusqu'en 1959, le terme « lycée » désignait des établissements financés par l'État couvrant l'ensemble de l'enseignement secondaire long (de la sixième à la terminale). L'organisation des cursus au sein des lycées français a été partiellement modifiée lors de la « réforme du lycée » créée par les ministères Darcos et Chatel de 2007 à 2009, et dont l'application a commencé à la rentrée 2010 pour les secondes, 2011 pour les premières et 2012 pour les terminales.

En 2018, le ministre de l'Éducation nationale Jean-Michel Blanquer présente une réforme afin de faire du lycée un véritable « tremplin vers la réussite » dans l'enseignement supérieur. Les dispositions entrent en vigueur au fur et à mesure, à la rentrée 2019 pour les secondes et les premières et à la rentrée 2020 pour les terminales. Les nouvelles épreuves du baccalauréat sont déployées pour la première fois lors de la session 2021.


Créé à l'origine par Napoléon Bonaparte par la loi du 11 floréal de l'an X (1er mai 1802) pour former « l'élite de la nation », le lycée, selon l'expression de Napoléon, fait partie avec le Code civil ou encore la Légion d'honneur, des « masses de granit ».

Les lycées de garçons ont été créés en 1802 à partir des plus importantes écoles centrales. Le lycée assure une formation en lettres (français, latin, grec ancien, 3 professeurs) et en sciences (3 professeurs). L'article 5 du décret du 17 mars 1808 en fixe ainsi le programme : « Les langues anciennes, l'histoire, la rhétorique, la logique, et les éléments des sciences mathématiques et physiques ». Le régime usuel est l'internat ; les lycées sont marqués par un encadrement de type militaire et les élèves portent un uniforme. Peu nombreux (il était prévu en théorie un lycée par département), les lycées sont entièrement pris en charge par l'État. Le fonctionnement est assuré par un proviseur, aidé par un censeur[3] et un économe ; l'enseignement est fait par des professeurs agrégés dont la fonction apparaît dans l'enseignement, après l'institution des « agrégés » créés par le roi Louis XV, en 1766, afin de compléter alors les professeurs déjà recrutés dans les collèges royaux. L'accès au lycée se fait après passage d'un examen de contrôle des connaissances apprises auparavant et la scolarité est aussi payante, même s'il est prévu d'accorder des bourses aux élèves qui en auraient besoin, vu les revenus de leurs parents.

Les douze premiers lycées créés en l'an XI sont ceux de Bruxelles, Moulins, Marseille, Mayenne, Mayence[4], Besançon, Rennes, Douai, Lyon, Bordeaux, Strasbourg, Rouen et Paris (ancien collège de Paris du Prytanée français). Le lycée impérial de Montpellier, actuel lycée Joffre, est considéré comme l'un des plus anciens lycées de France (avec le lycée Henri-IV de Béziers, datant de 1598) car directement issu de l'enseignement médiéval et, par la suite, universitaire[5][source insuffisante].
Avec la Restauration, les lycées prennent le nom de « collèges royaux ». Ils reprennent le nom de lycée sous la Deuxième République, ce que confirme la loi Falloux (texte). Les lycées comprenaient également des « petites classes », dont l'enseignement se rapprochait du primaire, classes connues sous le nom de petit lycée.

Les lycées de jeunes filles voient le jour avec la loi proposée par Camille Sée et votée le 21 décembre 1880. Cette loi instaure un enseignement secondaire féminin qui peut se dérouler dans des lycées de jeunes filles qui sont au nombre de 36 dès 1896[6]. Le premier lycée de jeunes filles en France fut créée à Montpellier en 1881 : c'est l'actuel lycée Georges-Clemenceau. Les lycées et collèges publics deviennent gratuits (sauf pour les élèves internes) entre 1926 et 1930 et certains sont restés non-mixtes (essentiellement dans le privé) jusqu'à une époque récente.


Originellement, l'enseignement dans les lycées et collèges était uniquement classique, dans le sens où les langues latine et grecque étaient enseignées. Cependant, dans un contexte de Révolution industrielle et afin de former aux métiers du commerce et de l'industrie intermédiaires c'est-à-dire compris entre le cadre et le manœuvre, l'idée d'un enseignement intermédiaire situé entre le primaire et le classique, semblable à la Realschule en Allemagne, prit forme.

Le 21 juin 1865, le ministre Victor Duruy institua l'enseignement spécial, prenant place dans les collèges afin de répondre à ces besoins ; cet enseignement était organisé en trois années et son programme était concentrique (l'on partait du programme de l'année précédente et on approfondissait) et plus tourné vers la pratique, comportant du dessin et de la menuiserie. Les professeurs étaient formés à l’École normale de Cluny[7].

L'enseignement spécial se rapproche de plus en plus de l'enseignement classique : sa durée s'allonge de trois, quatre et six, la nomenclature des classes est reprise et les débouchés se rapprochent de ceux du classique : Saint-Cyr, Polytechnique, etc. En 1891, l'enseignement spécial devient l'enseignement moderne.

L'enseignement secondaire est réformé en 1902 : dans les enseignements classique et moderne, quatre années de tronc commun (6e-3e) sont suivies par deux années de préparation du premier bac, dont il existe quatre formes : A : latin-grec, B : latin-langues, C : latin-sciences, D : langues-sciences. A, B et C sont de l'enseignement classique alors que D est de l'enseignement moderne. Dans l'enseignement classique, le grec pouvait être commencé en 5e. Ce premier bac donnait droit à pouvoir préparer, en une année, la seconde partie du bac (Mathématiques élémentaires et Philosophie)[8]. L'enseignement moderne accède ainsi à une forme d'égalité avec le classique, bien que perçu comme d'un niveau inférieur. Le primaire supérieur reprit le flambeau et les élèves issus du moderne.


De 1802 à 1959, le terme « lycée » désignait des établissements financés par l'État couvrant l'ensemble de l'enseignement secondaire long (de la sixième à la terminale), par opposition aux « collèges », qui pouvaient également couvrir l'ensemble du cycle secondaire long, mais étaient financés par la municipalité ou par le département. De 1959 à 1963, l'ensemble des collèges et lycées couvrant l'intégralité de l'enseignement secondaire long prirent la dénomination de « lycée ». À partir de 1963, le terme prend sa signification actuelle, le premier cycle de l'enseignement secondaire (de la 6e à la 3e) se transformant progressivement en « collège d'enseignement secondaire »[9].

Le décret no 59-57 du 6 janvier 1959 établit des « lycées classiques, modernes et techniques » ; les anciens collèges techniques et les écoles nationales professionnelles sont transformés en lycées techniques[10]. En 1963, les petites classes des lycées sont supprimées et assimilées au primaire. En 1977 sont institués, par le décret no 76-1304 du 28 décembre 1976, les lycées d'enseignement professionnel, devenus lycées professionnels en 1985 par le décret no 85-1267 du 27 novembre. Les lycées généraux et les lycées techniques sont alors regroupés sous le nom de lycée d'enseignement général et technologique. Très souvent, les sections générales, technologiques et professionnelles de lycée coexistant dans ce qu'on appelle des lycées polyvalents.

En 1985, Jean-Pierre Chevènement, alors ministre de l'Éducation nationale lance le mot d'ordre : « 80 % d'une classe d'âge au baccalauréat », objectif repris de manière presque identique par son successeur, René Monory et repris par la loi d'orientation scolaire de 1989 de Lionel Jospin, alors ministre de l'Éducation Nationale. S'ensuit une décennie de fort développement des lycées et des premiers cycles universitaires[11]. L'innovation la plus marquante de la période est la création du baccalauréat professionnel en 1985. Il permet aux titulaires d'un BEP ou d'un CAP de compléter leurs études secondaires et même d'envisager des classes post-bac. De 1987 à 1995, le nombre de bacheliers passe de 300 000 à 500 000. 40 % de cet accroissement s'explique par le succès des bacs professionnels
La classe de seconde générale et technologique est dite indifférenciée : indépendamment de la filière à laquelle ils se destinent, les élèves suivent le même enseignement de tronc commun, complété s'ils le souhaitent par des enseignements optionnels généraux ou technologiques :

1 enseignements optionnel général au choix parmi :


Langues et cultures de l'Antiquité : Grec ou Latin
Langue vivante C
Arts : Arts du cirque ou Arts plastiques ou Cinéma-audiovisuel ou Danse ou Histoire des arts ou Musique ou Théâtre
Éducation physique et sportive
Écologie-agronomie-territoires-développement durable (uniquement dans les lycée d'enseignement général et technologique agricole)
1 enseignement optionnel technologique au choix parmi :
Management et gestion
Santé et social
Biotechnologies
Sciences et laboratoire
Sciences de l'ingénieur
Création et innovation technologiques
Création et culture - design
Hippologie et équitation ou autres pratiques sportives (uniquement dans les lycée d'enseignement général et technologique agricole)
Pratiques sociales et culturelles (uniquement dans les lycée d'enseignement général et technologique agricole)
Pratiques professionnelles (uniquement dans les lycée d'enseignement général et technologique agricole)
À la fin de l'année de seconde, l'élève choisit de continuer en voie générale ou en voie technologique.
La France se distingue des autres pays par son système éducatif unique. et étonnamment ainsi.
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